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| (#2043) soirée arrosée, matin embrouillé, rendez-vous oublié (morgenroth brothers) | |
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| (#) Sujet: (#2043) soirée arrosée, matin embrouillé, rendez-vous oublié (morgenroth brothers) Dim 15 Déc - 20:21 | |
| Le flou devant tes yeux, les sons assourdis d’un tambourinement contre la porte de ton appartement. Mila a oublié les clés ou quoi ? Non, pas possible, elle était là quand t’es rentré hier soir, si la porte est fermée c’est qu’elle l’a fait elle-même. Alors quoi ? Merde tu dormais bien, avec la soirée que t’as eu quelques heures de sommeil supplémentaires ne serait pas de refus. Tu espères que c’est pour une bonne raison qu’on te sort du lit. À onze heures, c’est tôt, trop tôt pour un lendemain de cuite – et une vraie cuite, comme tu avais l’habitude de t’en prendre auparavant. Tu retires ta couette avec tous les efforts du monde et enfile un sweat sur ton torse nu. Tu ne prends pas la peine de mettre un pantalon, peu importe qui toque à la porte, ton caleçon à motifs fera l’affaire. Tu jettes un coup d’œil au miroir en pied à l’entrée de ta chambre, qui révèle des profonds cernes sous tes yeux injectés de sang. Point positif : l’effet cheveux décoiffés te rend plutôt sexy. Faudrait-il que la personne qui s’évertue à frapper à la porte soit une femme. Tu te rends bien vite compte qu’en plus d’être un homme, cet homme est ton frère. Pourquoi il est là ? Hein ? Enfin, il est jamais venu ici de son plein gré, qu’est-ce qui l’amène, pile poil le jour où il ne faudrait pas qu’il vienne ? Parce que bien sûr, tu as beau te creuser les méninges, tu n’as aucune, strictement aucune idée de pourquoi il pourrait bien être là. À ce que tu saches, tu ne l'as pas invité. En soi, ça ne te dérange pas de le voir, mais bon, il aurait pu appeler avant. Que tu te prépares, que tu fasses comme si rien ne s’était passé hier soir et que tu avais la forme ce matin. Bon, tant pis, il est là de toute manière, alors autant que tu le laisses entrer. Fais comme chez toi, tu marmonnes à son intention. Tu te passes une main dans les cheveux après avoir fermé la porte. Quel bon vent t’amènes p’tit frère ? Tu te diriges vers le frigo et sort machinalement une bouteille de lait et une de jus d’orange. L’un comme l’autre participeront à te réveiller et éclaircir tes idées, un peu embrouillées il faut l’avouer. Tu sers un verre de jus que tu tends à Eziel, avant de faire un petit mouvement de tête en direction du canapé pour lui signifier qu’il peut s’y asseoir. Toi, tu te contentes de t’affaler sur un pouf, tes deux verres dans les mains. Tu prends une gorgée de lait et pose le verre sur la table basse devant toi. Tu attends que ton frère t’explique ce qu’il vient faire là.
Hier, tu as fini de travailler en début d’après-midi. Tu comptais rentrer tranquillement chez toi, te boire une bonne dizaine de chocolats chauds tout en regardant des films à la télé, blotti contre le chauffage sous une couverture polaire. Ça ne s’est malheureusement pas déroulé comme ça, et sur le chemin du retour tu as croisé un vieil ami, un de ceux à qui tu n’avais pas adressé la parole depuis peut-être trois mois. Tu t’es senti un peu gêné de le voir, tu n’avais aucune envie de justifier pourquoi tu avais fait silence radio pendant tout ce temps et tu avais encore moins envie de t’excuser pour quelque chose que tu ne regrettais pas tellement. Tu as d’abord pensé à l’esquiver, à tourner dans une ruelle avant d’arriver à sa hauteur, ou alors de lui lancer un « désolé je suis en retard » avant de tracer ton chemin. Le fait est qu’il avait dû prévoir le coup, et a presque couru pour te rejoindre. Merde. Tu as ouvert la bouche réfléchissant déjà à répliquer quelque chose avant même que ton ami ne parle. Encore une fois, il a été plus rapide que toi et t’as prié de ne pas partir avant qu’il ait parlé. Tu as soufflé, acquiescé et attendu qu’il dise ce qu’il avait à dire. Il a fallu qu’il te convainque à force de nombreux arguments, mais tu as finis par accepter de passer l’après-midi chez lui à jouer à la console avec votre bande d’amis. Ils étaient étrangement tous plus heureux de te revoir qu’en colère que tu ne leur aies pas adressé la parole depuis longtemps, sans même leur dire pourquoi. Pire encore, ou plutôt mieux, pour toi, aucun ne t’as demandé la raison de cette absence. Résultat, tu t’es changé les idées l’espace d’une après-midi… et d’une soirée. Parce que oui, ils t’ont embarqué dans un bar où vous avez élus domiciles pour le reste de la soirée et de la nuit. Et oui, vous vous êtes tous soûlés comme au bon vieux temps. Et oui, tu avais oublié que ce matin, tu avais rendez-vous avec Eziel pour aller manger chez vos parents. Oups.
