~ À QUOI RESSEMBLAIT TA VIE AU LYCÉE?
Quoi de mieux que d’être lycéenne dans la ville de New-York disent certaines personnes. C’est vrai être une personne jeune dans la grosse pomme est comme un cadeau du ciel. Les magasins, les cafés, les clubs, les avenues, les appartements tout est au rendez-vous pour faire saliver la moitié des adolescents du continent… sauf pour moi. Oui enfaîte étrangement je faisais partie d’un petit lycée près de la cinquième entre une épicerie chinoise et un garage pas de quoi rêver mais, moi sa me plaisait. J’avais une bande de copine avec qui faire tous se qui construit votre adolescence et mon bulletin de note n’était pas à vomir diront-nous. Mes parents, du moins mon père me laissait une totale confiance en se qui concernait mon travail scolaire, il savait que je gérais mes activités et ma scolarité parfaitement mais se n’était pas l’avis de ma belle-mère. Elle croyait dur comme fer que je trafiquais mes bulletins, que je fumais des pétards (bon un de temps en temps, rien de grave) et autres bêtises seulement je n’y prêtais pas attention elle pouvait dire se qu’elle voulait la seule chose pour moi qui comptait c’était d’être heureuse et rendre fière mon père.

   ~ ES-TU HEUREUX PRÉSENTEMENT?
Heureuse, je pense que oui. Je suis vraiment heureuse depuis que je suis partie de New-York il y a cinq ans, je ne sais pas on va dire que mon départ pour le froid canadien ma permis de grandir et d’ouvrir un peu les yeux. New-York m’étouffait et me rappelait s’en cesse la mort de mère, j’y arrivais plus tellement. Mon père lui devait insupportable avec son obsession de découvrir le pourquoi du comment ma mère est morte dans les tours jumelles, se qui c’est vrai passé et il en devait fou c’est d’ailleurs pour cela que ma belle-mère est partie. Par moment je me sens coupable de l’avoir laissé seul mais, parfois non. J’ai simplement pensée a moi pour une fois, peut-être que je le regretterai seulement pour le moment pas du tout. Pour le reste j’ai gardée quelques contacts avec des amis et je ne sais pas si se dire « joyeux noël » ou encore « bonne année » c’est avoir gardée un lien.

   ~ OÙ TE VOIS-TU DANS DIX ANS?
C’est dur de se projeter dans une dizaine d’année quand on c’est pas se qu’on va faire se soir mais, je vais tenter. Déjà en dix ans on a le temps de faire pleins de choses pour moi je pense que j’aurais voyager au Sénégal, en Inde et en Nouvelle-Zélande, que j’aurais enfin le tatouage (j’ai trop peur pour oser le faire enfaîte.) Ensuite je me vois très bien rédactrice d’un journal féminin, avec mon bureau, mon assistante. Une famille, un mari beau et riche (humour.) et deux enfants pas plus parole sur. J’essaye de pas trop imaginer où je serais, j’ai vingt-cinq ans et j’espère que se que je viens d’écrire arriveront rapidement mais bon, pas de faux espoirs.

11 septembre 2001, appartement de la famille Keynes.

« maman, je te promet je suis vraiment pas bien. » dit Lee d’une voix toute fébrile, elle était allongée dans son lit, emmitouflée dans son édredon. « bon d’accord, je vais dire a papa qu’il prévienne le collège que tu ne seras pas là et qu’il te prenne rendez-vous avec le médecin en attendant tu ne bouge pas de ton lit. » la jeune fille était contente de pouvoir rester au lit, bon elle n’était pas vraiment malade simplement aucun envie de participer à la rencontre sportive de son établissement. Karole, sa mère, lui donna un long baiser sur le front avec un sourire qui restera encrer à vie dans la tête de Lee.

Plus tard.. « allez Lee, le rendez-vous est dans dix minutes et je te rappel tu n’es pas censée avoir une bonne tête donc oublie la coiffure, le maquillage et tous se qui va avec et dépêche toi ». Lee était coquette, c’était l’âge. Prête à partir il quittèrent tous les deux l’appartement en direction du cabinet médical plus loin dans la rue. Seulement quelque chose n’allait pas, en arrivant dans la rue une foule de personne criait, courrait et regardait au ciel. On ne comprenait pas se qu’il se passait, son père attrapa sa main et la serra fortement dans la sienne. On les bousculait, on leur disait de rentrer chez eux c’était incroyablement effrayant. Bill interepela un homme qui remontait la rue « deux avions se sont écrasés au World Trace Center, n’y allait pas tout va tomber. Rentrez chez vous !» l’homme hurlait paniqué.

20 juin 2008, restaurant chinois.
« Je voudrais tout d’abord tous vous remercier d’être la se soir pour moi c’est vraiment important. Je pouvais pas avoir meilleur anniversaire que celui-ci.. Papa, je sais que ces.. dernières années n’ont pas été facile mon adolescence, ton travail et.. la disparition de maman.. Je sais que par moment j’ai pas été des plus gentilles avec toi, que je faisais pas assez attention à toi et je m’en excuse. Seulement je veux que tu sache que je te remercie du plus fond de mon cœur d’avoir été un papa extraordinaire et d’avoir été toujours a mes coté quoi que je fasse. Je te l’ai pas dit souvent mais je t’aime. » Lee leva son verre en direction de son père et laissa échapper une larme, pourtant elle n’est pas du genre a montrer ses sentiments mais elle n’a jamais dit a son père combien sa présence, son amour pour elle a été bénéfique pour qu’elle puisse avancer. Bill se leva a son tour et prit sa fille dans ses bras comme jamais il ne l’avait fait auparavant.

Un an plus tard, aéroport.
« bon et bien nous y voilà, c’est le grand départ… Ma fille s’en va » Bill était entre l’émotion et la joie. Triste de laisser sa fille partir aussi loin, content qu’elle puisse enfin vivre sa vie. « papa dit moi pas sa je vais demi tour, et t’inquiète pas skype, portable, e-mail et tous le reste sont la pour nous sauver. » dit Lee en attrapant son père dans ses bras. Elle allait partir loin de New-York, refaire sa vie et commencer ses études de journalisme. C’était dur pour elle de laisser son père après toutes ses années, depuis le décès de sa mère elle avait développer un lien très fort, presque fusionnel avec lui. Seulement Lee avait besoin de s’en aller, New-York l’étouffait et lui remémorait trop de souvenir qu’elle ne voulait pas. White Oak Station n’était pas la porte à coté mais, elle avait eu l’occasion d’y aller quand elle était jeune alors d’une manière elle n’allait pas totalement dans l’inconnu.

Merci beaucoup tobias, oui j'ai craquée pour emilia    de rien les compliments sont tout a fait justifié, votre forum est parfait !       Oh oui je n'avais même pas vue mon avatar