~ À QUOI RESSEMBLAIT TA VIE AU LYCÉE?
   Au lycée, j'étais la fille sur qui on pouvait compter. Une jeune fille douce et gentille qui ne cherchait pas les problèmes. Malheureusement, certaines filles m'en faisais voir de toutes les couleurs car elles étaient jalouses que je sois aussi proche d'Aaron. En cour, j'avais de bons résultats et j'essayais tant bien que mal de participer, je ne répondais pas aux professeurs et j'étais aussi discrète qu'une souris. Les résultats suivaient aussi même si je n'étais pas très douée dans toutes les matières. Avec mes parents, ça allait, comme toujours même si comme je grandissais, j'étais moins sage mais, je ne leur ai pas causé de soucis.
D'un côté, je suis heureuse que cette période soit terminé même, si j'en garde de bons souvenirs comme les pompom girls.

      ~ ES-TU HEUREUX PRÉSENTEMENT?
   Je vis cette nouvelle période comme un nouveau départ, sans ces filles qui ne cessait de me rabaisser. Je peux désormais étudier ce que j'aime, la photographie. Avec mes parents tout vas bien, en fait, depuis le lycée, rien n'a bougé entre nous. Je parle toujours avec quelques amis du lycée, notamment Aaron, avec d'autre, j'ai coupé les ponts en apprenant qu'ils, on va dire, m’appréciais juste parce que je l'ai aidais quelques fois à faire des devoirs par exemple. Et puis, comme on dis, les véritables amis se compte sur les doigts d'une seule main.

      ~ OÙ TE VOIS-TU DANS DIX ANS?
   Dans dix ans, je me vois, photographe professionnel, à mon propre compte. Pourquoi pas vivre avec l'homme que j'aime, avec un enfant. Vivre correctement, après avoir fais le tour du monde. Je ne sais pas si je resterai à White Oak, bien que j'adore le Canada, je me vois vivre en Australie ou en France, je ne sais pas. En tout cas, tant que je suis heureuse, ça me va et puis, on ne sait pas ce que l'avenir nous réserve.

«Kaith', tu peux descendre s'il te plait ?» me dit ma mère du bas de l'escalier. Je lâchais mes poupées pour descendre dans le salon où se trouvait mes parents, un air plutôt inquiet sur leur visage. Je m'installais entre eux et les regardais. «Ma puce, on a quelque chose à te dire,» commença mon père. Je fronçais légèrement les sourcils, me demandant ce qu'il se passait. «Je sais que tu t'es fais beaucoup d'amis ici à New-York et que tu aimes beaucoup cette ville mais, nous devons partir d'ici.» J'écarquillais les yeux, surprise avant de laisser place à la tristesse. «Mais pourquoi papa ?» Mon père soupira longuement, ne sachant pas sur quel pied danser, ma mère prit le relais. «Ton père à eu un cadeau de la part de son patron, et c'est pour ça que nous devons partir, mais tu verras, on aura une maison plus grande et on aura un jardin. Je suis sûr que tu te feras vite de nouveaux amis à White Oak.» Et voilà, je pleurais. En même temps, on venait de m'apprendre que j'allais partir de la ville où j'avais passé mes dix premières années de ma vie et que je n'allais plus voir mes amis. Je n'avais beau être qu'une petite fille, cela m'affectais beaucoup. Je remontais donc en trombe dans ma chambre avant de me jeter sur mon lit et de pleurer tout en serrant mon ours en peluche que j'avais depuis que j'étais née.
Et voilà, j'étais dans la voiture avec mes parents entrain de dire au revoir d'un signe de la main à mes amis et à mes grands-parents. Je n'étais toujours pas pour de partir, mais je n'avais pas le choix.

Un an plus tard. Cela va faire un an que j'habite à White Oak, je me suis fais de nouveaux amis mais New York me manque toujours. Cette année, je suis rentrée au collège, les premiers jours furent difficiles mais, je m'y suis fais. J'ai même fais la connaissance d'un garçon, Aaron. Il est très gentil avec moi, même si son caractère est plutôt différent du mien. Il n'y a qu'avec lui que je suis moins timide et discrète, comme je le dis si souvent, c'est l'effet Aaron.
Récemment, je me suis découvert une nouvelle passion, la photographie. C'est en allant voir une exposition avec ma mère, elle adore l'art. Du coup, elle m'a offert un appareil photo, dès que j'en ai l'occasion, je vais au parc et prend tout ce que je peux prendre en photo.

Plusieurs années ont passées, je suis désormais au lycée. Je suis toujours aussi timide qu'avant. J'ai beau avoir grandis et mûrie, je n'arrive pas à aller vers les autres, c'est gros problème pour moi. C'est pourquoi j'ai rejoins l'équipe des pompom girls du lycée, je me suis dis que peut-être, ça m'aiderais. Aaron, lui, à rejoint l'équipe de football. D'ailleurs, en parlant de lui, il a un peu changé par rapport à avant, il aime charmer les filles, ce qui me gêne un peu. Mais il est toujours aussi présent dans ma vie. Il m'a définit sans le vouloir une réputation. Je me suis donc fais plus d'amis mais aussi des ennemis malheureusement. Ces ennemis, ce sont principalement des filles qui s'amusent à m'en faire voir de toutes les couleurs au lycée. Une de mes meilleures amies, April, m'a dit qu'elles étaient jalouses que je sois aussi proche d'Aaron. Je parle souvent de lui avec lui, elle me l'a dit, elle ne l'aime pas, elle ne cesse de me répéter qu'il n'est pas bien pour moi. Je me souviens même d'un jour où je lui ai dis ce que je ressentais pour Aaron.


Flashback
Nous venions de sortir des cours et comme tous les jours, on allait s'assoir sur les gradins du terrain de foot. Nous étions entrain d'observer les joueurs s'entrainer. Je finis par dire: « April, il faut que je te dise quelque chose à propos d'Aaron... » Je l'entendis soupirer. « Dis moi. » Je jouais avec mes doigts, les tordants dans tous les sens, je grimaçais, faisant bouger mon nez en même temps. « Ben voilà... Je suis amoureuse de lui... » April tourna la tête vers moi à peine une seconde après que je lui ai dis ça. « T'es pas sérieuse Kaith' ! » Elle leva les yeux au ciel en voyant me mordiller la lèvre inférieure, signe que j'étais gênée. « Non, non, non et non ! Aaron n'est pas un type fréquentable, tu as vus comme il se comporte avec toi et avec les autres filles ? Il te fait croire à des choses, il te charme et toi tu tombe dans son piège à pieds joints ! » Je soupirais. « Mais, mais, il n'est pas comme les autres, il est gentil avec moi et il m'aide à me sortir de cette timidité qui me ronge, je... Je l'aime, vraiment. » April soupira et grogna légèrement. « Juste une chose, si un jour je dois te ramasser à la petite cuillère, je le massacre ! » Je souris légèrement avant de repartir avec elle pour les cours.

Je n'ai encore rien dis à Aaron, je n'ose pas et je ne sais pas si j'oserai un jour. Lâcheté quand tu nous tiens...

Je suis désormais à l'Université, j'ai été acceptée dans la filière de la photographie et je suis très heureuse. J'ai toujours autant de sentiments pour Aaron, ces derniers me consument de jour en jour. J'ai de plus en plus de mal à faire comme si de rien n'était lorsqu'il est en face de moi. Je ne sais pas si je vais tenir longtemps. Pourquoi c'est aussi compliqué l'amour ?