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| (#) Sujet: Re: (#2043) soirée arrosée, matin embrouillé, rendez-vous oublié (morgenroth brothers) Sam 21 Déc - 0:35 | |
| Six heures du matin, je venais éteindre la sonnerie de mon réveil. Je m'étirais légèrement avant de jeter un œil à Emy qui dormait paisiblement. Nous étions un samedi et pourtant je me levais tôt, ce qui était blasphématoire pour ma petite amie. Un samedi, c'était la grasse matinée. C'était sacré, comme le dimanche. Seulement que ce soit un lundi, un jeudi ou un dimanche, j'étais incapable de faire une grasse matinée. J'avais besoin de très peu de sommeil. Mais c'était différent de la rouquine qui partageait ma vie depuis quatre ans. C'est pourquoi, la sonnerie du réveil était réglée au minimum. Ainsi, elle pouvait continuer à dormir. Je déposais un baiser sur sa tempe avant de sortir doucement du lit. Je prenais mon téléphone et ma montre avant de quitter la chambre. Je passais à la cuisine pour allumer la cafetière. En attendant, j'allais prendre enfiler un jogging et je mettais des baskets aux pieds. Chaque matin, je faisais une heure de jogging. Cela me permettait de commencer de bonne façon la journée. Je réglais mon iphone sur une playlist et je quittais l'appartement. Le temps était un peu couvert et je ne regrettais pas d'avoir pris un bonnet et d'avoir noué une écharpe autour de mon cou, par dessus mon pull. Une heure plus tard, je rentrais pour prendre une douche et déjeuner avec Emy qui s'était finalement levée. Aujourd'hui, je devais retrouver mon frère pour aller diner chez nos parents. Emy ne pouvait pas venir puisqu'elle passait une après-midi entre copines. Donc c'étaient entre mecs que nous allions faire le chemin jusqu'à la maison de mes parents. Comme il me restais deux bonnes heures avant de retrouver Tobias, je décidais de passer à la boite et de travailler un peu sur un dernier projet qui accaparait tout mon temps. Enfin travailler, était un grand mot. En deux heures je n'allais pas pouvoir travailler mais je pourrais mettre en ordre certains papiers et faire une recherche de photographie, bien au calme. Ce samedi, mes employés étaient en congé et je pourrais être seule pour bosser.
