Qu'est-ce que je fais ici hein? Je m'étais promis de ne pas revenir ici quand j'étais désespérer mais quand je voulais m'amuser. Hors là, je veux juste tout oublier. Je veux oublier ce qui s'est passé avec Orchid. Alors, je suis là, assis dans un coin du squat, une bière à la main, attendant que l'homme assis à ma droite me passe le join. Ce soir, j'aurais surement recours aux petites pilules magiques afin de vraiment tout oublier. Les yeux fermer, la tête contre le mur, j'essaye de ne pas pensé à cette soirée. Mais, à chaque fois que mes yeux se ferment, ce n'est pas mon meilleur ami que je vois, c'est une toute autre personne. Mike.. Pourquoi je pense à lui hein? Pourquoi je pense aux soirées que l'on a passé ensemble? Pourquoi je pense à son corps près du mien.. Pourquoi je pense au contact de sa peau lorsque qu'il me passe un join ou une bière? Pourquoi je pense à son sourire radieux et les traits de son visage qui s'accentuent lorsque qu'il se met à rire? Je secoue la tête, essayant de faire partir toutes ses pensées de ma tête. Ouvrant les yeux, je dirige la bière à mes lèvres, buvant un peu de la boisson. "Hey" Je tourne la tête vers l'homme assit à côté de moi qui me tend le join. Je lui fais un sourire et le prend. C'est qui lui déjà? Je sais qu'il m'a dit son prénom au début de la soirée, mais j'en avais clairement rien à foutre. Même s'il est pas mal et gay, il ne m'intéresse pas. C'est un blond tatoué qui m'intéresse ou un tatoué aux cheveux noir. C'est eux qui m'intéressent, et rien qu'eux. Tirant sur le join, je regarde en face de moi et voit sa silhouette s'avancer dans ma direction. C'est une blague, c'est ça? Qu'est-ce qu'il fait là? Ca fait une semaine qu'il n'est pas venu ici. Je pensais ne pas le revoir ici avant un bon moment. Peut être qu'il a été occupé cette semaine, bien trop occupé avec sa petite amie. Jaloux? Non, ce n'est pas de la jalousie. Ou peut être que si. Je ne sais pas. Il me plait, c'est vrai, mais est-ce que je l'aime? Non, je ne l'aime pas. Enfin, je ne crois pas. Je sais pas où j'en suis au fait. Mais, je n'ai envie de parler à personne ce soir, et encore moins à lui. Je le regarde quand même s'avancer, les mains dans les poches. Je le scrute, admirant chaque partie de son corps. Qu'est-ce qu'il est beau. Même trop beau, il m'énerve. Il m'énerve d'être aussi sexy, d'être aussi attirant alors qu'il est hétéro. Une petite tape sur l'épaule. Je tourne la tête et vois que c'est l'homme qui me réclame le join, qu'il a payé d'ailleurs. Je lui rend, ne voulant pas rester là. Je finis ma bière d'une traite, pose la bouteille contre le mur et me lève, voulant m'enfuir. Je marche entre les gens, essayant d'éviter Mike, mais une femme me pousse contre lui. Elle s'excuse. Je lui fais un petit sourire, signe que je ne l'avais pas pris mal et que cela arrivait. Je tournais ensuite la tête et me retrouvais nez-à-nez avec Mike. J'encrais mon regard dans le sien pendant quelques secondes avant de baisser les yeux. Il m'avait éviter pendant toute une semaine, ne répondant à aucun de mes sms, aucun de mes appels, alors je ne vois pas pourquoi je devrais lui parler. Je devrais continuer ma route. - Salut. ce mot sort presque inconsciemment de ma bouche. Je soupire et en un coup de vent, je repars en direction de la sortie. S'il ma évité tout ce temps, il ne voudra surement pas me parler aujourd'hui. Arriver à la porte de sortie, je ferme ma veste car dehors, il fait un peu froid, je le sais. Je sors et me colle au mur du hangar où s'est installé le squat. Je fouille dans la poche de ma veste et en sors mon paquet de clopes. Parfois, je devrais vraiment rester chez moi.

and you don’t know, and you never know.

jake ∞ mike

Un soupire s’échappe de ta bouche. Tes pas t’ont mené jusqu’ici. Pourquoi ? Comment ? Que viens-tu faire dans cet endroit que tu avais décidé d’arrêter de fréquenter ? Tu ne sais pas. Tu ne sais plus. Tu sens ton portable qui vibre. Beaucoup. Un appel. Aurore, sûrement. Aurore qui se demande où tu es en ce moment. Aurore qui doit vouloir savoir si tu es en colère parce qu’elle a annulé votre soirée. Aurore qui doit certainement penser que tu vas la tromper. Mais tu n’es pas comme ça. Tu n’es pas ce genre de mec. Pas du tout. Et tu refuses de le devenir. De la blesser. De voir ses yeux emplis de larmes. De voir son sourire se faner. Non, tu ne veux pas voir ça. Tu ne peux pas. Alors pourquoi tu continues de marcher ? Pourquoi tu ne fais pas marche arrière, et vas chez elle ? Parce que tu sais qu’il sera là. Tu sais qu’il y sera, une bière ou un joint à la main, en train de prendre une goulée du liquide, ou de laisser échapper la fumée. Tu le sais, qu’il sera là, en train de rigoler avec un mec, plus ou moins bourré, dans le même état que lui. Tu sais qu’il attendra de se faire sauter dessus, que quelqu’un l’embrasse sauvagement, avant qu’ils aillent à l’hôtel le plus proche. Ou la ruelle sombre la plus proche, cela dépendra si l’envie est plus ou moins pressante. Tes sourcils se froncent. Tu espères que tu n’arriveras pas à ce moment là. A ce moment où il sera plaqué contre le mur, un autre homme collé contre lui, lui dévorant les lèvres avec envie et désir. Tu fermes les yeux, inspires, expires. Pourquoi tu penses à ça, encore ? Pourquoi tu as toujours eu envie de buter les mecs qui s’approchaient d’un peu trop près de Jake ? T’en sais rien. Et tu t’en fous. Tu ne veux pas savoir. Tu ne veux même pas chercher à savoir, en fait. Alors tu reprends ton portable. Tu appelles ta copine. Tu lui expliques tu as des affaires à régler à quelqu’un. Elle dit qu’elle comprend. Elle s’excuse encore, elle ne voulait pas te blesser, mais elle avait trop de travail à faire pour la semaine, juste trop pour pouvoir te voir. Tu dis que ce n’est pas grave, tu ne lui en veux pas. Mais si, tu lui en veux. Bien sûr que tu lui en veux. Bien sûr que tu aurais préféré être chez elle, à ne penser qu’à elle, à son corps de femme. Et non pas à lui. A cet homme, ce tatoué, ce brun. Ce putain d’homme qui commence à prendre de plus en plus de place de ta tête. Tu te dis que ça commence à suffire. Qu’il faut que ça s’arrête, et très vite. Très, très vite. Et pourtant, tu continues d’avancer. Encore et toujours. Tu l’aperçois enfin, à travers les gens. Il prend un joint, donne l’argent à un mec à coté de lui. Ah, il a encore demandé à quelqu’un. Il ne changera jamais, hein. Et cette idée te fait sourire. Sourire que tu effaces bien vite de ton visage. Mais tu le vois, quand il t’aperçoit, qu’il se lève, et qu’il part. Comme s’il voulait te fuir. Pourquoi ? Pourquoi voudrait-il te fuir ? Tu ne comprends pas. Puis, une petite voix dans ta tête, te dit que tu l’as bien cherché, à pas lui répondre. Ah, oui. C’est vrai. Tu n’as répondu à aucun de ses sms, à aucun de ses appels. Soit parce que tu ne voulais pas. Soit parce que tu oubliais. Ou parce que tu étais avec Aurore lorsqu’il t’appelait. Et jamais tu ne lui as expliqué pourquoi, comment. Rien. Que dalle. Mais tu le laisses faire. Tu le laisses partir. C’est sûrement mieux ainsi. Tu en es certain. Pourtant, une femme en décide autrement, et le pousse, -sans faire attention ou parce qu’elle est trop bourré-, sur toi. Il te percute un peu, mais tu es costaud, tu restes debout avec ton long manteau bleu marine fermé. Tu l’entends te saluer en se retournant contre toi, et il repart aussi vite qu’il est venu. Un coup de vent, et hop. Et toi, tu restes là, debout. Au milieu des gens qui s’activent. Qui boivent, qui fument. Tu attends. Et quand tu entends ton portable vibrer, tu sais que c’est elle. Qu’elle va te demander si vous faites un truc ensemble ce week-end. Alors tu te retournes, et tu cours vers lui, pour le rattraper. Tu arrives à le distinguer parmi les personnes, tu ne connais que trop bien sa silhouette. Tu lui attrapes le bras, et, essoufflé, tu le forces à se retourner. Tu n’as couru que quelques mètres, mais tu as l’impression d’avoir couru le marathon. En tout cas, ton cœur en a l’impression. « … Salut, Jake. »

