PRÉNOM(S) ET NOM: Adrian-Sloan Griffiths. SURNOMS: Ian ou encore Griffy. ÂGE: Vingt-huit ans. NATIONALITÉ: anglo-canadienne. ORIENTATION SEXUELLE: hétérosexuel. STATUT CIVIL: célibataire. EMPLOI/ÉTUDES: Gérant d'un magasin de fleurs. SITUATION FINANCIÈRE: Disons qu'il se laisse vivre aisément. AVATAR: Adam LEVINE CRÉDIT: just about adam levine by tumblr.

   ~ À QUOI RESSEMBLAIT TA VIE AU LYCÉE?
Je garde un assez bon souvenir de ma vie au lycée, même si j'ai l'impression que c'était il y a dix ans, à chaque fois que j'y repense, j'ai le sourire. L'un de mes plus grands rêves était de devenir avocat ou encore médecin, malheureusement pour moi, je ne portais pas beaucoup d'attention à mes études. Ceci étant très contradictoire, je préférais profiter plutôt que d'étudier. Cette petite erreur me vaudra aujourd'hui ma place de fleuriste mais qu'importe, cela en valait la peine. Pendant toutes ces années, j'ai flâné, j'ai profité, j'ai transpiré, j'ai cuvé. Autant dire que je me suis laisser vivre. " On ne vit qu'une fois " j'ai abusé de ce proverbe tout en sachant pertinemment qu'à la fin du lycée, je devrais m'assagir. Et c'est ce qui s'est passé, je suis devenu quelqu'un de bien, laissant loin derrière la débauche. J'en ai profité, Bon Dieu oui j'en ai profité. Je ne regrette absolument rien, si mes années lycée étaient à refaire, je crois bien qu'elles seraient similaires à celles déjà vécues. Vous voyez ce corps de rêve et ces tatouages dignes des plus grand tatoueurs ? Tout ceci est le résultat de mes années lycées. De bons souvenirs que le temps ne pourra pas effacer. Je garde encore contact avec mes amis les plus proches, je suis quelqu'un d'assez fiable et même si j'essaie de ne pas trop m'attacher au passé, mon adolescence fait parti de moi et pour rien au monde j'en aurai honte. Au contraire, quand j'y repense encore maintenant j'ai le sourire.

   ~ ES-TU HEUREUX PRÉSENTEMENT?
Heureux ? Ce n'est pas vraiment le mot adéquat. J'aurai effectivement choisi un autre mot pour qualifier ma vie actuelle. Lequel ? Je ne sais pas encore. En fait, je me complet dans ma vie, j'essaye du moins. Je me suis embarqué dans une routine qui ne me ressemble absolument pas. Si je me suis lancé dans ce projet complètement fou, c'est uniquement parce qu'à l'époque, j'étais très proche de ma grand-mère Mani, j'ai voulu lui faire plaisir en l'aidant à gérer sa boutique. Avec le temps, je me suis pris au jeu et j'ai commencé à aimer ça mais dans un sens, je me sentais obligé vis à vis d'elle. Moi je rêve d'action, de parcourir le monde, bien sûr il m'arrive de me surprendre en train de m'épanouir au travail mais cela reste relativement peu fréquent. J'ai un mal de vivre qui a du mal à me quitter. J'ai perdu ma fiancé il y a quelques années et de cette séparation, j'ai énormément de mal à m'y faire. Je n'en parle jamais et je me montre neutre à ce sujet mais au fond de moi, j'ai besoin de noyer cette tristesse. Je ne pleure jamais et je me montre fort mais j'ai été trahis et jamais je n'aurais pu penser m'attacher autant à quelqu'un. La vie est dure et je ne fais absolument rien pour la rendre facile. Je ne suis pas heureux mais je sauve les meubles. Heureusement pour moi, Dieu créa le Wisky !


