Mila et Apolline se connaissent depuis le lycée. L'histoire de leur rencontre est banale : elles sont tombées dans la même classe, se sont assises à côté le premier jour et ne se sont plus quittées depuis. En effet, il fut facile de s'aimer au vue de leurs nombreux points communs et goûts qu'elles partageaient. Du coup, en plus du lycée elles traînaient toujours ensembles, elles deux ou avec d'autres personnes comme Francis le voisin de Mila. Plus la fin du lycée approchaient et plus les deux comparses envisageaient de s'installer ensemble pour le passage à l'université, et l'occasion se présenta lorsque la grand-mère maternelle de Mila décéda, laissant derrière elle une grande maison à la campagne ! Voyant ça comme un signe du destin et passant le côté glauque de la situation, les trois amis y ont emménagé sans plus de cérémonie, et cela fait maintenant quatre ans qu'ils y cohabitent. Et comme si c'était possible, Apolline et Mila se sont encore plus rapprochées l'une de l'autre et sont littéralement inséparables.

Bien qu'Apolline connaisse Daphné depuis moins longtemps que Mila, elle la considère aussi comme sa meilleure amie et c'est réciproque. Mais avec leurs deux caractères combinés, leur amitié est plus qu'évidente, surtout qu'Apolline compte sur Daphné pour avoir plein d'enfants à chouchouter ! Et la blonde a aussi décidé qu'elle sera le premier nom que Daphné citera dans sa page des remerciements de son livre – bon, d'accord, peut-être après Francis – mais dans tous les cas c'est sa première supportrice, et il n'est pas rare qu'elles passent plusieurs heures ensembles à travailler sur les personnages de la brune ou sur bouts d'histoires. Et même si Apolline peut avoir beaucoup d'idées loufoques, Daphné lui en est très reconnaissante de ses investissements.

Au début, ils ne s'aimaient pas trop, Lucas et Apolline... Pour ne pas dire pas du tout, en fait. D'après elle, Lucas avait la vie plutôt facile : la colocation lui avait ouvert ses portes car c'était le cousin de Francis, il n'avait pas à travailler grâce à l'héritage de son père et il en profitait un peu trop à sortir presque tous les soirs pour découvrir la ville. Mais elle s'est calmé, car elle n'est pas de nature mauvaise et qu'il ne faisait rien de mal à part profiter de la vie, comme tout le monde. Et aussi parce que Mila venait d'instaurer la règle du fondant au chocolat pour les disputes et qu'elle ne savait pas les faire, n'avait pas assez d'argent pour financer l'opération ou se faire renvoyer de la coloc' et qu'elle ne voulait surtout pas retourner chez elle. Lucas aussi a fait des efforts, pour qu'ils apprennent à se connaître et ça a finalement payé : ils sont devenus amis ! Et puisque partager l'intimité d'une personne pousse les relations à s'approfondir, ils sont devenus meilleurs amis, avec le temps. Apolline est d'ailleurs la première personne vers qui Lucas se tourne s'il a besoin de quelque chose, avant son cousin, c'est quelque chose !

Rencontrés par le biais de Mila, Francis et Apolline ont plutôt bien accroché. Mais très bien, en fait, car ils sont sortis brièvement ensemble à l'époque du lycée, avant qu'Apolline ne rencontre quelqu'un d'autre et décide que c'était trop bizarre de sortir avec Francis. Cela ne lui a pas brisé le coeur, puisqu'il partageait entièrement l'avis de la blonde.  Ils sont donc restés de très bon amis, et n'ont pas trouvé cela dérangeant d'emménager sous le même toit. Au contrainte, la facture de téléphone s'en portera mieux ! Car Francis est devenu la tête pensante de la jeune femme lorsqu'elle n'arrivait pas à faire quelque chose de correct, selon elle. Et rapidement, la réciprocité de la chose s'est installée, et les deux comparses sont aujourd'hui un pilier l'un pour l'autre.

Non ergo erunt homines deliciis diffluentes audiendi, si quando de amicitia, quam nec usu nec ratione habent cognitam, disputabunt. Nam quis est, pro deorum fidem atque hominum! qui velit, ut neque diligat quemquam nec ipse ab ullo diligatur, circumfluere omnibus copiis atque in omnium rerum abundantia vivere? Haec enim est tyrannorum vita nimirum, in qua nulla fides, nulla caritas, nulla stabilis benevolentiae potest esse fiducia, omnia semper suspecta atque sollicita, nullus locus amicitiae.

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