Mais qu'est-ce qui m'a pris de fuir comme ça? C'est tellement lâche. Mais, j'aurais pu faire quoi d'autres? Me confronter à lui et lui dire que je lui en voulais de me zapper comme ça ou bien faire comme si de rien était? Non ce n'était pas mon genre. Je préférais tout garder pour moi, surtout quand il était question de mes proches. Je suis déçu, c'est normal. Ce n'est pas parce qu'il a une petite amie qu'il ne doit pas te donner signe de vie pendant une semaine. Et si je lui faisais ça moi, comment réagirait-il hein? Mal surement. Comme moi. Après l'avoir vaguement saluer, je partis en direction de la sortie. Mais, il me rattrapa, me tenant le bras. Je me tournes vers lui, encrant mon regard dans le sien. Qu'est-ce qu'il veut? hein? Il me salut. Il m'a rattrapé pour ça? Vraiment? Je soupire, me détachant de son emprise. - Content de voir que tu es encore en vie. dis-je sèchement, une phrase qui ressemblait tellement à un reproche. - Mais, je vais fumer. ajoutais-je avant de sortir dehors. Je n'allais pas non plus rester comme un con devant lui. J'allume ma clope, regardant autour de moi. Il m'a suivit. Tout serrait tellement plus facile s'il ne l'aurait pas fait. Je n'ai pas envie de le regarder. Je tire sur ma clope, faisant comme s'il n'était pas là. Qu'il retourne avec sa copine et qu'il ne me prenne pas la tête. Peut être bien, peut être bien qu'un peu de jalousie s'était emparé de moi. Ce soir, j'ai juste envie d'oublier. Je ne veux pas me poser des questions sur ce que représente les battements de mon cœur lorsque qu'il est près de moi. D'ailleurs, j'ai une petite idée pour oublier. Un sourire aux lèvres, je vois un mec marchait, les mains dans les poches. Je le connais bien. Il a toujours de bonnes choses sur lui. Je marche jusqu'à lui, laissant Mike seule pendant quelques minutes. Je le salue puis l'embrasse sans qu'il ai le temps de s'en rendre compte. Il est bi alors, il ne me rejettera pas. Lors de se baiser, j'en profite pour passer ma main dans sa poche et lui volait son sachet. Je le met dans ma poche et me recule. Je lui fais un clin d'œil et retourne vers Mike, le laissant un peu au dépourvu. Il ne devait pas avoir comprit pourquoi j'avais fait ça. Il reparti ensuite. Je me reposais contre le mur et fouillais dans ma poche, trouvant le sachet. Il y avait une bonne dose de shit là-dedans. De quoi, me faire perdre la tête et passer une soirée dont je n'aurais aucun souvenirs le lendemain. Je me tourne vers Mike qui est toujours là. Il a tout vu. Mais peu importe, ça ne changera pas sa vie.

and you don’t know, and you never know.

jake ∞ mike

Tu fronces les sourcils. Tu as bien entendu ce ton sec qu’il vient d’aborder. Oh oui. Remarque, n’est-ce pas normal qu’il t’en veuille ? Si, bien sûr que si. Et il te le fait bien comprendre. Et il a raison. Même si tu l’avais déjà compris, mieux vaut-il qu’il te l’explique à sa manière, pour que tu sois sûr de ce que tu pensais. Et maintenant, c’est fait. C’est certain, qu’il t’en veut, qu’il est rancunier. Tu l’as zappé comme s’il n’était qu’une de ses filles parmi tant d’autre. Normal qu’il soit en colère. Tout à fait normal. Mais, qu’il aille embrasser ce mec, devant toi, bien devant tes yeux, ça, non. Tu tournes la tête, tu ne veux pas voir ça. Vraiment pas. Ca te dégoute, dans un sens. Tu es pourtant habitué. Tu le sais, qu’il est comme ça, Jake. Qu’il aime les hommes. Qu’il aime les parties de jambes en l’air d’un soir, avec n’importe qui. Tu le sais. Et pourtant, ça te dégoute. Ca te dégoute de savoir que chaque nuit que toi tu passes avec elle, ta petite amie, lui il se fait quelqu’un de différent chaque soir. Quelqu’un que tu ne connais pas. Que tu ne connaîtras certainement jamais. Et ça te fout en rogne. Ca te dégoute, te dépite. T’aimerais qu’il ait une relation stable, comme ça au moins ce serait moins compliqué pour toi. Qu’il ait un vrai petit ami, qui prendrait soin de lui, qui l’empêcherait d’aller voir ailleurs tous les soirs. Qui le garderait bien au chaud à la maison. Au pire, même son meilleur ami ferait l’affaire. Tant qu’il t’empêche de voir ce misérable spectacle de Jake allant embrasser n’importe qui pour prendre de la putain de drogue, n’importe qui te conviendrait. Tu serres les dents, les poings. C’est pourtant un spectacle que tu as l’habitude de voir, mais aujourd’hui, tu ne sais pas, c’est différent. Peut être parce que cela fait longtemps que tu ne l’as pas vu, peut être parce que tu te prends trop la tête avec ton cerveau qui semble marcher à l’envers. Tu ne sais pas. Mais dans tous les cas, tu n’aimes pas ça. Tu aimerais lui faire comprendre qu’il faut qu’il arrête d’embrasser des hommes comme ça, tout le temps, qu’il aille se trouver une vrai petite copine, ou dans son cas, un vrai petit copain. Peut importe. Mais qu’il arrête de faire n’importe quoi avec n’importe qui. Dans tous les cas, tu le fixes lorsqu’il revient vers toi, avec un paquet de shit. Un gros truc, qui risque de le mettre dans un état vraiment lamentable s’il prend tout ça. Tu devrais t’en foutre, c’est pas censé être ton problème. Mais toi aussi, avant, t’en prenais de cette merde. Toi aussi avant tu te mettais minable quand tu n’avais pas à travailler le lendemain matin, ou quand tu n’avais pas à voir quelqu’un, comme Aurore à tout hasard. Mais maintenant, tu as arrêté. Parce qu’elle te l’a demandé. Elle n’est pas conne, Aurore. Elle le savait que tu continuais à prendre ces trucs là. Et elle détestait ça. Alors un jour, elle te l’avait demandé, comme ça, au détour d’un dîner dans un petit restau. Si tu ne pouvais pas arrêter. Si tu ne pouvais pas faire un effort pour elle. Et tu lui avais promis. Depuis, t’y touchais plus. Tu fumais, buvais. Mais plus ça. Plus ce truc qui te tuait tellement que tu te souvenais vraiment plus de ta soirée. Et savoir que Jake se mettrait dans le même état que toi auparavant, tu ne sais pas, mais... Non, juste non. Tu ne veux pas. Peut être que c’est pour ça que tu viens de prendre son paquet de shit des mains. Peut être que aussi que c’est pour ça que tu viens de le plaquer contre le mur, tes mains au dessus de ses épaules, lui interdisant toute fuite. Tu froncés les sourcils, tes dents s’enfoncent dans ta lèvres inférieure. Tu louches sur ses lèvres. Tu t’incrustes dans ses yeux. Tu ne dois pas y penser. Tu dois refréner cette pulsion qui coule dans ton sang, qui fait battre ton cœur à tout rompre. Tu dois te retenir, absolument. Tu ne dois pas céder. Pour toi. Pour Aurore. Pour Jake. Mais surtout pour ton cerveau qui, tu l’espères, se remettra à marcher normalement une fois que votre entrevu sera terminée. « Jake, bordel. Arrête de foutre la merde dans ma tête. » Oh non. Ce n’est pas ça que tu voulais dire. Vraiment. « Jake, putain de merde. Arrête d’aller embrasser n’importe quel mec juste parce qu’ils ont de la merde qui te ferait du bien. » Tout en parlant, tu te rapproches peu à peu de lui, de ses lèvres, sans t’en rendre compte. Mais tu te stoppes lorsque vous êtes à une telle distance qu’il peut sentir ton souffle sur ses lèvres, sur sa peau. Mais tu ne te recules pas pour autant. Tu ancres ton regard dans le sien, lui disant que tu es sérieux, vraiment sérieux. Espérant surtout aussi qu’il n’est pas fait attention à ta première phrase. Sinon, tu seras dans la merde, et pour de bon cette fois-ci.

