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 (sawatzky x 2) + (aubree) = on sait jamais vraiment à quoi s'attendre.

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Message(#) Sujet: (sawatzky x 2) + (aubree) = on sait jamais vraiment à quoi s'attendre. (sawatzky x 2) + (aubree) = on sait jamais vraiment à quoi s'attendre. EmptyMer 31 Juil - 17:51

floating boats
Je regarde les vagues lentes et le reflet du soleil sur l'eau du lac lorsque je sens le moteur démarrer et le bateau s'éloigner tranquillement de la rive. Il fait horriblement chaud dehors et je regrette amèrement d'avoir accepté l'invitation, qui en fait était plutôt un ordre dissimulé sous une invitation. Je ne suis pas conne, quand même. N'empêche que j'aurais préféré une rencontre plus discrète dans un motel ou un truc du genre, mais Victor en a décidé autrement. Après tout, il fait beau dehors, non? En fait, le problème n'est pas là. C'est surtout que j'ai peur de me faire voir par Tobias ou quelqu'un qui pourrait rapporter à Tobias que je me trouve sur un joli bateau avec deux types pas nécessairement recommandables. J'ai pas envie de rendre des comptes, les explications c'est pas trop mon fort. Je pose ma main sur un des sièges installés puis je m'assois, observant discrètement un après l'autre les deux frères Sawatzky. Mon regard se pose d'abord sur Heath, le plus vieux. Même si parfois on se le demande, parce que visiblement l'intelligence et lui ne vont pas de pair. Ce type est con, passe son temps à passer des remarques douteuses et même s'il nie totalement me mater le cul, je sais bien que c'est probablement la seule raison pour laquelle il est présent quand je parle affaires avec Victor. D'ailleurs, mon regard s'est détaché de Heath pour l'observer, Victor. Le big boss. Le big trou de cul pour ce qui me concerne. Heureusement qu'il peut me faire gagner pas mal d'argent, puisque ce type est une véritable ordure. Je me trouve parfois un peu idiote de ne pas avoir  refusé son offre et de m’être jointe à ses petites affaires douteuses. Après tout, ce gars a quand même tué son meilleur ami…
Ce n’est pas vraiment que ce soit son meilleur ami qui me dérange, en fait. Faut regarder la réalité en face, c’est surtout le fait que son meilleur ami, je l’aimais bien moi. Plus que bien, un peu trop bien même peut-être. Ça par contre, personne ne le sait. Je ne le dirai pas, de toute façon ça ne sert plus à rien, puisqu’il est six pieds sous terre maintenant. Enfin, je crois. Je ne sais pas trop ce qui est arrivé avec son corps pour être franche.  Et puis maintenant je m’en fous pas mal. C’est plus important, j’ai passé au travers, j’ai avalé la pilule comme on dit.
Assise droite sur ma chaise, j’attends sagement qu’on m’adresse la parole. Pour le moment c’est le vide total. Les gars parlent ensemble et je me dis que je pourrais être absente et ce serait pareil. Je fais cogner ma jambe sur le sol nerveusement, parce que depuis que je suis en ville et que je ne fous rien, j’ai développé des tics nerveux. C’est plutôt ironique non? Je regarde autour de moi, puis je jette un œil à mes ongles pas manucurés parce que de toute façon, je n’aurais pas la patience de le faire. Le manque d’attention des deux frères envers moi est presque blessant. Enfin, pas vraiment, mais c’est surtout chiant de jouer les potiches. Je soupire finalement et me lève, ennuyée. « Dites, ça vous dirait de m’inclure dans vos conversations? J’ai pas envie de vous écouter parler pendant des heures, merde. » Je n’ai pas vraiment envie de discuter de la pluie et du beau temps pour le moment. C’est ma journée de congé, je pourrais en profiter pour faire un tas de trucs, même si ma vie sociale est plutôt limitée et que je passe le plus clair de mon temps à ne rien faire depuis les huit derniers mois. Le business des Sawatzky est apparu comme une lumière au bout du tunnel de l’emmerdement pour moi. Un espoir de faire quelque chose de ma peau, enfin.

