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 Just shouldn't be thrown away I will be there, I will be there - Nahuel

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Message(#) Sujet: Just shouldn't be thrown away I will be there, I will be there - Nahuel Just shouldn't be thrown away I will be there, I will be there - Nahuel EmptyMer 6 Aoû - 19:23

Just shouldn't be thrown away I will be there, I will be there
Je ne sais vraiment pas pourquoi j'y crois toujours. Merde après presque un an, je devrais avoir compris la leçon ! Mais non, à la place je continus à m'enfoncer dans ma naïveté. Depuis que j'ai décidé d'emménager dans mon petit appartement de downtown area, j'ai pris l'habitude de proposer une fois par mois, à mes parents de venir y manger un soir. Ainsi, lorsqu'ils me confirment leurs venues, je m'affaire en cuisine la moitié de la journée, je me donne du mal pour faire le meilleur repas possible et je dois bien admettre qu'au fil des mois je suis devenu plutôt bon pour préparer un repas dont ils n'ont jamais profité. Car si les inviter est devenu une habitude mensuelle pour moi, me faire faux bons à quelques heures de leur arrivée, en est une pour eux. Comme à chaque fois, ils me promettent de ne pas manquer ça, d'en faire une priorité et comme chaque fois je les crois, je me réjouis à l'idée de leur montrer que je me débrouille parfaitement seul, de les recevoir chez moi et de m'occuper d'eux, je suis à la limite de l'euphorie et prend soin de chaque détails pour que tout soit parfait et à chaque fois je reçois un appel, car une urgence au boulot les empêche de venir. A vrai dire non, ce n'est pas à chaque fois, par moment ils leurs arrivent de ne pas me prévenir du tout, où de demander à quelqu'un d'autre de le faire. Une fois, j'ai attendu jusque dix heures du soir, assit à table devant un repas prêt à être mangé, bombardant leurs messageries sans jamais recevoir une réponse, c'est une secrétaire qui a fini par m'appeler pour me dire que mes parents allaient bien, qu'ils étaient juste restés au siège de l'entreprise à cause d'un surplus de travail... « Tu comprends, ils ont eu une nouvelle idée, ils voulaient explorer toutes les possibilités immédiatement ! » Non je ne comprenais pas, parce qu'encore une fois je me retrouvais chez moi, seul comme un con avec trois fois trop de nourriture pour moi !

Aujourd'hui, ils avaient au moins appeler eux-même et s'étaient excusés un milliard de fois en me promettant que la prochaine fois serait la bonne et la prochaine fois j'y croirais sûrement une nouvelle fois... Le pire dans tout ça, c'est que je n'arrivai pas à leur en vouloir ou à peine quelques heures. J'étais leur fils unique et ils leurs arrivaient constamment de me reléguer au second plan, mais malgré tout je les admirais, eux et la relation fusionnelle qui les unissaient depuis maintenant 25 ans. Après 25 ans, ils étaient toujours dans le monde qu'ils s'étaient construis autour de leur premier enfant, leur entreprise, pour laquelle ils donnaient toutes leurs énergies, ils passaient leurs temps ensemble ne comptant jamais les heures de travail et fonctionnaient constamment en binômes. Ils étaient toujours fous amoureux l'un de l'autre après tout ce temps et j'admirai ça, mais je me demande par moment s'ils n'auraient pas été tout aussi bien sans moi... Oh merde, il faut que j'arrête, mes parents m'adorent et me donnent tout ce dont j'ai besoin, je n'ai vraiment pas eu à me plaindre, même s'il est vrai que depuis que j'ai déménagé, ils semblent moins enclin à faire des efforts.