Qu'est-ce qui lui arrive à celui-là hein? Depuis quand il se permet de prendre mon sachet comme ça. Quoi? Est-ce que j'ai bien entendu ce qui vient de me dire? Je fous la merde dans sa tête? En quoi je fous la merde dans sa tête?! Il se fou de ma gueule. C'est lui qui me rend dingue avec ses conneries là. Il m'évite pendant une semaine et maintenant, il revient, comme si de rien était. J'essaye de reprendre mon sachet mais il me colle au mur. C'est quoi son problème? Donne moi ça et retourne à ta petite vie, merde. J'essaye de me sortir de cette position, mais non. Il a les mains sur mes épaules, m'empêchant de partir. Je baisse mon regard sur sa lèvre qu'il mordille. On peut m'expliquer là? Il vient de me dire quoi faire? Je fais ce que je veux et c'est pas lui qui va me dire ce que j'ai à faire. Si j'ai envie d'embrasser un mec pour lui prendre du shit, je le fais, c'est tout. Puis, qu'est-ce que ça peut lui foutre à lui que je me drogue et que je me souvienne pas de ma soirée, hein? Je souffle, voyant que je ne peux pas partir.-  Lâche moi ! T'es pas mon père. Même mon père ne m'a jamais dit ça. Parce que personne ne se permet de me dire ce que j'ai à faire ou non. Il devrait le savoir. Pourquoi il se rapproche comme ça de moi? Et pourquoi j'ai terriblement envie de l'embrasser? Je sens son souffle contre mes lèvres. Putain, il fait chier. Je ne le quitte pas des yeux. Il a vraiment l'air sérieux, mais c'est pas pour autant que je vais lui obéir. Je colle mes lèvres aux siennes et l'embarque dans un baiser plus que passionné. Je met mes bras autour de son cou et entre ma langue dans sa bouche, ne lui laissant pas d'autres choix que d'approfondir le baiser. Pourquoi j'aime tant ce contact? Ca m'énerve vraiment. Il m'attire, aujourd'hui beaucoup plus que les autres jours. Je me recule un peu, n'ayant presque plus de souffle. Je le regarde reprendre une respiration normale. Je détache mes bras et pose mes mains sur son torse. - Retournes avec ta copine Mike. murmurais-je avant de le pousser à l'aide de mes bras. Je sors de ma position et m'apprête à retourner dans le squat quand je me rappelle qu'il a mon sachet. Je ne compte pas continuer ma soirée sans ça. Je me retourne vers lui et prend le sachet de ses mains avant de le mettre dans ma poche. - Au fait, je ne fous pas la merde dans ta tête, c'est toi qui le fais. dis-je en encrant mon regard dans le sien. Je pensais avoir compris pourquoi il avait dit cette phrase, mais je n'avais pas envie de chercher plus loin. Il avait une copine et il devait retourner vers elle. C'était le mieux à faire. Je retournais dans le squat et me dirigeais vers le petit bar qu'il y avait. Je fouillais dans ma poche et sortis mon portefeuille où il y avait mon argent. Je donnais le sachet au mec qui se trouvait à côté de moi qui compris vite ce que j'attendais de lui. Il fit une ligne et me laissa la snifer à l'aide du billet que j'avais sorti. Je penchais la tête en arrière, sentant mon esprit déraillé directement. Je passais ma main sous mon nez, enlevant la poudre que j'avais sur le nez. Je laissais le gas seul, lui laissant le reste du sachet. Je marchais jusqu'à un mur où je me collais. Je regardais les gens dansaient et vit un mec s'approchait de moi. Plutôt pas mal, enfin je crois. Il vint vers moi avec un sourire, lui aussi avait l'air dans un sale état. Il se colla à moi et déposa des baisers sur mon cou. Je le laissais faire, un sourire aux lèvres. Je posais ma main sur sa nuque et baissais le regard pour regarder la salle. Je croisais le regard de Mike qui me surveillait. Il aurait dût partir, comme je lui avais dit. Peu importe, je ne suis pas en état de lui faire la leçon. Je me sens merveilleusement bien et je risque de passer une bonne soirée avec ce gas, si tout se passe bien.

and you don’t know, and you never know.

jake ∞ mike

Pas son père ? Ce ton qu’il aborde avec toi, et encore plus les mots qu’il prononce te donne l’envie de te reculer, et de t’en aller, tout de suite, rapidement. Et de ne jamais revenir ici, de ne jamais le contacter. Heureusement, que tu n’es pas son père. Vu comment tu as été éduqué tu ne l’aurais jamais laissé devenir ce qu’il est maintenant, certainement. En tout cas, certainement pas concernant les drogues, c’est sûr. Mais effectivement, ce n’est plus ton problème. Alors repars, fait demi tour, va voir Aurore en lui disant qu’un de tes amis fout sa vie en l’air et que tu n’en as plus rien à foutre. Tu sais que c’est le meilleur à faire, tu sais que c’est ce que tu dois faire. Alors pourquoi tu ne repousses pas Jake lorsque tu sens ses lèvres sur les tiennes ? Pourquoi tu le laisses totalement faire lorsqu’il t’embrasser passionnément, fougueusement, et que toi, tu réponds presque à son baiser ? Et pourquoi tu ne t’en vas pas tout de suite dès que votre baiser est terminé ? Parce que tu as envie de lui. Tu le sais. C’est devenu tellement évident, après ce baiser. C’est pour ça, que tu ne voulais pas l’embrasser. C’est pour ça que tu ne voulais pas le voir. Pas maintenant, pas tout de suite. Et pourtant tu ne pouvais plus te retenir de n’avoir plus aucune nouvelle, alors tu es venu ici. En espérant le voir. Et effectivement, il est là. Et depuis, tu restes là. Tu n’as toujours pas bougé, depuis que tu l’as rattrapé. Vous êtes toujours au même endroit. Ce qui change, ce baiser échangé. Ce sachet de shit dans ta main. Et la phrase, plus que vraie et durement réelle, de Jake. Tu devrais l’écouter, pour une fois. Juste retourner avec ta copine. Juste repartir pour aller chez Aurore, et dormir tranquillement à ses cotés, tout en veillant sur elle. C’est tout ce que tu devrais faire. Mais tu ne l’écoutes pas. Tu t’en fous presque, en fait. Tu as même oublié le fait qu’il t’ait dit que tu n’étais pas son père. Tu as tout oublié, jusqu’au fait que tu as une copine, effectivement. Une copine envers qui tu as des engagements, des obligations que tu t’es toujours obligé à respecter. Mais là, tu ne sais pas. Il y a eu comme un « beug » dans ton cerveau. Tu ne réagis même pas lorsqu’il te pousse pour sortir de ton emprisonnement. Tu ne réagis pas non-plus lorsqu’il te prend la drogue des mains. Tu la laisses la sniffer, en faire ce que bon lui semble. Juste le temps de te remettre. De te remettre de tout ce qui vient de se passer. Tu touches tes lèvres du bout des doigts, et tu déglutis. Un « putain de merde » très joli te vient en tête. Tu t’auto-insultes. Tu n’en reviens pas, de ta connerie. De l’avoir laissé t’embrasser, alors que tu avais parfaitement compris que cela te mènerait à ta perte, mais surtout au fait que tu ne puisses plus cacher ce que tu voulais vraiment. Ce mec, ce brun, ce tatoué, il t’attire. Comme un aimant. Un putain d’aimant, tout simplement. Tu auras beau toujours vouloir l’ignorer, vouloir te faire croire à toi-même que tu t’en fiches de lui, tu finiras toujours par t’inquiéter, par te demander ce qu’il fait, mais surtout, avec qui il le fait. Tu te mords la lèvre inférieure. Tu te détestes. Tu te détestes pour ne pas l’avoir repoussé tout de suite. Tu te détestes pour avoir presque répondu à son baiser. Tu te détestes pour ne pas avoir de remord envers Aurore. Mais, par-dessus tout, tu te détestes de ne pas avoir détesté ce baiser. Oh que non. Bien au contraire. Tu l’as adoré. Et ça, tu ne peux pas le nier. C’est trop tard. Ton corps te le rappelle bien trop qu’il a adoré ça. Que c’était grisant. Excitant. Tes lèvres te picotent, elles en veulent plus. Elles en veulent d’autres. Mais tu n’as pas le droit. Tu ne dois pas céder. Tu as envie de partir, maintenant, tout de suite. De rentre chez toi, et de boire. De tout oublier de cette soirée. De faire comme si rien n’était arrivé. Rien du tout. Pas de baiser, pas d’envie d’en avoir plus, rien, rien du tout. Mais tu vois Jake qui recommence avec un autre mec, qui est dans un aussi mauvais état que lui. Et non, décidemment, ni ta tête, ni ton corps n’accepte que tu partes à cet instant. Tu ne peux pas faire comme si tu ne voyais rien. Et tu peux encore faire comme si cela ne te faisait rien. De le voir se faire embrasser par un autre, alors qu’il n’y avait même pas une dizaine de minute, c’était toi, qui l’embrassait. Et puis sa dernière phrase résonne dans ta tête. Au fond, il avait bien capté ta première phrase. Dommage pour toi. Mais heureusement, car d’un coté, il ne semblait pas s’en formaliser. Tant mieux. Et puis, si tu ne veux pas foutre la merde dans ta tête, alors tu ne dois pas réfléchir, c’est ça ? Juste te laisser aller à ce que tu veux, à ce que ton corps et ton cœur désirent, non ? Une femme passe devant toi, deux mélanges d’alcools différents à la main. Tu les prends tous les deux, les bois d’une traite, la remerciant d’un simple baiser papillon sur ses lèvres colorés par le gloss. Et comme tu sais que ces deux liquides ne suffiront pas à t’empêcher de réfléchir assez, tu vas commander en plus quelques vodka, whisky, et bières. Il t’en faut beaucoup pour être totalement saoul et ne pas te souvenir de ta soirée. Mais juste quelques boissons en plus t’aideront juste à ne pas trop te prendre la tête. C’est tout ce que tu souhaites. Pas oublier ta soirée, et ne pas en avoir profité, mais juste, ne pas réfléchir. Surtout après ce baiser. Alors tu bois, jusqu’à ce ta tête te tourne un peu, mais très légèrement. Puis, quand c’est passé, c’est bon. Tu sais que tu ne te formaliseras pas de ce qui n’est pas essentiel. Tu sais que tu fais le jouer à l’instinct, à l’envie, au désir, dorénavant. Et tu commences par aller virer ce mec qui était descendu un peu trop bas, et qui avait déposé trop de baiser sur Jake, à ton goût. « Dégage, il est à moi. » Tu ne mesures pas non-plus tes paroles, ce que tu dis, ce qui pourrait être interpréter différemment de la manière dont tu le dis. Ce qui pourrait fâcher, blesser, indigner. Mais tu t’en fous, ta tête s’en fout. Elle est au repos, elle veut juste que tu t’amuses désormais, que tu fasses comme tu le sens. Que tu assouvisses, peut être, un désir trop longtemps garder au fond de toi concernant le brun ? Oui, ta tête veut ça, vraiment. Autant que ton cœur qui commence à se taper un sprint vu la proximité que tu as avec le tatoué. Autant dire une proximité intime. Mais tu t’en fous, t’en as rien à faire. Tu plonges juste tes yeux dans les siens. Tu le fixes, le scrutes. Tu vois ses pupilles dilatées, signe qu’il n’est vraiment plus clean. Et ça encore, tu t’en fiches. Tu te dis que, comme ça, si jamais tu fais une connerie que tu regretteras le lendemain, et bien peut être qu’il ne s’en rappellera plus. Et tu pourras faire comme si rien ne s’était passé. Mais tu dis juste à ta conscience et à ta tête de se la fermer. Tu agrippes fermement les cheveux de Jake à l’arrière de sa nuque, et mets ta main sur sa mâchoire. Tu lui fais lever la tête, légèrement, et l’embrasse à pleine bouche, ta langue venant immédiatement rencontrer sa jumelle. Le baiser est d’abord langoureux, puis se fait de plus en plus passionné et sauvage, tes dents venant mordiller sa lèvre inférieure, puis supérieur. Ta tête refuse de comprendre ce qui se passe, mais ton corps le comprend, tous tes sens le comprend.