Je m’éloigne des deux hommes, parce que de toute façon je suis persuadée qu’ils vont recommencer à m’ignorer ou simplement dire des conneries. Je m’en fous un peu parce que j’y suis habituée. C’est vraiment pratique une fille parmi les mecs. Seulement il faut délimiter un peu le terrain, elle peut pas tout faire non plus. Je l’ai déjà entendue, celle-là. Une fille c’est pratique sur le terrain. Et par le terrain, je parle pas de fusils et de couteaux, mais plutôt de décolletés et de montrer son cul. J’ai réussi par le passé à échapper à la règle, mais parfois j’ai l’impression que je dois encore faire mes preuves ici. Je retourne m’asseoir sur la chaise, posant mes mains sur mes genoux, et j’attends, encore et toujours.


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Dernière édition par Aubree S. Kershaw le Mer 11 Sep - 18:09, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: (sawatzky x 2) + (aubree) = on sait jamais vraiment à quoi s'attendre. (sawatzky x 2) + (aubree) = on sait jamais vraiment à quoi s'attendre. EmptyVen 2 Aoû - 5:25


Que crois-tu donc, Aubree ? Que sous mon sourire d'homme, sous mes ongles rongés par la crasse des êtres hideux, il y a un coeur quelconque ? Non, certainement. Tu n'y crois pas, toi, à ces histoires faites pour les princesses. Tu n'es pas une princesse, ma chère Aubree  ; tes ailes ont besoin bien longtemps été brûlés, consumés. Tu es comme moi ; comme nous. Un déchet qui ne veut être cracher, une parasite qui continue toujours, tant bien que mal, à s'accrocher. Nous sommes des dégueulés de la société, des dégénérés pas encore internés. Tu ne me crois pas, ma belle ? Oh, ne souris pas. Tu es comme moi ; tu ne le sais juste pas. Nous sommes tous ainsi, ici bas. Il n'y a pas de faux pas ; nous sommes tous pris dans la même pièce, emplis de vomis et de mépris, et depuis bien longtemps, la porte est verrouillée de l'autre côté. Ne cris pas ; ris, c'est plus doux, pour la gorge. Crois- moi ; les cris ne servent à rien, ma belle. Mais tu le sais,  n'est-ce pas ? Je ne t'apprends rien. J'en suis bien heureux, tu sais. Que tu sois ainsi ; elles sont si nombreuses, les autres, à être toutes identiques. Et toi, pourtant, tu es tout juste là. Le cygne noir, au milieu du lac blanc, tellement plus pur que toutes les autres, à mes yeux. La déesse damnée, tendrement égorgée. Sourire, Aubree ; souris, face à cette vie plein de mépris.

Tu auras droit à une gâterie.

Le temps est beau, n'est-ce pas, aujourd'hui ? Je vois, au travers de mes lunettes fumées, la caresse délicate du soleil, contre ta peau. Je peux toucher ? Je souris légèrement. Non, bien évidemment que non. Je la sens déjà, la gifle contre ma joue, si j'ose le faire. Ne sors pas les griffes avec moi, veux-tu. Peut-être, qui sait, que j'aimerais un peu trop ça. J'en ricane tout bas, de ces pensées fugaces. Heath tend l'oreille, à côté de moi, comme s'il pouvait capter quelques mots, au travers des tressauts qui traversent mon corps. Il est bien idiot. Je ne peux m'empêcher de le caresser brusquement d'un regard bien trop froid, avant de le repousser d'un mouvement de bras. Il ne couine pas ; il est bien trop fort, trop solide pour cela. C'est moi, dans la danse, qui se fait mal au bras. Je ne couine pas non plus ; trop d'orgueil, certainement. C'est à son tour, cette fois, de ricaner tout bas. J'en souris même si, quelque part, je ne devrais pas. Mais à quoi bon ? C'est mon frère.