Je soupire et commence à ranger ma cuisine, tout était déjà prêt, encore une fois, j'ai de quoi manger pour une semaine complète, mais tout ne tiendra pas jusque là. Une fois chose faite, je regarde autour de moi, je ne sais pas quoi faire et cette fois-ci je suis plus énervé que d'habitude. Je n'arrive pas à m'enlever de la tête que pour une fois ils auraient pu me faire passer avant leur boulot. Juste une fois, je n'ai jamais été un gamin réclamant constamment de l'attention, je faisais ma vie de mon côté, mais leur manque d'intérêt finit par me blesser.

Après un certain temps pendant lequel je regarde à l'extérieur, par la fenêtre de mon salon, je décide de sortir prendre l'air, m'aérer les idées, après tout je suis enfermé ici depuis ce matin, ça me calmera. Je cours donc dans ma chambre pour me changer, prendre un sac dans lequel je mets un livre, de quoi écrire et de quoi écouter de la musique et retourne à la cuisine pour préparer une boîte dans laquelle je mets plusieurs bouts du gâteau que j'ai fait, histoire de pouvoir grignoter si l'envie m'en prend et je quitte mon appartement pour me laisser porter par mon envie, sans même réfléchir à l'endroit où je vais me rendre.

Au bout de plusieurs minutes de voiture, l'idée de l'endroit où me rendre me vient enfin et je continue ma route jusqu'au lac. J'adore y aller, me poser près de l'étendue d'eau et laisser défiler les musiques sur mon téléphone, les écouteurs aux oreilles, un livre dans les mains ou simplement pour me détendre, sans me faire interrompre par qui que ce soit. Mon sac sur le dos, je me dirige immédiatement vers le coin où j'ai l'habitude de me rendre, il fait bon, l'air est frais, le temps est agréable et c'est un vrai plaisir de m'installer dans l'herbe, à quelques mètres de l'eau pour regarder le paysage. Je pose mon sac et sors le livre que j'ai emmené, je n'ai pas spécialement envie de lire, mais je m'installe pour y rester un moment. J'ai pris avec moi la moitié du gâteau que j'avais préparé, j'ai donc de quoi tenir un bout. Je regarde autour de moi, il n'y a pas grand monde, j'en profite alors pour m'allonger de tous mon long, les bras croisés derrière la tête et fixe le ciel. L'atmosphère y est tellement agréable, je m'y sens bien, je pourrais presque m'endormir, heureusement Still loving you de Scorpion, défilant dans mes écouteurs, me laisse éveiller et je commence à fredonner les paroles, me permettant même de danser, toujours allongé, par moment, si un promeneur à le malheur de tourné la tête vers l'endroit où je me trouve, il pourrait croire à un fou ou à un type en train de faire une crise épileptique.


- moriarten
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Message(#) Sujet: Re: Just shouldn't be thrown away I will be there, I will be there - Nahuel Just shouldn't be thrown away I will be there, I will be there - Nahuel EmptyDim 24 Aoû - 14:14



carter&nahueli was there when your darkest night.

Il avait recommencé. A boire. Il s'était pointé à la maison en titubant, le regard dans la vague. Il tenait des propos incompréhensibles au sujet de son boulot, d'une fille et d'autres choses encore. Il ne savait plus où il était, à peine conscient d'être au manoir. Il s'était écroulé sur le canapé avant de dormir profondément. Moi j'avais assisté au spectacle, impuissant comme d'habitude. Je pouvais pas lui enlever ses bouteilles d'alcool des mains, je risquais de m'en prendre une sur la tête ou un coup dans le ventre. C'était à lui de prendre la bonne décision, d'enfin prendre ses responsabilités. D'assumer son rôle de grand-frère. Ce soir-là j'en avais eu tout simplement mare. Ça servait plus à rien que je lui parle de toute façon. Alors je sortis de la maison sans un mot, à peine un petit signe pour grand-mère. Je pris mon vélo et je roulais, longtemps. Pendant une heure, peut être deux. Peu m'importait. J'avais besoin de sentir l'oxygène remplir abondement mes poumons, pas cet air vicié par les effluves de vodka ou autre qui émanaient de Terrence. J'avais besoin de me changer les idées, et de me détendre. Inconsciemment j'empruntais le chemin du lac, non loin de chez moi. Je n'avais pas envie de rentrer à la maison pour le moment, j'en avais assez vu comme ça. Aussi décidai-je de me rendre près de l'eau. L'air du lac était toujours vivifiant et il y faisait toujours bon.