Vers dix heures, je quittais le bureau pour rejoindre le parc où j'avais donné rendez-vous à Tobias. J'avais pris un café pour patienter et observer un peu les environs. Il faisait très bon à présent, le vent était toujours un peu présent mais il était moins fort que quelques heures plus tôt. Une heure plus tard, sans nouvelle de mon frère, je prenais mon iphone pour l'appeler, sans résultat. Il avait du éteindre son téléphone ou alors sa batterie était à plat. Je soupirais. Cela m'aurait étonné de le voir ponctuel. Je me décidais donc à me rendre chez lui. Je n'étais jamais allé à son appartement mais je connaissais l'adresse. Et comme je connaissais les environs, je n'ai pas eu de mal à retrouver le bâtiment. Je frappais deux coups secs à la porte d'entrée. Quand la porte s'ouvrit, je découvrais Tobias à peine habillé. Je fronçais un peu les sourcils quand il m'invita à entrer. Quel bon vent m'amène? Il était sérieux? J'entrais dans l'appartement tout en me posant cette question. Je jetais un oeil alentour en voyant que le rangement n'était pas l'addiction de mon frère. Et c'était loin de le dire. Je le suivais tout en prenant la parole. « Tu sembles avoir passé une sacrée nuit... » Je le regardais s'installer sur un pouf alors qu'il m'invitait d'un mouvement de tête à prendre place sur le canapé. « T'aurais pas zappé quelque chose? » Je voyais une bretelle de soutien-gorge qui dépassait d'un des cousins du sofa. « Enfin comme d'hab', tu devais encore avoir quelque chose de plus intéressant à faire. » Je déposais le verre de jus d'orange qu'il m'avait donné quelques minutes plus tôt. Puis je reprenais: « Jte signale qu'on doit être chez les parents dans une heure. » Je l'observais. Est-ce qu'il avait complètement zappé ce détail ou est-ce qu'il s'en foutait royalement? Je me posais la question. Franchement, on se voyait rarement et il allait aussi très rarement voir les parents. Pour une fois qu'il venait les voir. C'était pas croyable. |
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| (#) Sujet: Re: (#2043) soirée arrosée, matin embrouillé, rendez-vous oublié (morgenroth brothers) Ven 27 Déc - 18:09 | |
| Ton frère ne semble pas très content de te voir dans cet état, pourtant il reste très calme, comme s’il était habitué à tes nombreux débordements et que cela lui passait complètement au-dessus. C’est peut-être le cas, d’ailleurs ; mais ça, tu ne t’en rends pas tellement compte à vrai dire. Peut-être que tu comprendrais, si tu étais tout à fait réveillé, mais tel n’est pas le cas. Encore dans un demi-sommeil, tu te contentes d’écouter ce qu’il dit et de boire ton verre de jus et celui de lait. Tu remarques quand même son regard critique sur ton appartement. Certes, il est un peu en bazar pour le moment, car lorsque tu es rentré hier tu n’as vraiment pas fait attention à l’endroit où tu posais – jetais, plutôt – tes affaires, et que Mila ne s’est pas chargé de les ranger en partant ce matin – et encore heureux, d’ailleurs. Ton amie s’occupe souvent de faire le ménage ou de ranger l’appartement, en échange de son hébergement gratuit, mais elle le fait de son plein gré, pour te remercier. Elle ne le ferait pas que ça ne te dérangerait pas ; tu le ferais toi-même sans problème. Tu aurais envie de te justifier, de défendre le fait que ton appartement n’est pas en ordre, mais tu es trop fatigué et tu ne dois aucune explication à ton frère. S’il n’est pas content, il n’avait qu’à pas venir. « T'aurais pas zappé quelque chose ? » demande-t-il. Tu réfléchis rapidement, mais sincèrement, tu ne vois pas ce que tu aurais pu oublier. Au fond de toi, tu commences à comprendre que quelque chose cloche et que tu avais rendez-vous avec ton frère, mais pourquoi, tu n’arrives décidemment pas à te souvenir, c’est fou. Vraiment. Acte manqué, peut-être ? Certainement. « Enfin comme d'hab', tu devais encore avoir quelque chose de plus intéressant à faire. » Tu suis le regard de ton frère après sa remarque dédaigneuse, et tu vois une bretelle de soutien-gorge dépasser du canapé où dors Mila. Sous-vêtement qu’elle a certainement oublié de mettre