Tout aurait été plus simple si je serrais parti dès le moment où je l'avais vu. Ou s'il serrait parti lui aussi. Il me rend fou. Il m'énerve. Mais, m'excite en même temps. Je peux pas ignorer le baiser que l'on a partagé. C'était magique. Mais, je veux l'oublier. Même si j'ai du mal. Je veux passer la soirée avec un autre mec qui me ferra passer une nuit d'extase. J'avais snifer une ligne qui commençait à faire effet. Collé au mur, je laissais ce mec s'occuper de la peau de mon cou. Il pouvait faire ce qu'il voulait, ça ne me gênait pas. Il pouvait bien me prendre là que ça ne me ferrait rien. De toute façon, demain matin j'aurais tout oublier. Je profitais de ses lèvres sur ma peau qui me donnait quelques frissons. Je vis Mike mais, je tournais le regard, essayant d'oublier sa présence. Mais, à chacun des baisers de ce mec que je ne connaissais même pas, j'imaginais Mike me le faire. J'avais envie de sentir ses lèvres contre ma peau, contre mes lèvres. Je voulais le sentir en moi et qu'il me fasse passer la plus belle nuit de ma vie. Je secouais légèrement la tête, essayant d'oublier. Je ne pensais vraiment pas qu'il soit capable de dégager le gas qui était contre moi. Je n'avais pourtant rien dit. Je l'avais laissé faire. C'est ce que je voulais, qu'il me montre qu'il avait envie de moi. Parce que, putain, moi aussi j'en avais envie. Je le désirais et il devait bien l'avoir vu un jour. Même un aveugle pouvait le voir. C'était peut être pour ça qu'il m'avait évité pendant une semaine. Peu importe, j'ai pas envie de penser à ça maintenant. Je sens mon cœur battre rapidement, plus rapidement que d'habitude. Je vois flou, tout est approximatif autour de moi. Mais, j'arrive quand même à distinguer Mike qui est en face de moi. Je sens sa main agripper mes cheveux et l'autre tenir ma mâchoire. Il m'embrasse, un baiser dont j'aimerais vraiment me souvenir. Un baiser en même temps langoureux, sauvage et passionné. Jamais on ne m'a embrassé de la sorte. Je lui rend son baiser, en même temps, il ne m'a pas vraiment laissé le choix. Je passe mes mains sur sa nuque, refusant qu'il quitte mes lèvres. Il a réussi à me donner encore plus envie de lui. Je le veux, maintenant. Et peu importe si je m'en souviendrais pas demain. Peu importe s'il assume pas demain. Car, je le sais, il n'assumera pas. Il me dira juste qu'il est parti. Peu importe si ce plaisir serra que de courte durée, je veux prendre du plaisir avec lui. Le baiser s'arrête quand tout deux, on a presque plus de souffle. Je reprend mon souffle, sentant mon cœur s'emballer. Je tourne la tête, essayant de trouver les toilettes, même si tout est flou. Je les trouves. J'approche mes lèvres de l'oreille du jeune homme, voulant lui dire quelque chose. Aucun mots n'arrive à sortir de ma bouche, je reste silencieux. Je soupire et attrape le col de son t-shirt, l'embarquant avec moi vers les toilettes. Il n'a pas droit de renoncer maintenant et moi non plus, il m'attire bien trop pour ça. Je le veux et je l'aurais. Je sens ma tête tourné mais, tant que j'arrive à marcher c'est que tout vas bien. Enfin je crois. Je titube un peu, mais j'arrive quand même à atteindre les toilettes. Il y qu'un mec qui pisse. Personne ne se drogue dans les chiottes ici, vu qu'on peut le faire en dehors. Je regarde sa silhouette puis, pousse Mike dans une des cabines. Il n'a plus droit de se défiler maintenant et s'il le fait, je le prendrais très mal, même si demain j'aurais surement oublié. J'entre à mon tour et me tiens à la porte lorsque je l'ai fermé. J'arrive qu'à voir le visage du jeune blond qui me regarde. Est-il en train de regretté son geste ou d'hésiter? Non. Il est pas question qu'il regrette, qu'il s'excuse et se casse. Je le force à s'asseoir sur la cuvette et me met sur lui. Je l'embrasse, un baiser remplit de désir. J'ai envie de sentir son sexe en moi et qu'il me fasse crier comme personne ne l'a fait auparavant. J'enlève son t-shirt et caresse son torse qui à l'air assez bien foutu. Je prend ses mains et les poses sur mes fesses. Je veux qu'il ai envie de moi, qu'il oublie qu'il a une copine et que ce soir, il soit à moi. Je foure à nouveau ma langue dans sa bouche, la laissant jouer avec la sienne. Je passe ma main sur son torse jusqu'à arriver à son pantalon. Je déboutonne, tant bien que mal, son pantalon et passe ma main dans son caleçon, caressant son pénis.