Arrivé sur place je remarquais la légère brise qui secouait mes cheveux. C'était agréable. Comme si mes problèmes s'envolaient d'un seul coup. J'inspirais une grande bouffée d'oxygène, revigoré. Je garais mon vélo contre un arbre, ne prenant pas la peine d'installer l'antivol. Les gens n'étaient pas mauvais dans ce coin de la ville. Et puis ce n'était pas comme si j'avais un vélo de compétition. Le mien était sale, complètement couvert de terre à cause de ses nombreuses excursions, et il datait de l'an pèbre. Je l'avais acheté pour une modique somme à un brocanteur du quartier qui voulait s'en débarrasser puis je l'avais rénové. Depuis je m'en servais tous les jours. Pour aller à l'université, pour faire un tour en centre-ville ou même pour m'évader un instant. Il m'accompagnait partout.

Je fis quelque pas en direction de la rive. L'eau était sombre, à peine éclairée par les étoiles et la lune, en cette belle nuit d'été. Peu de gens se trouvaient encore là. J'aperçu au loin un couple qui se tenait la main, les pieds dans l'eau. De l'autre côté de la rive j'arrivais à discerner un groupe de jeunes qui s'affairaient autour d'un feu de joie. Trois tentes étaient plantées aux alentours, ils étaient certainement venu camper ici. J'adorais cet endroit et je comprenais tout à fait l'engouement qu'il pouvait y avoir autour du lac Primrose. Mon regard se posa enfin sur une silhouette qui s'agitait à une vingtaine de mètres de moi. L'homme était allongé dans l'herbe et semblait se déhancher suivant la musique qui passait dans ses écouteurs. Je reconnu rapidement la touffe de cheveux bruns qui s'agitait à même le sol. C'était Carter. Un large sourire vint fendre mon visage, j'étais content de retrouver quelqu'un que je connaissais, ça m'aiderait à penser à autre chose qu'aux déboires de mon frère. J'avais tout de suite accroché avec Carter et son sourire enfantin. On suivait les mêmes cours et on passait le plus clair de notre temps ensemble à l'université. Il m'avait aidé à m'intégrer et à connaître du monde. Je l'aimais bien. Je fis donc quelques pas en sa direction avant de m'asseoir en tailleur à côté de lui. Je me demandais qui se déhanchait comme une saucisse sur la rive. J'affichais un large sourire taquin, empli de malice, comme je savais si bien les faire. Bien que je n'ai encore jamais vu une saucisse se déhancher... Je me grattais légèrement le menton en gage de réflexion intense. Non, décidément ça ne me revenait pas. Je n'avais aucun souvenir de ce genre, aucune saucisse danseuse. Passons. Je me retournais vers mon ami en lui lançant : Salut ! J'accompagnais ce mot d'un petit geste de la main visant à lui faire coucou. Décidément, il fallait croire que le voir m'avait mis de bonne humeur, je commençais déjà à dire n'importe quoi. Mais ça me faisait du bien. T'écoutes quoi ? La curiosité avait toujours fait partie de mes vilains défauts, et je me rendais enfin compte que j'étais peut être en train de le déranger, qu'il avait peut être besoin de solitude et de calme, de s'enfermer un peu dans sa bulle. Au fait désolé, je... J'espère que je ne te dérange pas. Ma main passa dans mes cheveux décoiffés tout en espérant que ma présence n'agaçait pas Carter. Auquel cas, j'irais faire comme lui plus loin, je mettrais mes écouteurs et je fermerais les yeux. Je m'endormirais peut être qui sait ? Il faisait si bon ce jour-là...
©clever love.
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