Il fallait que je le dise à quelqu'un. Je ne l'avais encore dis à personne et si je ne partage pas ça, je sens que je vais le dire à quelqu'un que je ne voudrais pas, genre un passant, comme ça, dans la rue. Vous l'avez compris, je commence à péter les plombs.
J'avais donc envoyez un message à Jolene, au départ une amie d'Enzo qui est ensuite devenue également la mienne. Cette femme est tout simplement la personne que je respecte le plus dans cette ville. Faut avouer qu'elle n'a pas une vie super facile côté sentimental, elle n'aime pas son fiancé et à vrai dire, peu de gens ne savent pas c'est un mariage arrangé. Je ne sais pas comment j'aurais réagi si mes parents m'avaient fiancé à un homme contre mon gué. Joshua n'est pas mal mais si les sentiments ne sont pas là, il ne peut rien se passer. Mais bon, elle rayonne dans son travail, oui, c'est elle qui est à la tête de la marque de robe de bal et de mariée "Belli&Sario". J'ai totalement confiance en elle, c'est pour ça que je lui dirais à elle, à elle seule, du moins pour l'instant.
Dix-sept heures, on sonna, ça devait être Jolene. Je me précipitais à la porte et l'ouvris en lui souriant: "Salut ! Entre..."

hew, how are you ?

Ce soir, j'avais rendez-vous chez Hope. Nous nous connaissons depuis un petit moment, maintenant. C'est surtout grâce à Enzo que nous sommes devenues copines. Quand Tamara était encore en ville, on se faisait des sorties de « couple », tous les quatre. C'était le bon temps. Le temps où jamais on n'aurait cru que la copine d'Enzo finirait par prendre la poudre d'escampette sur un coup de tête. Après ma journée de boulot, je me rendis directement chez le traiteur pour prendre les commandes que j'avais fait. En arrivant à la maison, je rangea la nourriture dans le frigo et mit une note sur le comptoir « Partie manger à l'extérieur. Appel-moi s'il y a quoi que ce soit. Jo ». Je me changea donc et quitta les lieux. Je me dirigea assez rapidement chez Hope. Je ne voulais pas être en retard ni la faire attendre trop longtemps. Au téléphone, elle semblait impatiente de me dire quelque chose... J'arrivai donc à sa porte à dix sept heure précise et toqua. Elle vint m'ouvrir, le sourire aux lèvres. « Hé, coucou ! » dis-je avant d'entrer dans sa demeure et lui faire la bise.