   ~ OÙ TE VOIS-TU DANS DIX ANS?
Dans dix ans ? Je me vois tatoué de la tête aux pieds, à moitié alcoolique en train de cuver dans un caniveau. Humour ! Non en fait, je ne sais absolument pas ce que je ferais ou même ce que je serais dans dix ans. Peut-être aurais-je quitté cette ville pour New York ou même Paris. Souvent je pense à la vie que j'aurai pu mener si j'avais poursuivi des études. J'aurai été un avocat respecté et j'aurai une vie mouvementé. Autant il y a quelques temps, je cherchais n'importe quel moyen pour me venger de mon ancienne fiancé, autant depuis peu, cette haine commence à se transformer en force. J'y pense constamment et je me dis que ça lui ferait trop plaisir de me voir au fond du trou. Pour l'instant j'essaye de sortir la tête de l'eau, j'ai touché le fond, je ne peux qu'aller mieux. Alors dans dix ans, je me verrai peut-être bien avec un autre métier, pourquoi pas tatoueur tiens ! Non, je suis trop nul en dessin. Ou alors, j'aurai gagné au Loto et j'irai vivre aux Caraïbes, ouais c'est une bonne idée ça. Je me trouverai une belle blonde et on vivra tout nus sur une île déserte, vivant d'amour et d'eau fraîche. L'espoir fait vivre : qui vivra verra.

PRÉNOM ET/OU PSEUDO: Caroline. ÂGE: 21 ans. LOCALISATION: Le pôle Nord. PRÉSENCE: 5/7 jours. COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM? sur bazzart. AUTRE CHOSE À AJOUTER?

LONDON, UNITED KINGDOM
Londres, une ville aussi fabuleuse qu'incroyable. C'est ici que le petit Adrian est né, il y a déjà six ans. Le petit garçon courrait dans tous les sens, cherchant désespérément la chambre 405, il savait l’hôpital grand mais pas à ce point là. Il était tout mignon, a chaque fois qu'il passait devant une porte, il fermait à moitié les yeux, il avait peur de voir un malade avec pleins de sang. Mais que faisait un petit garçon de cet age-là, tout seul dans un hôpital ? Bonne question, c'est ce que se demandaient aussi ses parents. Adrian était assez indépendant, il aimait explorer les nouveaux lieux, sa curiosité n'ayant pas de limite. A vouloir parcourir les horizons tout seul, il ne mit pas longtemps avant de se perdre et de paniquer. Sa mère allait accoucher et il ne voulait rater ça pour rien au monde. Lui, il voulait un petit frère à tous prix. Surement pas une pisseuse. Après avoir demandé poliment la fameuse chambre à une infirmière, celle-ci lui répondit agacée « Tu n'es pas au bon étage ! Les gamins de nos jours ... » Elle tourna les talons et continua son chemin. Adrian la regarda perplexe avant de courir vers l'étage du dessous. Après quelques minutes de recherche, il retrouva ENFIN la chambre 405. Manque de chance, il venait de tout rater. Sa mère était déjà là et le bébé aussi. Adrian poussa un énorme soupir quand il appris qu'il n'aura pas un petit frère mais bien une petite soeur.

