~ À QUOI RESSEMBLAIT TA VIE AU LYCÉE?
Ma vie au lycée c'était pas trop la joie. Je n'ai jamais vraiment été le genre de mec populaire sur lequel les filles bavent 24 heures sur 24. J'avais toujours été le petit gars intelligent au fond de la classe. Je m'étais toujours bien débrouillé en cours ce qui faisait que mes profs ne disaient jamais trop rien lorsque je m'endormait en cours, ce qui n'était pas chose rare vu ce que je vivais chez moi. Au lycée j'avais pris l'habitude d’être la cible, on me bousculait, m'insulter mais jamais je n'avais réagis, bien trop timide et seul à l'époque.

   ~ ES-TU HEUREUX PRÉSENTEMENT?
Heureux... C'est un grand mot. Disons que les choses dans ma vie vont beaucoup mieux que quatre ans plutôt ça c'est sur. J'ai quitté le domicile familial après l'arrestation de mon beau-père et ma mère a été envoyé en hôpital psychiatrique. Je passe beaucoup de temps avec Hassan, mon meilleur ami, même si en ce moment les prises de têtes sont nombreuses. Donc je dirais que je vais mieux.

   ~ OÙ TE VOIS-TU DANS DIX ANS?
Dans 10 ans ? Je me vois avec un bon boulot qui me plait, un mari et pourquoi pas un ou deux enfants. Je me vois bien vivre dans une grande maison avec un chien. Au fond de moi je sais que j'aimerais que la personne avec qui tout ca se réalise soit Hassan, mais je savais que ca n'arriverait pas. Alors je me vois avoir fondé une famille et être heureux tout en oubliant mon passé.

Mes yeux s’ouvrir et mon regard tomba sur un plafond blanc, beaucoup trop blanc pour que ce soit celui de ma chambre. Je tournais la tête, mon bras me faisait mal, ainsi que tout mon corps à vrai dire. Du haut de mes 6 ans le lit dans lequel j’étais allongé semblait beaucoup trop genre pour moi. « Papa » Murmurais-je d’une petit voix alors que mon regard tombait sur une femme habillé tout en blanc. Elle se tourna vers moi après avoir entendu ma voix.   « Salut bonhomme… Comment tu te sens ? »  Elle me sourit, avec surement toute la gentillesse du monde mais j’avais peur. Peur car je ne connaissais personne, que cette endroit me faisais peur et que j’avais mal partout. « Il est ou mon papa ? »  La dame perdit alors se sourire et même si je n’étais qu’âgé de six ans je comprenais que quelques choses n’allait pas. « Ton papa… Ton papa est… Il est au ciel bonhomme. »  Au ciel ?! Non il n’avait pas le droit ! Je savais que si mon papa était au ciel cela voulait dire qu’il n’allait pas revenir, jamais. Il m’avait abandonné ! Les larmes se mirent alors à rouler le long de mes joues, je me mis à crier ‘papa’ dans l’hôpital. L’infirmière fut obligé de m’injecter un calmement. Quand je me réveillais à nouveau quelques heures plus tard j’avais l’impression que ma douleur n’était pas seulement physique. J’avais toujours été un petit garçon intelligent, même à six ans. Perdre mon père était horrible, j’avais toujours été beaucoup plus proche de lui que de ma mère, elle c’était une femme hautaine, qui ne juré que par l’argent. Alors que mon père était un homme bon, profondément gentil. Il était celui qui jouait avec moi, celui qui me lisait des histoires, qui m’emmené au cinéma ou au parc d’attraction. Celui qui me racontait des tas de trucs sur les animaux quand on allait au zoo. Et maintenant il n’était plus là, il n’y avait plus que maman et moi. Elle semblait triste, je savais qu’elle avait aimé papa, mais pas aussi fort que lui avait aimé ma maman.