Un mouvement, du coin de l'oeil, attire mon attention. Tu danses, ma belle. Tu danses comme une fleur que l'on a déplanté trop rapidement. Tu te meurs, là, sous le soleil, baignant dans l'impatience qui, sans gêne, se glisse dans tes seins. Je souris légèrement ; les autres, elles seraient restées assises, là, comme des chiennes, les cuisses écartées et les poitrines dévoilées. Heath en aurait certainement sauté une. Mais toi, tu n'es pas comme ça. Parce que c'est toi, tout bonnement, et que nous sommes de la même espèce, ma belle. Tu es aussi crasseuse que lui et moi, ma belle, ne nous observe pas comme ça. Heath sourit, à côté de moi. Au contraire de moi, on ne doit pas penser à ta différence face aux autres salopes. Non, il ne doit observer que son gros bonnet, et puis imaginer sa tête entre les deux, comme ça, pour dire coucou. Heureusement, parfois, cet idiot sait se taire. Du moins, pour le moment.  « Dites, ça vous dirait de m’inclure dans vos conversations? J’ai pas envie de vous écouter parler pendant des heures, merde. » Tu es belle, comme ça, les sourcils froncés. Crois-le, veux-tu ; tu n'es pas là pour faire accessoire. Mes jouets, je les range dans un tiroir, je ne les traîne pas comme ça. Je me contente d'hausser d'un sourcil, pourtant, tout bonnement, avant de jeter un coup d'oeil à Heath. Je ne lui pose pas de questions ; de toute manière, il ne connait aucune réponse.

Tu es déjà de retour sur ta chaise, lorsque je ramène mes prunelles vers toi.  Te voilà bien calme, d'un coup. Aurais-tu décidé d'être sage, pour cette fois? Je ne crois pas. Caresse contre mes côtes, Heath y projette un léger coup avant que je n'ai pu t'adresser la parole. Je tourne mes prunelles vers lui, un instant ; il mime sa tête, bien heureux, enfouis entre tes seins. J'aurais préféré ne pas voir cela. Je détourne les yeux, dédaigneux. Faire un test de parenté me semble soudain une merveilleuse et alléchante idée. « Allons, Aubree... ma jolie. » Je ne te regarde pas, et pourtant, tout en m'avançant, je sens la brûlure de ton regard. Tu n'apprécies pas les surnoms que je t'attribue ; ils sont identiques à ceux que je donne, aux autres femmes. Crois-tu être comme eux, Aubree, pour moi ? Oh s'il te plait, ma belle, ne viens pas croire cela. Délicatement, je déboutonne légèrement ma chemise, déjà entrouverte, avant de prendre place juste en face de moi. Avec une autre, je déposerais ma main sur sa cuisse; je ne le fais pas, avec toi. Un touché ne t'enflamme pas. Tu n'es pas comme les autres, après tout. « Je croyais naïvement que tu voulais parfaire ton bronzage, avant de parler de quoique ce soit. » Je t'adresse un léger sourire amusé ; je rigole, bien évidemment. Mon regard va vers Heath, une seconde. « Nous parlions juste des sous-vêtements de Heath, que cet idiot ne cesse de laisser traîner dans la salle de bain, ce qui le don de m'exaspérer. Je ne crois pas que ce sujet puisse te tenter. Si ? » Je ricane, tout bas, avant de prendre le tube de crème solaire entre mes doigts. « Si mon cher frère a enfin compris où vont ses sous-vêtements sales - » que je commence doucement, tout en m'appliquant de la crème solaire sur les bras. « - et bien, nous pourrons enfin parler affaires. »
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Message(#) Sujet: Re: (sawatzky x 2) + (aubree) = on sait jamais vraiment à quoi s'attendre. (sawatzky x 2) + (aubree) = on sait jamais vraiment à quoi s'attendre. EmptyMer 7 Aoû - 0:53