dans le sac de linge sale ou dans sa valise. Il faudrait d’ailleurs que tu songes à lui aménager un endroit plus à elle, que tu dégages une pièce de l’appartement qui ne te sers pas tellement, pour qu’elle ait une vraie chambre et pas seulement un bout de salon. Quelque chose de plus intime, quoi. Las, tu répliques à Eziel, presque avec indifférence : « C’est le soutien-gorge de Mila. Ma colocataire. Elle a dû l’oublier. T’es content ? » Tu es presque dégoûté de voir que ton frère est persuadé que tu as passé la nuit avec une fille au lieu d’être prêt pour ce fameux rendez-vous que vous aviez ce matin. Par le passé, il est vrai que tu as couché avec une fille différente presque tous les soirs, et ton frère avait eu vent de ta réputation. Mais tu as changé, même si cette transformation est toute récente, et tu aurais aimé qu’il le remarque. Tu soupires, tu aimerais qu’il quitte ton appartement. Tu aimerais aller prendre une douche, grignoter quelque chose et t’affaler sur le canapé pour le reste de la journée. Tu apprends rapidement que malheureusement, cela ne va pas être possible. Quand ton frère t’apprends la raison de sa présence et par extension le motif du rendez-vous auquel tu aurais dû te rendre depuis maintenant plus d’une heure, tu écarquilles les yeux et lâche un juron. « Putain c’est vrai. Ça m’était complètement sorti de l’esprit. » C’est peu dire. Tu comprends maintenant le pourquoi de cet « acte manqué », maintenant que tout cela te revient en mémoire. En fait, tu n’as jamais eu l’envie de te rendre chez tes parents, et encore moins pour un repas. Non pas que tu n’as pas envie de les voir, mais leur maison te rappelle des souvenirs que tu préférerais oublier, et bien que tu te sois réconcilié avec ton père, tu n’arrives plus à voir ton géniteur et ta mère comme un couple uni, pour toi, ils ne sont plus que « ton père, et cette femme qu’il a trompée » ou « ta mère, et cet homme qui l’a trompé ». Cette histoire t’as traumatisée et tu as beau faire, tu n’arrives pas à te la sortir du crâne. Quand tu les vois s’enlacer amoureusement, tu ne peux pas t’empêcher de penser que c’est faux, qu’ils ne s’aiment pas, et que ton père prend ta mère pour une idiote. Pour couronner le tout, Sarah sera là et tu n’as toujours pas envie de la voir. Vous vous parlez poliment à présent, mais tu ne lui as toujours pas pardonné de vive voix de t’avoir en quelque sorte trahit des années plus tôt. Tu t’en moques un peu à présent, qu’elle ne t’a pas mise dans le secret ne t’affectes plus autant, mais vous avez quand même gardé cette froideur entre vous, et tu te rends compte que vous n’êtes plus sur la même longueur d’ondes qu’auparavant, elle qui est mariée avec deux enfants déjà. Tu te lèves de ton pouf et commences à marcher de long en large dans le salon. « Rah merde, sérieux j’avais pas prévu ça. » Tu relèves les yeux vers Eziel, sincèrement désolé. Tu n’as absolument pas envie d’aller à ce repas, mais ce n’est pas sa faute à lui. « Excuse-moi bro, c’est pas contre toi. » Tu mets les mains dans les poches de ton jean et continues de marcher en ronde, te demandant quoi faire. Tu finis par demander l’avis de ton frère. « On y va quand même ? » Tu espères presque qu’il te réponde « non », mais ce serait bien trop beau. |
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| (#) Sujet: Re: (#2043) soirée arrosée, matin embrouillé, rendez-vous oublié (morgenroth brothers) Dim 12 Jan - 1:29 | |
| J'étais conscient qu'il y avait toujours un froid entre Tobias et nos parents. Et malgré le fait que ces derniers temps, cela allait mieux, je ne pouvais m'empêcher de me dire qu'il faisait parfois tout pour les irriter. Franchement, comment pouvais-je penser différemment ce matin-là? Il semblait être tombé du lit. Et puis l'appart était en désordre. D'accord, j'étais un maniaque du rangement. J'appréciais quand tout était bien rangé, que tout était nickel et bien à sa place. Hors là ce n'était pas le cas. Bon ce n'était pas le capharnaüm non plus mais voilà, un soutif qui traine, cela démontre que les choses ne sont pas toutes à leur place. Aux paroles