Quelques années avaient passé depuis l’accident de voiture que j’avais eu avec mon père. Les choses étaient devenues de pire en pire à vrai dire. Ma mère n’avait pas supporté de se retrouver seule, sans mari et elle avait pris le premier mec qui passait pour se marier avec lui. Brian. J’avais 8 ans à l’époque du mariage, je n’aimais pas beaucoup Brian, mais pour ma mère il était parfait. Il était riche, important, il l’emmené à des galas, et lui achetait ce qu’elle voulait et en retour il ne lui demandait rien.  Ma mère avait donc lâché son boulot et c’était mise à profiter de son temps pour elle, spa, massage, shopping, thé chez les copines, voilà ce qu’elle faisait de la semaine. Il y a bien longtemps qu’elle avait cessé de s’occuper de moi en réalité. Elle était devenue totalement maniaque et ce que je pensais c’est que dans sa tête tout n’était plus vraiment normal depuis la mort de papa. Bref… De mon côté je faisais ma vie, j’allais à l’école, au club de sport et je rentrais à la maison, me réfugiant bien souvent dans mes devoirs avant que mon beau-père ne rentre. Et une fois qu’il était à la maison… C’était là que débutait mon cauchemar. Depuis le mariage de ma mère avec Brian, celui-ci c’était mis en tête de me faire payer toutes ces frustrassions. Au début ca n’avait été que des insultes, parce que d’après ma mère je ressemblais trop à mon père. Puis très vite c’était devenu des gifles et après… Enfin vous devinez la suite. Enfant battu. Pourtant je n’avais jamais rien dis à personne. J’avais arrêté d’être suivit par un psychologue, Brian ne voulant pas dépenser son argent pour quelque chose qui n’en valait pas la peine. A l’école les choses ne m’aidaient pas vraiment à me sentir bien dans ma peau. Scott et sa bande prenait un malin plaisir à me faire la misère, et le pire dans tout ca c’est que lui et sa bande me suivirent jusqu’au lycée. Alors bien sur beaucoup de gens se disait que je ne devais être qu’un pauvre gamin qui avait décidé de ne pas parler pour emmerder le monde, ou alors les gens pensait que c’était mon début de crises d’adolescence mais derrière ce caché bien des choses. Cet enfer dura de huit ans jusqu’à l’âge de 18 ans ou j’avais décidé de réagir, les choses allaient trop loin. Après avoir fini le lycée, j’avais décidé de porter plaintes. Mon seul ami de l’époque m’avait prêté une de ses caméras que j’avais planquées dans le salon de la maison. Et les choses ayant marché je m’étais retrouvé face à des officiers de police quelques jours plus tard. Mon beau-père y avait été fort cette fois-là, les seuls paroles de la vidéo que les flics étaient en train de visionner me faisaient frissonner. Jouant avec mes manches de pull, mal à l’aise, mon corps me faisait souffrir. Un énorme œil au beurre noir était présent sur mon visage et ma lèvre était fendue. L’un des policiers referme l’ordinateur avant de lever la tête vers moi « Ethan c’est ça ? » J’hochais la tête en silence. Même du haut de mes dix-huit à présent je n’étais pas bien de moi… Mais qui le serait après avoir passé 10 ans de sa vie à être tabassé en y laissant quasiment sa vie plusieurs fois de suite. « Nous avons quelques questions à te poser d’accord ? » Un nouveau hochement de tête. « Bien… Il va falloir que tu me regarde en parlant de ca d’accord ? Je veux que tu me fasse confiance » Je relevais la tête vers lui et bizarrement il me semblait de confiance.  « Est-ce que tu pourrais me dire quand est ce que tout ça à commencer ? » « Je… Je n’en suis pas sur exactement ce… C’était après le mariage de ma mère et…Et de Brian. Au départ il ne faisais que m’insulter, me traiter de… De petit con, d’imbécile, ou des trucs du genre. Mais après c’est… C’est devenu de pire il… Il s’est mis à… A me frapper et je… » Ma gorge se noua et je baissais la tête en fermant les yeux. Je me trouvais tellement ridicule à cet instant. « Prend ton temps Ethan. » Il posa sa main délicatement sur la mienne mais se contact me fit sursauter et il le retira aussi en s’excusant. « Il… Il me disait que si je me défendait ca serait pire et c’était le cas… J’ai peur de lui, et c’est tellement ridicule, j’ai 18 ans et je… » « Ce n’est pas ridicule Ethan. Tu as été maltraité pendant plus de 10 ans, ce genre de réaction est tout à fait normal même à ton âge. Tu as vraiment beaucoup de chance d’être toujours en vie , beaucoup d’enfant ne survive pas à maltraitance… » Me gorge se sera à nouveau. « Je sais pas vraiment si c’est de la chance… » Murmurais-je pour moi-même. « Ecoute nous allons faire une pause d’accord ? Nous aimerions savoir un peu plus mais tu as besoin d’aller prendre un peu l’air. Julian va t’accompagner et te donner quelque chose à boire. »  En voyant la carrure du policier je me sentis pas vraiment rassuré mais n’en dis pas un mot. Il m’emmena dehors, me proposa une couverture ainsi qu’un gobelet de café. Je me posais dans leur petite cours intérieur et soufflais. C’est alors qu’en relevant la tête mon regard tomba sur mon beau-père entouré de deux policiers qui lui tenait fermement les bras. En pur réflexe je me levais d’un coup, renversant mon café et tombant en arrière en trébuchant. Le policier qui m’accompagnait me rattrapa de justesse. « Eh… Calme-toi petit, il te fera rien. »  Mon corps entier tremblait de peur. « Tu sais il y 98% de chance qu’il ne sorte jamais de prison. »   « Co… Comment ca ? »   « Il a été arrêté pour maltraitance mais il est aussi inculper pour escroquerie et autre truc du genre.  Il en a pour un bail, petit. » Cela me rassurait au fond, il allait passé sa vie en prison et plus jamais il ne me traumatiserai. Un véritable vrai petit sourire apparu sur mes lèvres et il fut pour Julian. Il me raccompagna ensuite à l’intérieur et resta auprès de moi durant tout l’interrogatoire.

Julian m’avait aidé à m’en sortir, d’abord il m’avait héberge chez lui quelques temps, ayant vu la terreur dans mes yeux lorsque ses collègues avaient parlé de foyer. Il m’avait aidé à surmonter tous ces épreuves. Il m’avait accompagné quelques temps chez le psy avant de m’expliquer qu’il était mieux que je m’y rende seul. Petit à petit j’avançais, je commençais à remonter la pente, mais la ville continuait à me rappeler de trop mauvais souvenirs.  Vers l’age de 19 ans j’avais alors décidé de  quitter ma ville natale. Cherchant une destination, j’avais fini par trouver un endroit qui me plaisait. J’avais emménagé à White Oak Station, une ville du canada. Ce jour-là j’avais décidé de prendre un nouveau départ, oublié mon passé et me concentrer sur mon futur. Alors que j’avais emménagé il y seulement quelques semaines c’est alors que je fis la connaissance d’Hassan. Sans vraiment savoir comment nous nous étions très vite  rapprocher. Il était devenu mon meilleur ami et rapidement je m’étais senti en confiance avec lui. Même si il n’était pas toujours facile pour moi d’avancer, de ne plus penser à ce que j’avais vécu pendant dix ans, je me contentais de vivre ma nouvelle vie. Puis grâce à Hassan j’avais rapidement rencontré Dylan, un beau brun qui m’avait rapidement fait craquer. Entre nous ça n’avait jamais été vraiment de l’amitié, il m’avait dragué dès le début même si j’étais bien trop timide pour remarque que ce soit. Il avait alloir fallu d’un soir, une soirée où l’on c’était retrouvé rien que tous les deux pour m’avouer qu’il avait des sentiments pour moi. Et moi quand un idiot je m’étais mis à rougir, à balbutiais parce que je