Je suis un jeune pourri qui n’ à pas assez connu l’amour, ou alors un vieux con qui l’a trop connu. La même insouciance, la même violence, la même putain de connerie, la même maladresse envers les grandes blondes et les p’tites brunes farouches. Comme toi, princesse. Avec ses grands cheveux et ses seins libres et encore pures, tiens, elle l’a mérité son surnom. Les manants, paysans et enfants sauvages on pas d’chance avec ce genre de salopes toutes fines. Alors j’la fais chier et je me rabat sur les belles putes. Les mauvaises filles ont le charme de ne pas avoir d’principes ou d’respect pour elle-même. Pas de chichis, la compliment, la baise, le chèque.... Parfois pour un p’tit bonus ( ou pa ) elles font mon lavage, ramasse les caleçons sales et j’ai le droit de la baiser sur le lave-linge pendant qu’ça tourne. Mais pas toi, pas ma princesse.

C’est pas une pute, c’une grognasse. Une fille farouche qui ce plains d’mes yeux baladeurs et d’ma connerie, mais qui se laisse enrobé de mon désir d’en faire ce que je veux. Parce que ouais, avec les mots douteux, les caresses inappropriées et sous le voile de connerie, y’a un peu d’vrai. Un peu d’attirance, un brin d’envie incontrôlable qui m’fait pas peur, mais qui m’inquiète.
Les putes m’auraient dévorés du regard, auraient quitter mon regard trop souvent pour passer leurs langues de chiennes sur mon torse nu. Pas toi,tu te contrôles, tu me juges et tu me lâche pas des yeux. Sauf quand tu regardes mon grand frère. L’homme. Tu l’idolâtre toi aussi ?

C’est tellement tendu comme atmosphère, comme si personne avait envie de s’r’trouver là alors qu’on l’avait tous plus ou moins choisit. J’aime pas quand c’est tendu comme ça. Je grince des dents, j’embête Victor, je la provoque du regard, je la dévore des yeux, le loup affamé de cuisses tendres et bien galbées. J’ai envie de savoir comment elle réagirait devant le geste de trop. J’ai envie de trouver le geste de trop.

Alors je joue les imbéciles, les gros ratés. La tête dans ton invisible poitrine gonflée de rêves. Victor me voit, s’exaspère de nouveau et moi, je ricane comme un gamin stupide. Ça me rend bien service, d’être stupide au final. L’impulsivité s’excuse plus facilement, la violence aussi. « Heath, il est bête, c ‘est pas sa faute. »

Seulement, quand Victor parle c’est le sérieux qui revient au galop. Y’a rien que de la jungle dans mon regard. Il lui fait des blagues de meilleur goût, lui parle de bronzage pendant que je lisse mes cuisses, mon jeans. Je tiens pas trop en place, mes grosses paluches non plus. Il fait chaud aussi, mes doigts sont humides d’une légère couche de sueur invisible.
Je met jamais de crème moi, je nargue les cancers de peau en tirant une cigarette d’un paquet d’indiennes trafiquées. Au pire, si le soleil me crame pas, les Cris s’en chargeront de le faire. Tuer par la famille, rien de mieux...

Mon sourcil se lèvre sur mon frère comme il me fait presque la morale sur mes dessous qui traine à la maison. J’ai envie d’intervenir, d’expliqué, mais je sais qu’avec Vic, ça servirait à rien.
En plus, j’ai pas vraiment de raison valables, j’ai pas tirer mon coup encore cette semaine, alors aucune pute n’a nettoyé mes vêtements ni jouit sur la laveuse. Je vais pas les laver moi-même quand même... Je suis pas venu ici pour d’venir ménagère, putain. J’ai pas le physique de l’emplois. Je souffle la fumée blanche vers la princesse. Je partage ma dépendance, mon futur petit cancer des poumons en toute générosité, un sourire en coin aux lèvres comme Victor finit son introduction.
Ce mec à l’don d’faire dans l’artistique. Moi je suis violent, je passe de A à Z sans passer par le milieux...