and you don’t know, and you never know.

jake ∞ mike

Il t’a emmené jusqu’aux toilettes, et t’a de nouveau embrassé. Et pendant qu’il veut te faire plaisir, qu’il veut se faire plaisir, toi tu réfléchis. A croire que tu n’as pas assez bu. A croire que l’alcool n’est pas très performant cette fois-ci. Et même si ton corps commence à réagir au contact avec la peau de Jake, ton esprit lui, est légèrement absent. C’est une mauvaise idée, tu le sais. Tu es totalement conscient, mais ton corps et ton cœur eux, ne le sont pas. Surtout pas ton corps qui réagit plus que vivement au brun. Ta conscience te hurle le prénom de ta petite amie, le fait que vous allez peut être une maison, et peut être avoir un gosse, qui sait ? Ton cœur qui bat la chamade pendant que le tatoué te touche, lui, contredit tout ce que vient te dire ta conscience. Et la question apparaît, comme si elle avait toujours été d’une évidence monstre, mais que tu avais toujours refusé de la voir ; aimes-tu encore Aurore ? Tu ne sais pas, tu hésites. Tu n’en as aucune idée. Pourtant, tout semblait si clair il y avait à peine quelques heures. Que tu l’aimais. Que ce qui se passait avec Jake n’était que passager, que tu allais oublier, vite, bien vite. Tu aurais dû partir. Partir quand il en était encore temps. Quand tu avais encore assez de conscience et de jugeote pour partir, faire de réels adieux au plus petit, et ne plus jamais le revoir. Ne plus jamais prononcer son prénom, ne plus jamais avoir de nouvelles. Mais voilà, il y avait ce baiser qui avait tout chamboulé. Il y avait eu ces regards que vous aviez échangés, ces paroles aussi tristes que réelles. Et tu n’avais pas bougé. Tu étais allé te bourrer la gueule, en espérant mettre ton cerveau assez K.O. pour ne pas avoir à te prendre la tête avec ta conscience. Mais ça n’a pas marché. Et tu te prends la tête avec elle. Tu lui dis de se taire, que maintenant c’est trop tard, tu ne peux plus faire marche arrière vu l’état dans lequel vous êtes tous les deux. Et puis, merde, ce serait un gros coup de connard sadique et dégueulasse que de l’abandonner maintenant, alors qu’il te caresse ton membre avec sa main, t’embrassant toujours et encore plus. Puis non, décidemment, la seule conclusion à laquelle tu es arrivé avec ta conscience –qui commence elle-aussi à être un peu bourré-, c’est que, non, vraiment, vous ne pouvez décemment pas faire ça dans les toilettes. Faut dire que, merde, c’est dégoutant, surtout les toilettes de squat comme ça. Pleins de microbes, presque jamais nettoyé, ou presque. Ce n’est pas possible pour toi de faire ça ici. Certes, si tu étais dans un état bien plus déplorable que celui-ci, tu ne te serais pas gêné pour le faire s’empaler violemment contre alors que tu es assis sur la cuvette des waters. Mais là, non, juste non, c’est trop crade. Trop sale, et tu es surtout encore trop clean pour accepter de faire ça ici. Alors tu arrêtes sa main qui continuer à s’amuser avec ton membre dressé, te reboutonnant. Tu le fais se lever, en te levant à ton tour. Tu le vois, qu’il ne comprend pas trop, qu’il risque de se mettre en colère d’une minute à l’autre. Alors tu lui expliques. « Pas ici. Chez moi. » Et tu l’embrasses comme un affamé, de nouveau. Trop de mot dans une seule phrase, décidemment. A croire que tu as décidé d’économiser les mots. Faut bien avouer que ça te serre, et pas qu’un peu, dans ton pantalon. Tu lui prends la main, voulant être sûr qu’il ne tombera pas. Il trébuchera sûrement, au vu de son état, mais ne tombera pas, du moins tu l’espères. Alors tu le traînes à travers la foule à moitié saoule, à moitié shooté aux drogues et tout le tralala. Heureusement que tu n’habites pas très loin de ces trucs, heureusement que tu as décidé de ne pas déménagé tout de suite, finalement. Tu jettes toutes les minutes un coup d’œil derrière toi, pour bien vérifier que Jake te suit, qu’il n’est pas un état tellement déplorable que cela l’empêche de te suivre. Mais non, c’est bon, il est encore là, bien présent, bien accroché à ta main sertie de l’anneau que t’a offert la blonde. Arrivé devant la porte de ton appart, tu sors rapidement les clés de ta poche, avant d’ouvrir, et de pénétrer à l’intérieur de ton chez-toi. Le brun entre après toi, et dès qu’il est bel et bien là, tu refermes la porte, la ferme, et le plaque contre pour mieux l’embrasser, toujours et encore plus passionnément. Tu as trop attendu maintenant, ton corps n’en peut plus, ton cœur non plus. Ta tête est capoute, et désormais seul le désir et l’envie règne entre vous deux. Tu as juste envie de sentir son corps contre le tien, de sentir sa peau, de le goûter, de le manger jusqu’à la moelle. De lui faire comprendre qu’il t’appartient, par des suçons ou de violentes morsures, tu t’en fous, de toute façon tu laisseras les deux sur son corps. Il n’aura pas le choix.

Assis sur lui, je caressais son sexe. Je l'embrassais, lui laissant que très peu de temps pour respirer. J'avais bien trop envie de lui pour le laisser hésiter. Mais, il m'arrêta dans ma lancée alors que son sexe était déjà assez dur. Il se releva et je le regardais un peu surpris. Il se fou de moi c'est ça? Il compte vraiment se casser là? Maintenant que j'ai envie de lui? S'il fait ça, je le tue, c'est clair. Je l'assassine de mes propres mains. Je fus soulagé en l'entendant me dire que l'on allait chez lui avant de m'embrasser à pleine bouche. Je préfère ça. Au moins chez lui, il ne pourra pas se défiler. Enfin je pense. Je tenais fermement sa main, essayant de marcher droit. Ce qui est un vrai défi pour moi. J'essayais désespérément de ne pas me casser la gueule alors qu'il m'emmenait chez lui. C'était une mauvaise idée, et je le verrais demain, quand je me retrouverais dans son lit et qu'il me dira qu'on a juste dormi ensemble, comme on la déjà fait auparavant. Qui ne s'est rien passé et moi je ne pourrais pas le contredire. Cela me faisait chier au fond, mais ce n'est pas pour autant que j'allais renoncer à une partie de jambes en l'air avec lui. J'avais la chance pour une fois de pouvoir l'avoir rien que pour moi, je n'allais pas laisser passer cette chance. On arriva assez rapidement chez lui. Il ouvra la porte de son chez lui et j'entrais. Je regardais autour de moi, essayant de distinguer quelque chose, mais rien, je voyais tout flou. Peu importe, j'avais pas besoin de retenir sa déco non plus. Il me plaqua contre la porte et m'embrassa à nouveau. Je sentis les poils de mes bras s'hérissaient. Je le veux, qu'est-ce qu'il attend pour m'emmener dans sa chambre hein? Ou même dans le salon. Je passais mes mains dans ses cheveux alors qu'il déposait des baisers sur mon cou. Je les tiraient légèrement, lui faisant comprendre que je voulais aller plus loin. Je ne me prenais même pas la tête à parler, c'était totalement inutile. Tout ce que je voulais dire, mon corps lui faisait comprendre. Je descendais mes mains jusqu'à son pantalon que je déboutonnais à nouveau pour cette fois-ci, l'enlever totalement. Il se retrouvais en caleçon devant moi, le jean à ses chevilles. Je le tirais plus près de moi, les mains sur ses fesses, sentant son sexe dur contre le mien. Je ne pouvais plus attendre. Je voulais le sentir en moi. Je voulais qu'il me fasse crier. Je me laissais glisser contre la porte, jusqu'à me retrouver à genoux. Je descendais son caleçon. Je voulais lui donner du plaisir, même si mes fesses n'attendaient qu'être prise. Je voulais quand même lui faire plaisir. Je caressais à nouveau son sexe avant de le prendre en bouche, faisant des vas-et-viens rapides avec ma bouche, mordillant son gland. J'attrapais ses fesses fermement, enfonçant son pénis le plus loin possible dans ma bouche.