de Tobias, je le fixais : « Je m'en tape de savoir à qui ça appartient à vrai dire. Tes plans cul ne m'intéressent pas. » J'avais pas envie de parler de sa vie intime, coloc ou pas coloc. Je n'étais pas du genre à me mêler de ses histoires mais là, il abusait. Enfin, je n'osais pas imaginer si c'était maman qui était entrée dans l'appartement. Elle aurait crié à en faire trembler les murs. Mais surtout, je crois qu'elle aurait été déçue. Personnellement, je me disais qu'il avait du avoir une bonne raison pour oublier le déjeuner. Après tout, il m'avait semblé qu'il était partant pour m'accompagner jusqu'à la maison de notre enfance. Il n'avait même pas cherché à se dérober. Mais voilà, avec le passé qu'il se trainait, j'étais quand même en droit de me poser des questions. A l'exclamation de mon aîné, je gardais mes yeux sur lui. « Oui j'ai remarqué ça. Heureusement que je suis venu jusqu'ici, sinon j'aurais pu poireauter encore longtemps dehors. » J'aurais encore pu attendre de le voir arriver. Enfin, le principal c'était que j'avais fini par le déloger du fin fond de son pieu et qu'il semblait à présent bien réveiller. Je le voyais marcher de long en large dans l'appartement. A croire que ces déjeuners le rendaient toujours encore un peu nerveux. Je soupirais intérieurement. Oh je savais très bien qu'il mesurait le pour et le contre, qu'il hésitait encore à enfiler un truc pour me suivre. J'étais son frère, je le connaissais. Même si parfois, il semblait lui même en douter. Quand il reprit la parole, je haussais un peu les épaules. Je n'avais pas envie de le pousser à faire quoique ce soit. Je n'avais pas non plus envie de le trainer jusqu'à la maison. Et encore moins, de faire subir sa mauvaise humeur à maman. Alors je finissais pas dire, alors que Tobias avait posé les yeux sur moi, attendant une réponse de ma part. « Fais comme tu veux. Je veux pas t'obliger à faire un truc que t'as pas envie. » Je me redirigeais vers la porte d'entrer. « Maman voulait te voir, et nous avoir à diner. Mais jvais pas t'imposer ça. » J'ouvrais la porte de l'appartement. Puis je disais, en sortant de l'appartement. « Enfin, je suis garé devant ton immeuble, j'attendrai quinze minutes. Si tu descends pas, je comprendrai. Je dirais à maman que tu bosses. » Ouais comme ça, elle pensera que t'avais une bonne excuse pour ne pas venir partager ce déjeuner avec nous. T'as surement mieux à faire en fait. Je referme la porte derrière moi. Je ne suis pas d'humeur à le pousser à venir. Et puis, s'il vient, ça doit venir de lui. Il est adulte non? Il serait temps qu'il passe à autre chose et qu'il essaie de construire quelque chose de durable dans sa vie. Au lieu de passer son temps, d'une fille à l'autre, en croyant qu'il avait toujours dix-sept ans. Je descendais les escaliers en espérant que maman n'allait pas m'appeler au cours des quinze prochaines minutes. Une fois dehors, je sortais mes clefs de voiture et je déverrouillais à distance la berline allemande. Je montais à l'intérieur. Je ne savais pas si Tobias allait me rejoindre. Je l'espérais, mais je me disais que c'était mal parti. En même temps, je me demandais pourquoi il était comme ça. Ces derniers temps, il semblait s'être calmé sur les fêtes et les filles. J'avais du mal à comprendre. Peut-être parce que je n'étais pas comme lui. J'avais toujours été un mec très sérieux, strict et assez « carré » en fait. Enfin, depuis que j'étais entré à la faculté. Emy m'avait obligé à m'assagir et à cesser les conneries, surtout pour réparer les siennes à vrai dire. Tout cela pour dire que Tobias et moi, n'avions pas le même caractère. Nous étions très différents, bien que frères. Assis derrière le volant, j'écoutais un peu de musique via la radio. Je jetais un œil à ma montre. Les quinze minutes étaient presque passées. Je soupirais. Tant pis. Je mettais le contact en marche pour démarrer la voiture. |
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| (#) Sujet: Re: (#2043) soirée arrosée, matin embrouillé, rendez-vous oublié (morgenroth brothers) | |
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