craquais sur lui depuis des semaines. Puis il m’avait embrassé, de la manière la plus délicate et tendre qu’il soit il avait déposé ses lèvres sur les miennes. Ce n’était pas mon premier baiser certes, mais c’était mon premier petit ami. Notre relation dura un peu plus de deux ans, je l’avais vraiment aimé et même ce n’était pas facile tous les jours, le psychologue que je continuais de suivre sans le dire à personne, m’aidait beaucoup à gérer ces choses. Julian, à distance, m’aidait aussi beaucoup. Il m’appelait toutes les semaines pour prendre de mes nouvelles et il m’avait même invité à son mariage ou je m’étais rendu avec Dylan. Deux ans de relation et croyez moi que la séparation n’avait vraiment rien eu de facile. Allongé dans les bras de Dylan, regardant un film pas tellement passionnant je le sentais perdu dans ses pensées. Ses doigts n’avaient jamais cessé de caresser mon bras, comme il en avait souvent l’habitude mais je le sentais ailleurs. Je fini alors par me redresser avant de le regarder. « Dy, ca va pas ? » « Hein ? Si sic a va, désolé je pensais juste à des trucs pas important. » Il tenta un sourire qui se voulait rassurant mais malheureusement je le connaissais mieux que personne. « Bébé… Dis-moi ce qui te travaille… » Dis-je en glissant une main sur sa joue et la caressant avec tendresse. Il finit par soupirer et se redressa à son tour pour s’assoir face à moi. Il prit mes mains dans les siennes. « Je… J’ai quelque chose à te dire et je… Enfin c’est pas évident… » Je lui adressais un sourire qui se voulait rassurant et je vis que ses yeux se mirent à briller, ce n’était pas bon signe. « Je… J’ai appris que j’allais devoir déménager… » « Qu… Quoi ?! Ou ca… ? » « En France… » Mon cœur se serra, je savais parfaitement ce qui allait suivre, ou du moins je le devinais très fortement. « J’aimerais trouver un moyen de rester Matt… Je te le jure mais je… Je peux pas… » « On trouvera une solution. » « On va vivre à des milliers de kilomètres l’un de l’autre Matt… On y arrivera jamais… Je… Je crois que c’est mieux qu’on arrête tous les deux…» « Non… Non j’ai pas envie que tu dise ca Dylan… Je… Je t’aime… » « Moi aussi… Moi aussi je t’aime Matt, plus que tout mais ça ne marchera jamais… Il faut être réaliste… Tu trouveras quelqu’un de bien j’en suis sur puis on… On peut toujours rester amis… »  Les larmes c’étaient mise à rouler le long de mes joues alors que celle de Dylan ne tardèrent pas à suivre. Il m’embrassa, faisant passer tout l’amour qu’il avait pour moi. Nous étions resté deux heures à pleurer tous les deux, sachant parfaitement que c’était surement les derniers moments que l’on passé ensemble. Avant mon départ il m’avait donné sa gourmette et avait dit qu’il m’aimerait toujours. A peine rentrer chez moi, je m’étais effondré sur mon lit, pleurant comme un gosse de quatre ans mais j’avais mal, terriblement mal. Cela faisait seulement quelques secondes que j’étais allongé là quand je sentis quelqu’un s’assoir sur le bord.   « Matt… Qu’est ce qu’il se passe ?» Je reconnu rapidement la voix de mon meilleur ami Hassan. Il était le seul à avoir les clés et il était du genre à s’inquiéter quand je ne répondais pas aux SMS ou aux appels pendant trop longtemps. Je suppose que c’est pourquoi il était là, sa main caressant doucement mon dos. « Il… Il a rompu Has… Il… Il va déménager en France avec sa famille… » « Matt… » Je savais qu’il comprenait ou du moins c’est ce que je pensais. Il s’allongea à mes côtés et je me retrouvais dans ses bras, pleurant de plus belle. Hassan avait été mon meilleur atout après cette rupture. Il avait été là quasiment tous les jours, il avait été au petits soins et je crois que je lui en serais toujours reconnaissant.