and you don’t know, and you never know.

jake ∞ mike

Tu ne distingues plus rien, ton cerveau ne veut plus rien savoir, plus jamais. Alors tout ce que tu fais, c’est que tu laisses les rennes à Jake. Tu le laisses te faire plaisir, te retenant de gémir. Même si t’en crève d’envie, même si le brun te donne envie de gémir son prénom entre deux halètement. Tu sens sa langue, ses lèvres, ses dents autour de ton membre dur, qui ne demande qu’à être utilisé, et ce, rapidement. Trop de désir et d’envie accumulé en toi, beaucoup trop. Tu as l’impression d’être au bord de l’implosion, et c’est pour cela que tu recules, empêchant le tatoué de faire ce qu’il désire avec ton sexe. Voyant qu’il galère un peu pour se relever, tu n’as pas la patiente d’attendre qu’il en trouve la force, et en vient à le soulever et à le mettre sur ton épaule comme un sac à patate. Certes, il est lourd, après tout c’est un adulte, tout comme toi, mais fuck, tu le portes malgré tout jusqu’à ta chambre, le lançant sur le matelas recouvert d’une couette. Tu en profites pour venir l’embrasser et déboutonner à ton tour son pantalon, lui enlevant de la manière la plus douce possible ; en lui arrachant, tout simplement et bêtement. Et maintenant c’est à toi de venir lui faire plaisir, prenant son membre à découvert alors que tu baissais son boxer, le léchant sur toute sa longueur, venant suçoter son gland, pour finalement le prendre en bouche comme il l’avait fait auparavant. Mais toi, tu en profites pour glisser ta main sous ses cuisses, et venir agripper fermement ses fesses, avant de descendre légèrement, venant titiller son intimité. Tu as tellement, tellement envie, et tu sais que Jake ne pourra pas te dire non, pas vu comment il a l’air de le désirer autant que toi. Tu voudrais le prendre là maintenant tout de suite, mais tu penses qu’un peu de préparation ne peut pas faire de mal, même si ce n’est qu’un peu, juste un minimum. Après tout, même si tu crèves d’envie de vouloir le prendre sauvagement, tu n’as pas envie de le blesser, et qu’il ne puisse plus marcher le lendemain. Alors tu fais le tour de son intimité avec ton majeur, et lentement, tu t’insinues en lui avec un premier doigt. Tu le fais bouger un peu à l’intérieur le temps qu’il s’habitue, tout en continuant tes vas et vient avec ta bouche, avec ta langue qui appuie de plus en plus fort sur la fente de son gland. Puis un second doigt vient faire son apparition. Mais tu sens quelque chose qui vient agripper tes cheveux, t’obligeant à relever la tête, à voir la tête de Jake qui te dit clairement de le prendre tout de suite. Et tu ne te fais pas prier. Tu enlèves tes doigts, le fait se mettre à quatre pattes, et t’enfonces en lui d’un seul coup sec. Si tu l’avais fait lentement, tu ne sais pas si tu aurais pu te retenir de jouir. Et même là, tu as du mal, sentant l’intimité du brun qui se ressert autour de ton membre, comme s’il voulait t’aspirer, t’avaler, ne plus jamais te laisser partir. Posant tes mains sur les hanches du tatoué, tu commences alors tes vas et vient qui ne sont pas des plus doux, mais bien plus secs, violent, passionnés, sauvages. Tu agrippes ses cheveux le faisait se relever, et il est désormais dans la même position que toi, relever sur les genoux. Tu vois que ses mains ne savent pas où s’agripper alors tu les mets sur tes cuisses qui viennent frapper celle du brun avec tes mouvements. Tu tiens toujours ses cheveux, tu le forces à tourner la tête pour l’embrasser toujours aussi sauvagement, comme une bête. Et c’est l’impression que tu as vraiment, maintenant. Que vous n’êtes que deux bêtes partageant une nuit de sexe sauvage et endiablé.

Je le suçais, vivement. Il aime ça, je le sais. Et même s'il ne cri pas mon nom, je sais qu'il adore ce que je lui fais. Quelques secondes avant qu'il se vide dans ma bouche, il se retira. J'essayais de me lever, ce qui était relativement dur. Il m'aida en me portant sur son épaule. Ok, c'est une façon de voir les choses. Moi, ça ne me dérange pas. Tant qu'il me prend après. Je le laissais me porter jusqu'à sa chambre où il me déposa sur le lit. Je ne bougeais pas, le laissant se mettre sur moi et m'embrasser. Il détacha mon pantalon et l'enleva assez rapidement, mon boxer aussi. Il se mit à me sucer, ce qui me rendait fou. Sentir ses lèvres autour de mon sexe me donnais encore plus envie qu'il me pénètre. Alors qu'il me suce vivement, il pénètre un doigt dans mon intimité, ce qui me fais soupirer de plaisir. C'est juste magique. J'imagine même pas quand il me prendra, il m'enverra directement au 7ème ciel, ça c'est sur ! C'est bon ce qu'il me fait, mais je l'arrête quand même, attrapant ses cheveux. Je voulais qu'il me prenne maintenant. Qu'il insère son sexe dans mes fesses. Je me met à quatre pattes et quelques secondes après ça, je le sens enfin en moi. Je resserre mes doigts autour de la couette. Il pose ses mains sur mes hanches et commence ses vas-et-viens. Il me pénètre, du façon si sauvage que je ne peux m'empêcher de gémir de plaisir. Ce que c'est bon. Il est tellement sauvage, mais j'adore ça. Je n'aime pas du tout le sexe doux. J'aime quand c'est sauvage, limite animal. Et c'est ce qu'il fait. Tout ce que j'aime. Il met ses mains dans mes cheveux et les tires, me forçant à me relever, me retrouvant debout sur mes genoux. Je ne savais pas où me tenir. Heureusement, il prit mes mains et les posa sur ses cuisses. Chacun de ses mouvements me rend fou et me remplis de plaisir. Je tourne la tête, l'embrassant à pleine bouche en même temps qu'il me pénètre. Cela me donne un peu de repos, m'empêchant de gémir, mais après ce baiser, je me remet à crier, à crier son nom tellement il me fait du bien. Je griffe ses cuisses, essayant de me tenir tant bien que mal alors qu'il entre de plus en plus loin dans mon intimité. J'attrape sa main, la mettant sur mon sexe. Voulant ressentir le plus de plaisir possible. Je le laisse s'en occuper alors qu'il ne ralentit pas le mouvement. Je cris, je ne cherche même pas à me retenir. Il est tellement bon. Je ne remarque même pas qu'il ne s'est pas protégé. Au pire, ce n'est pas bien grave. Sentant son sexe arriver au fond de mon anus. Je ne peux m'empêcher de crier, même si le souffle me manque. Je sens mon cœur s'emballer, sentant son sexe vibrer en moi. Mon sexe quand à lui, se durcit de plus en plus sous les mouvements de sa main. Je ne peux m'empêcher de me lâcher, remplissant la couette de mon liquide blanc. Je n'attends plus qu'il se vide en moi pour me faire monter au plaisir ultime Il finit par jouir en moi. Enfin. Je l'embrasse, étouffant mon crie qui aurait put réveiller tout le voisinage. Je sens son liquide dégouliner en moi. Je n'espère qu'une chose, m'en rappelais demain. Car, jamais personne ne m'avait pris de cette manière.

and you don’t know, and you never know.