Avoir une petite soeur, quel horreur ! Adrian en voulait à sa mère de lui avoir donné une petite soeur mais ce boudin fut de courte durée. Étrangement, il s'attacha à elle et prit très au sérieux son rôle de grand-frère. Bon, quand il s'agissait de changer les couches, il n'y avait plus personne mais pour la faire rire ou pour la taquiner, Adrian était le premier. « ADRIAN-SLOAN JOSEPH GRIFFITHS !! » Le petit garçon s'arrêta net de courir, il connaissait cette voix et cela n'annonçait rien de bon. Ouais, il était assez turbulent et aimait bien courir, un futur sportif en puissance ! Il se retourna et alla vers le salon, il savait pertinemment que ce n'était pas pour venir manger que sa mère l'appelait ainsi. Timidement, il s'approcha d'elle et afficha un sourire innocent, l'air de dire " Oui ? Pourquoi tu m'appelles ? " Sa mère semblait en rage, les sourcils froncés elle n'inspirait pas confiance et ferait fuir n'importe qui. Prenant son courage à deux mains, Adrian prenait un air non concerné et surtout pas coupable. « Je peux savoir pourquoi tu as coupé les poils du chien ? » Manquant d’étouffer de rire, il essayait de rester sérieux. Et oui, à onze ans, monsieur s'amusait encore à torturer le chien. Il ne répondit pas et haussa les épaules, ah la la, la crise d'adolescence approchait à grand pas. « Allez va chercher ta valise, l'avion ne va pas tarder à décoller. » Quoi qu'il fasse, Adrian n'était jamais puni, ça avait quelques avantages d'être le fils à sa moman ! Adrian aimait particulièrement se rendre chez sa grand-mère paternelle d'une part parce qu'il prenait l'avion mais aussi parce qu'il était très complice avec elle. Le jeune homme s'y rendait plusieurs fois par an et restait là quelques semaines. C'était extraordinaire pour lui, il changeait de vie, de monde le temps d'être là-bas. Dans une vieille boutique en bois, il retrouvait sa grand-mère, passionnée par les fleurs. Étrange comme passion, pour Adrian, ça sentait bon mais cela s'arrêtait là.

Le bruit de la seringue résonnait dans toute la pièce. Adrian s'apprêtait à faire son premier tatouage, l'excitation était mélangé à la peur. Voulant faire bonne figure devant sa copine actuelle, il ne laissait rien paraître. C'était un gros dur, en apparence bien sûr. Le jeune homme avait alors dix huit ans, il n'était pas encore majeure en Angleterre car il fallait avoir vingt et un ans. Peu importe, il profita d'un voyage en France pour se faire faire tatouer. De toute façon, il n'avait pas besoin de l'avis de ses parents, il était maître de sa vie et c'était lui qui aurait le dernier mot. La blondinette qui lui servait de copine lui tenait la main et regardait la seringue d'un air dégoûté, tout pour lui foutre les pétoches. « Putain ça fait mal, ça donne quoi ? » demanda-t-il, à peine rassuré. La blondinette se leva et alla regarder son bras d'un peu plus près. Adrian faisait un serpent imposant, bien sûr il faudrait plusieurs séances mais depuis le temps qu'il le voulait, il était prêt à tout, même à endurer la douleur. Comme quoi, les hommes aiment se plaindre hein ! « Eh, c'est pas mal. Même si je reste convaincue que tu aurais dû tatouer mon prénom, ça aurait été plus vite. » Adrian éclata de rire, heureusement qu'elle était là elle. Ce n'était qu'une aventure parmi tant d'autre, jamais il ne pourrait rester avec une telle fille mais bon, elle était mignonne et faisait l'affaire pour l'instant. « Une prochaine fois peut-être. » Ravie de cette promesse, la jeune fille lui afficha un sourire sincère. Adrian aimait jouer avec elle mais cela restait toujours gentillet, il était loin d'être un connard fini.

Les tatouages commençaient à se multiplier sur son corps, c'était devenu une oeuvre d'art qu'il prenait plaisir à sculpter pour être à la limite de la perfection. Son age de grand con voulait ça. Il approchait la majorité et ses années lycées étaient bientôt finies. Adrian profitait au maximum, soirée beuverie, sauterie, fumerie. Il ne consacrait pas beaucoup de temps à ses études, pour le plus grand désespoir de ses parents. Sa mère aurait été tellement fier de voir son seul fils faire des études pour devenir médecin. Malheureusement pour elle, Adrian en avait décidé autrement.