Avec le temps, les blessures avaient guérit, plus ou moins. Après quelques mois j’avais fini par reprendre contact avec Dylan, nous étions restés amis, de très bons amis. Nous avions toujours les mêmes passions, les mêmes centrent d’intérêt. Mais les choses avaient changés. Dylan m’avait avoué ne pas vouloir se lancer dans une relation pour le moment mais il m’avait demandé de mes nouvelles. Et en parlant avec lui de la manière dont Hassan avait été là pour moi c’est lui qui m’avait fait réaliser les sentiments que j’éprouvais pour mon meilleur ami. Quelques semaines plus tard les choses avaient un peu… Dégénérer. J’avais retrouvé Hassan blessé après avoir essayé d’aider une fille. Ne pouvant m’en empêcher je l’avais alors soigné, ne supportant pas de le voir comme ça et tout ça me rappelant trop de mauvais souvenirs. Puis nous avions bu quelques verres ensemble, puis sans vraiment que je sache comment, une chose en entrainant une autre nous nous étions retrouvés dans le même lit. Et après ça les choses avaient été… Bizarre. J’avais été persuadé qu’Hassan n’avait fait ça qu’à cause de l’alcool, après tout il avait toujours été 100% hétéro. Mais au cours d’une dispute, quelques jours après notre échange corporel, mon meilleur ami m’avait avoué m’aimer. J’avais eu du mal à le croire avant que je vois la vérité dans ses yeux. Il me regardait de la même manière que Dylan avait eu l’habitude de le faire lorsque nous étions ensemble. C’est comme ca que j’avais commencé à sortir avec Hassan, ou du moins que nous tentions de construire quelque chose. Ce qui n’était pas évident tous les jours.  Assis sur mon lit, mon pc portable sur les genoux je riais à une blague que Dylan venait de faire. « T’es vraiment débile ! » Il s’apprêtait à prendre la parole mais sembla s’arrêter en voyant quelque chose, ou quelqu’un derrière moi. « Ca va ? Je ne vous dérange pas ? » Je sursautais et me retournais pour apercevoir Hassan à l’entrée de ma chambre. « Gosh tu m’as fait peur… » « Je peux repartir si tu veux, tu m’as l’air bien occupé. » Dit-il d’un ton sec alors que je fronçais les sourcils. « Quoi ? Non pas du tout je… » Mais Hassan avait déjà tourné les talons. « Has ! Hassan ! » Je me tournais vers le pc ou Dylan était toujours en skype. « Je dois te laisser… » « Pas de soucis, cours. A plus. » Il raccrocha à ma place alors que je me ruais hors de ma chambre et arrêtais Hassan juste avant qu’il ne franchisse la porte d’entrée. « Hassan, qu’est ce qui te prend ? » « Tu te fou de ma gueule c’est ca ? » « Non… Je… Je ne comprends pas ce qui se passe Has, est ce que j’ai… » « Comment va ton charmant Dylan ? » Ma coupa-t-il. « Bien mais je… »  C’est alors que je compris pourquoi il réagissait ainsi. Il était jaloux. « T’es jaloux…. » « Je suis pas jaloux, j’aime juste pas être pris pour un con c’est tout. » « Je te prend pas pour un con ! » « Ah oui vraiment ? T’avais l’air d’aller bien sans moi pourtant. » « Has… Je… » « Est-ce que tu l’aimes encore ? » « Quoi ?! Non bien sûr que non ! Bon sang comment tu peux penser ca ? » « Laisse tomber, je vais rentrer. » « Non reste… S’il te plait Has… Je suis désolé si je t’ai blessé, j’l’ai pas voulu. Dylan et moi c’est du passé, tu le sais. Je suis avec toi maintenant et… Et je suis bien avec toi… » Je voulais lui dire ‘je t’aime’ mais j’étais incapable de lui sortir. C’était trop tôt, mais à cet instant j’avais une peur bleu de le perdre. Je l’entendis soupirer. « Je veux pas te perdre parce que je fais les trucs de travers. Je vais pas te mentir, bien sûr que je tiens à Dylan, il est mon premier amour et ca changera jamais avec toi c’est… C’est diffèrent. T’as toujours été là pour moi Has… Je… C’est avec toi que je veux être, pas avec quelqu’un d’autre… » Je m’approchais alors de lui, glissant une main sur sa joue et l’autre sur son cou. Je déposais mon front contre le sien. « Fais-moi confiance… » « Je te fais confiance… » Je déposais tendrement mes lèvres sur les siennes, essayant de faire passer tout ce que je ressentais pour lui à travers ce baiser.