jake ∞ mike

Ce fut très court et direct, mais tellement, tellement bon. Tu te libères en lui, ne pouvant plus te retenir. Ta couette est déshonorée, et c’est seulement en sortant de Jake que tu captes que tu ne t’es pas protégé. Oh, eh bien tant pis. Ce n’est pas comme si tu avais le sida, c’est sûr, mais tu n’es pas aussi sûr pour le brun... Au pire, ce n’est pas quelque chose avec laquelle tu as envie de t’encombrer l’esprit maintenant, surtout. Tu veux profiter de l’instant post-coïtal encore un petit moment, la tête dans les nuages. Tu continues de l’embrasser, mais cette fois-ci un peu plus doucement, un peu plus tendrement. Un peu plus… Amoureusement ? Oui, peut être. T’en sais rien, tu mets juste ce que tu ressens à cet instant même dans ce baiser, rien de plus. Tu ne veux pas faire attention à ton cœur qui continue sa course alors que la partie de jambe en l’air est terminée, de ton cerveau qui est toujours autant dans les choux, et de ta peau qui est toujours aussi moite, même après tout le plaisir que tu viens d’avoir. Tu pousses un peu Jake qui a l’air autant dans les vapes que toi, voire même bien plus, et tu dégages la couette dégueulasse. Tu te lèves, en profitant pour remettre ton caleçon, alors que le brun, lui, semble être mort pour faire quoi que ce soit, et se laisse tout simplement tomber dans le lit. Tu soupires, voyant le liquide blanc sortir de son intimité, et tu hâtes vers la salle de bain, récupérant un gant, et allant laver l’intimité du tatoué en le faisant se retourner. La couette étant déjà sale, hors de question qu’il salisse en plus le matelas, faut pas trop pousser non-plus. Tu l’essuies comme il faut, voulant malgré tout que Jake aille se laver, mais trop tard, il est déjà en train de dormir –ou plutôt de comater, en réalité-, dans ton lit. Tu soupires une seconde fois, retournant à la salle de bain. Tu mets le gant et la couette à laver, et tu en prends une nouvelle, de couette. Heureusement que tu en as toujours une de rechange, sinon tu aurais été dans la merde pour le coup. Tu l’installes sur le brun, et te glisse à ton tour dans la couette, le cerveau dans la mouise, encore, et le corps un peu engourdit. Tu sais parfaitement que demain tu te souviendras de cette nuit. Tu sais parfaitement que demain tu as rendez-vous avec Aurore, et qu’elle va encore te parler de déménager. Et cette foi-ci, tu n’auras plus le choix. Il faudra faire un choix. Accepter ou refuser. Qu’il s’agisse de l’homme qui est dans ton lit actuellement, ou bien de la femme qui partage ta vie en ce moment. Mais maintenant, tu ne veux plus y penser. Maintenant, tu veux juste dormir, dormir et rêver, peut être. Mieux rêver pour mieux appréhender et vire demain, qui sera une très, très longue journée à ton avis. Oh oui, certainement.

Tu papillonnes des yeux alors que le soleil filtre doucement à travers les vitres. Il est tôt. Très tôt. Tu avais totalement oublié de fermer les volets hier, quand tu es revenu. Tu tournes un peu, voulant profiter encore un peu de la chaleur du lit. Et tu sursautes en voyant le corps nu de Jake, de dos. Merde. Merde, merde, merde. C’est vrai. Hier, tu as fait une connerie. Une putain de connerie. Tu regardes l’heure. A peine sept heures. Tu te souviens qu’il a sniffé du shit. Qu’il va se réveiller dans un sale état. Tu te lèves doucement, faisant bien attention à ne pas le réveiller. Et tu vas fermer les volets, avec le moins de bruit possible. Il vaut mieux qu’il se réveille lentement, doucement, histoire d’avoir le moins de mal possible à émerger réellement. Après avoir correctement fermé les volets, tu sors de la chambre, en fermant la porte tout aussi doucement. Tu vas chercher ton pantalon, prenant ton portable. 3 appels manqués d’Aurore. C’est vrai que tu ne lui as pas répondu depuis son dernier message. Et que tu devais passer la prendre il y a environ une trentaine de minute, pour que vous preniez le petit déjeuner ensemble. Après tout, vous aviez une longue journée. Regarder les maisons qui pourrait possiblement vous intéresser, que ce soit à toi, ou à elle. Elle t’avait tellement tanné avec ça que tu avais craqué, en lui disant que oui, vous prendrez une journée rien que pour ça pour le faire, même si tu ne lui promettais rien. Mais bon, là… Ca semblait compromis. Tu l’appelles, et lui expliques qu’un ami ayant trop bu a trouvé refuge chez toi. Que tu iras la voir une fois qu’il sera levé, et qu’il sera parti. Elle soupire, tu sais que ça l’énerve. Mais tu sais aussi qu’elle va dire qu’elle comprend, qu’elle espère que ton ami ira bien. Elle est comme ça, Aurore. C’est peut être pour ça que tu es tombé amoureux d’elle, dans un premier temps. Tu remets ton téléphone dans la poche de ton jean, et part faire un très rapide brin de toilette. Une fois que c’est fait, que tu es de nouveau habillé, tu fais à manger. Parce que ton ventre à faim. Et puis tu laisses aussi de quoi manger sur la table pour Jake, quand il se réveillera. Tu lui laisses un petit mot, lui disant simplement de manger ce qu’il veut. Toi, tu prends la porte, tu sors. Tu sais pas où, tu ne sais pas pour combien de temps. Tu dois juste sortir, prendre l’air, réfléchir. Que ce soit en allant prendre du pain, ou juste une promenade dans un parc. Tu t’en fous, tant que rien n’est là pour empêcher tes pensées de tournoyer comme des folles. Tant que ta conscience est encore là, te rabâchant encore et encore les mêmes choses. Que tu as fait une connerie. Une putain de connerie. Y a pas d’autre mot.

Après ce qui venait de se passer, je n'avais même pas la force de bouger, je me contentais de me laisser tomber sur le matelas. Je fermais les yeux, sentant Mike me nettoyer. Je le laissais faire, sans rien dire. Je commençais doucement à sombrer dans le sommeil. Je le sentis me lâcher et quelques secondes après, je m'endormis. J'étais vraiment fatigué, enfin fatigué façon de parler hein. J'étais surtout sous l'influence de shit. J'étais juste inconscient.

Je me réveille doucement. J'ouvre les yeux. J'ai mal au crâne. J'ai l'impression que l'on me frappe la tête avec une batte. Je n'ai pas le courage de me lever. Je me tourne et voit que personne n'est couché à côté de moi. C'est déjà ça, j'ai dormi seul. Je soupire et me décide à me relever. Je regarda autour de moi et me rend compte que je ne suis pas dans ma chambre. Finalement, j'ai peut être pas dormi seul finalement. Mais, je suis chez qui? Je me force à me lever et ressent une douleur qui prend tout mon corps. Ok, j'ai peut être pas passé la nuit à dormir. Je ne me souviens même pas de ce qui s'est passé à part le baiser avec Mike. Il a surement dût partir juste après. Je regarde sur le sol, cherchant mon caleçon. Je suis sale, très sale et je pues. Je dois me doucher. Je laisse tomber la recherche de mon caleçon et me dirige vers la porte. Je sors de la chambre et ouvre toutes les portes, à la recherche d'une sale de bain. Je la trouve enfin et va me doucher. Après une douche d'un quart d'heure, je retourne dans la chambre. Je m'habille et descend les escaliers doucement. Je regarde autour de moi. Je ne reconnais vraiment pas la maison. En tout cas, le mec avec qui j'ai passé la nuit à l'air sympa vu qu'il m'a fait un déjeuner. Je cherche de quoi trouver un indice. Je vois un cadre photo. Je m'approche de lui et regarde. C'est une photo de.. Mike et sa copine. C'est une blague? J'ai passé la nuit chez Mike? J'ai couché avec lui?! Non, c'est pas possible. Mike a une copine et puis même, il est parti juste après que je l'ai embrassé. Je souffle. Non, c'est impossible. On a pas pu faire ça. Et lui, il est où quand on a besoin de lui, hein? Je retourne vers la table et prend juste un café et une tartine, laissant le reste sur la table. Je le bois rapidement et mange de sortir mon téléphone. Il faut que j'envoie un message à Mike mais quoi? "T'es où? Il faut que tu me dise pourquoi on a baisé ensemble cette nuit?" Non, bien trop direct. "Il faut qu'on parle" Non, ça fait trop couple, ce que l'on n'est pas." Ramène ton cul." Ca c'est bien, c'est simple. Je lui envoie ce message et monte à l'étage, dans la salle de bain. Je fouille dans tout les tiroir à la recherche d'une boite d'aspirine. Après cinq longues minutes de recherches, j'en trouve enfin une. Je prend une aspirine et retourne dans la cuisine. Je la bois et pose le verre. J'entends un bruit de porte. Il est arrivé. Il va falloir qu'on parle. Je soupire, assez stressé et sort de la cuisine. Je me colle à l'encadrement de la porte et le regarde pénétrer dans la maison, ne me regardant même pas. Il pose sa veste sans même m'adresser un regard. Honteux? Peut être, je ne sais pas. - Tu m'expliques..? demandais-je. Si j'attend qu'il le fasse, j'ai encore le temps. Je ne sais pas quoi faire. Je ne sais pas quoi pensé. Il me plait, mais l'idée d'avoir baisé avec lui alors que je ne m'en souviens même pas me fais quand même un peu peur. Et puis, il y a sa copine, c'est dégelasse pour elle. Enfin, je la connais pas moi, mais même quoi.  Je ne suis pas sans cœur. D'ailleurs, mon cœur bat à la vue du blond qui s'approche un peu de moi. J'aimerais tellement rien ressentir. J'aurais peut être dût partir lorsque j'ai compris que j'étais chez Mike. Mais, j'avais cette envie de rester, mon cœur et mon corps voulaient rester.