WHITE OAK STATION, CANADA
Mani, la grand-mère d'Adrian vivait là-bas, une ville très charmante. Le jeune homme la connaissait bien puisqu'il y allait plusieurs fois par an, il affectionnait énormément cette ville. Il débarqua cette année avec toujours la même optique en tête : passer du bon temps avec sa Mani adorée. Sauf que cette fois-ci, tout fut différent. Elle lui confia son état de santé qui n'était alors pas très brillant. Adrian se trouva dans une position assez délicate. Impulsif comme pas permis, il prit la décision de rester ici avec elle, pour d'abord veiller sur elle mais aussi l'aider à gérer sa boutique. Mani aimait par dessus tout son magasin, elle ne vivait que pour les fleurs et elle voulait continuer à exercer cette profession jusqu'à la fin de ses jours. Touché par la situation, Adrian n'hésita pas longtemps et ne fit qu'un seul voyage pour aller chercher ses affaires. Il ne voulait pas laisser sa Mani toute seule, il se devait d'être là pour elle. Et en plus, il venait tout juste d'obtenir son diplôme, il trouverait donc du travail sur place, peu importe ce que ça sera, il veut offrir à sa Mani une fin de vie digne de sa gentillesse. Le beau brun prit place à ses côtés dans la boutique de fleurs et l'aida à la faire-tourner, devenant ainsi le co-gérant. C'était honorable de sa part, ce garçon avait décidément le coeur sur la main. Il veilla sur sa Mani plusieurs mois avant qu'elle ne décède des suites d'un cancer. Sa disparition l'affecta particulièrement et il mis quelques semaines avant de s'en rendre compte. Ne supportant pas son absence, il décida de revendre sa maison et de s'acheter un petit appartement, à quelques mètres de la boutique de fleurs. Mani aimait son petit-fils et ce fut tout naturellement qu'elle lui céda le magasin, incluant dans son testament la chance qu'elle avait pu avoir qu'il soit présent pour ces derniers mois. Adrian fut complètement anéantis mais c'était avant qu'il rencontre Camille. Une jeune française installée à White Oak Station depuis quelques années, une étudiante qui le prit pour un gros con. Alors qu'il était au plus mal, elle profita de la situation pour se rapprocher d'Adrian. Lui, bonne poire voyant en elle une issue de secours, il s'attacha rapidement à la belle brune. Étonnant lui qui avait un faible pour les blondes. Elle le faisait rêver, ils essayaient même d'avoir un enfant. Lui trop naïf l'aimait profondément, il aurait donné n'importe quoi pour elle, il était prêt à tout. Ce qu'il ignorait, c'est que Camille avait une double vie et si elle était avec Adrian, c'était uniquement pour lui soutirer un bon paquet d'argent. Elle jouait avec ses sentiments pour arriver à ses fins. En réalité, elle avait déjà un fiancé et n'hésitait pas à le tromper à la moindre occasion.

Il y a un an et demi, Camille sorti de sa vie et Adrian tira définitivement un trait sur les femmes. Mieux vaut être tout seul que mal accompagné. Complètement dévasté, il touchait le fond. Il hésita même à revendre la boutique de Mani et de repartir vivre à Londres. Heureusement qu'à ce moment là, une jeune blondinette pointa le bout de son nez, postulant alors à l'annonce. Sans l'arrivée de Sólveig, Adrian serait reparti. Cette petite était donc la raison de sa présence ici. Allez savoir pourquoi il était resté, certainement pour les beaux yeux de Sólveig ? En fait, son arrivé n'était qu'un prétexte pour rester, il était là depuis quelques années et avait commencé à se construire ici, il ne se voyait pas tout refaire autre part. Même si les souvenirs de Mani et Camille étaient encore omniprésent, il ne voulait pas partir.

Pas toujours très aimable, Adrian se referme petit à petit sur lui même. Il n'est plus ce garçon si joyeux, si impulsif et si attachant. Inconsciemment, il a perdu tout espoir de pouvoir être heureux un jour. Il devient ronchon et ne manque pas de le faire savoir.

The End