and you don’t know, and you never know.

jake ∞ mike

Après une bonne heure à faire des allers-retours dans le parc, tu reçois un message. Tu regardes, et tu fronces les sourcils en voyant le message de Jake. Tu vas devoir t’expliquer. Tu le sais. Mais tu ne veux pas. Tu n’en as pas envie. Vraiment pas. Pourquoi ne pas faire comme si rien ne s’était passé ? Et lui dire qu’en réalité il a couché avec un autre, et que tu l’as ramené chez toi parce qu’il était trop déchiré pour rentre seul chez lui ? Ca se tient, c’est possible. Tu n’auras qu’à lui dire qu’il a baisé dans les toilettes. Y a des témoins. Bon, certes, tu ne diras pas à quoi ressemblera le mec en question, mais. Ca devrait suffire, certainement. Du moins, tu le penses. Tu rentres chez toi, refermes la porte et poses ta veste. Trop pris dans tes pensées, tu ne remarque même pas Jake qui est à quelques mètres de toi. Pitoyable. Tu le regardes, sérieusement, pendant qu’il te dit de t’expliquer. Tu poses un regard sur le cadre-photo du meuble. Tu vas bientôt devoir la rappeler, pour aller la chercher. Ton regard revient sur le brun. « Il n’y a rien à expliquer. » Tu le contournes, entrant dans la cuisine. Tu sais qu’il ne va pas te lâcher comme ça. « Ne saute pas aux conclusions. Tu es peut être chez moi, tu as peut être mal au cul, mais souviens-toi que j’ai une copine. Et que ce n’est vraiment pas mon genre de tromper mes copines. » Il le sait parfaitement, ça, Jake. Il devrait le savoir, que tu n’es pas du genre à aller coucher à droite et à gauche quand tu es casé avec quelqu’un. Tu laves les tasses, les assiettes que vous avez utilisées. Puis tu les essuies, et tu les ranges finalement à leur endroit respectif. Tu sens son regard dans ton dos, qui veut clairement dire que cette explication ne lui suffit pas. Mais alors vraiment. Il veut savoir pourquoi, comment. Et toi, tu gardes toujours cette idée du mec dans les toilettes. Tu ne veux pas penser à ton cœur qui se sert pendant que tu vas prononcer ces mots. Ces mots faux, qui vont juste te permettre à toi, et à Jake, d’avoir une relation toujours aussi « amicale », si l’on puit dire. Mais rien de plus. Alors tu te retournes, lui faisant face, mettant le torchon sur ton épaule. « Tu étais totalement shooté, et lui aussi, apparemment. Vous avez baisé aux toilettes, comme des sauvages. Et tu étais dans un tel état que je ne pouvais décemment pas te laisser tout seul, à dormir dans les chiottes vu comment c’était crade. Alors je t’ai ramené ici, après t’avoir lavé rapidement. Et crois-moi, c’tait pas une partie d’plaisir. » Tu lui fais un sourire narquois. Tu ne sais pas s’il te croira ou non, mais tu t’en fous. Il sait que tu ne mens pas facilement, que tu es plutôt du genre à toujours dire la vérité. Mais là. Là, juste non. Tu ne peux pas. Il y a trop de chose à prendre en compte. C’est un homme, et toi aussi. Il y a Aurore. Ta fierté et tout ce que tu penses croire de toi. Vraiment trop de choses pour que tu acceptes le fait que tu aies effectivement couché avec lui. Au pire, tu peux le mettre sur le compte de l’alcool, aussi. Après tout, tu étais bourré, non ? Oui, voilà. C’est l’alcool. C’est l’alcool qui t’a fait faire ça, tu n’étais juste pas toi. Tu n’étais pas le vrai toi. Voilà tout. Comme ça, problème réglé. Tu pars de la cuisine, le contournant de nouveau. Tu vas à la salle de bain, changeant ton t-shirt contre une chemise, étant tout de suite un peu plus chic. Tu regardes l’heure, tu décides d’essayer de ne plus faire attention au brun. Tu dois te préparer pour aller la chercher, pour l’emmener au restaurant. Ou à une cafét’. Vous verrez ça sur le chemin, de toute façon. Tu vas dans la chambre, commençant à faire ton sac. Tu mets tes papiers, ton porte-monnaie, un parapluie, et puis le petit cadeau que tu lui avais acheté y a quelques jours. Une fois cela fait, tu réfléchis à ce qu’il te manque. Mais la silhouette du tatoué dans l’encadrement de la porte t’empêche de penser correctement. Alors tu te tournes vers lui. « Qu’est-ce tu fous encore là ? »

J'attend sa réponse, son explication. Et là, c'est  pas ce que je pensais, mais vraiment pas quoi. Il me sort que j'ai couché avec un mec au squat. Pourquoi je suis persuadé que c'est faux? Peut être à cause de son sourire à la con qui me cherche et qui m'énerve là. Il n'est pas du genre à tromper ses copines? Très bien. Peut être que c'est vrai. Peut être que je n'ai pas couché avec lui. Mais, qu'il me parle comme ça, ça me gonfle. C'était pas une partie de plaisir? Mais, je ne lui ai rien demandé moi. Il avait qu'à me laisser dans les chiottes. Je n'arrive même pas à prononcer un mot. J'aimerais lui dire qu'il n'avait qu'à pas me ramener chez lui et qu'il aurait dût me laisser dans mon état. Au pire, ça aurait rien changé à sa vie. Il se prépare, je ne sais pas pour quoi, mais je m'en fou en vrai. J'essaye désespérément de me souvenir de ma soirée, mais rien. Rien ne me revient. J'aimerais savoir s'il m'a dit la vérité. Il  se tourne vers moi et me parle comme un chien. Ouais, c'est le cas de le dire. Il se prend pour qui lui? Il se croit 100% hétéro? Ah ouais? Sauf qu'il a répondu à mon baiser quand je l'ai embrassé hier soir et ça, je m'en souviens très bien. Qu'est-ce que je fous là? Je ne sais même pas. Je le fixe. Quel con. Un vrai con. - Va te faire foutre. dis-je sèchement. Je ne vois pas quoi répondre de plus. Je lui aurais bien foutu mon poing dans sa gueule à celui-là. C'est pas parce qu'il a dut passé la nuit avec moi à cause du shit qu'il a besoin de me parler comme ça. Il va surement voir Aurore. Tant mieux pour lui hein. Je me dirige vers la porte, les mains dans les poches mais, je me retourne juste devant la porte. - Au fait, quand tu verras Aurore, demande lui de la prendre par le cul, vu qu'apparemment t'aime bien ça. lâchais-je avant d'ouvrir la porte et la claqué. Pauvre con. Même s'il dit que j'ai baisé avec un gas du squat, je suis sûr que ça ne s'est pas passé comme il le dit. Mais, peu importe, je compte pas le revoir. Qu'il aile se faire foutre.

and you don’t know, and you never know.

jake ∞ mike

Tu tiques à sa dernière réponse. Sa première réponse était prévisible, vraiment. Pas sa deuxième. Il part sans rien ajouter d'autre, en claquant la porte. Normal. Inévitable. Tu soupires, passant une main dans tes cheveux. Tu n'iras pas le chercher. Jamais. C'est justement une bonne chose que cela se termine ainsi. Dans le pire des moments possible. Mais tant pis. C'est pas gave. Tu penses sincèrement que tu vas l'oublier. Oublier cette nuit, l'oublier lui, et ses baisers sauvages que vous avez échangés. Tu espères oublier. C'est ce qu'il y a de mieux pour toi. Pour ta vie. Pour vous deux, aussi. Tu en es absolument certain. Alors tu le laisses partir, malgré le fait que ton cœur se serre et te fait mal. Tu ne veux pas y penser. Tu ne dois pas y penser. Tu prends les clés de la maison et de la voiture, et tu sors. Tu peux encore apercevoir sa silhouette plus loin, mais tu la quittes immédiatement des yeux. Tu fermes la porte à clé, et va jusqu'à la voiture. Tu y entres, démarres, et part dans le sens inverse où est Jake. En route pour chez Aurore. Tu ne sais pas si ça va bien se passer entre vous deux aujourd'hui. Tu espères qu'elle ne va pas trop te poser de questions, surtout. Enfin, tu verras bien. Tu soupires, et accélères un peu. Encore.