« Si tu laves mes caleçons, princesse, je te materai plus le cul. »
Quel mensonge éhonté et hors contexte en m’étirant lâchement et largement. Le solil, j’ai envie de paresser comme un gros lézard...

« Je te laisserai p’t’être même dealer tranquille... »
Vraiment ?
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Message(#) Sujet: Re: (sawatzky x 2) + (aubree) = on sait jamais vraiment à quoi s'attendre. (sawatzky x 2) + (aubree) = on sait jamais vraiment à quoi s'attendre. EmptyVen 9 Aoû - 5:34

harder to breathe
Une vague fait bouger une mince mèche de cheveux blonds que je replace machinalement. On pourrait croire que je suis tendue, ou fâchée, mais il n'en est rien. Je suis seulement un peu ennuyée d'être sur ce bateau à regarder parler les deux frères. Mon commentaire a pourtant semblé attirer l'attention, puisque je sens les regards sur moi. Bien sûr, venant de Heath, je ne prends pas cela comme une lueur d'espoir pour une véritable discussion, mais plutôt comme un geste prévisible et désespérant. Heureusement que Victor est là, le cerveau des Sawatzky. Il s'avance vers moi et me murmure un petit surnom affectueux, auquel je réponds par une grimace de dédain. Je n'ai jamais supporté ce genre d'attentions par des “collègues” et sortis de sa bouche, les mots sont encore plus désagréables à mon oreille. Il déboutonne sa chemise et s'assoit face à moi. Il continue le discours qu'il s'apprêtait à commencer avec ses mots doux, et la suite ne me satisfait pas plus.
J'ai toujours eu cette rage du plus loin que je me souvienne, que l'on me considère comme une fille et que l'on croie qu'évidemment je m'intéresse à tout ce qui devrait intéresser une fille. Si c'était énervant quand j'étais gosse, je crois qu'aujourd'hui, c'est de pire en pire. « Me faire bronzer ici? Trop risqué. Heath aimerait trop ça. » Et ça, c'est vrai. Je le dis sans prétention, je le sais, tout simplement. D'ailleurs, Victor me raconte que c'est de lui qu'ils discutaient, apparemment qu'il ne serait pas foutu de ramasser ses vêtements sales. Je ne suis même pas étonnée, il doit même pas savoir ce qu'est un lave-linge. Je souris, tout de même un peu amusée par ce qu'il me raconte, et alors que je veux lui répondre que je n'ai pas besoin de plus de détails, une odeur désagréable vient vers moi et je me mets à tousser.

Les larmes me montent aux yeux mais je peux quand même regarder le "patron" devant moi, qui s'étend de la crème solaire sur les bras. Je n'entends pas ses premiers mots, mais je me risque tout de même à prononcer un « Avec plaisir. » étouffé. Je reprends mon souffle quelques secondes avant de voir clairement Heath souffler sa fumée de cigarette en ma direction. Le connard. Je me remets à tousser de plus belle et je me lève pour aller un peu plus loin, m'éloigner des émanations de tabac dont j'ai jamais été capable de tolérer la fumée ni l'odeur depuis ma tendre enfance. Ils ont même déjà voulu me donner des pompes, c'est ma mère qui n'en voyait pas la nécessité. Je fais un doigt d'honneur au crétin qui tient sa clope et me lance ses commentaires idiots, comme par exemple qu'il arrêterait de me mater si je faisais sa lessive - une confirmation qu'il ne sait probablement pas comment le faire lui-même. Il me parle ensuite de me laisser dealer en paix, et je retourne rapidement en direction des deux frères, le visage rouge à force de chercher mon souffle et même si je tousse toujours, je me plante devant Heath, un pied de plus que moi et beaucoup plus de muscles aussi. J'y pense pas lorsque je le gifle, en fait, même si j'ai à me mettre sur la pointe des pieds pour le faire. Je lui arrache aussi sa cigarette dégueulasse d'entre les doigts pour la jeter à l'eau et m'en débarrasser en espérant pouvoir respirer pour un court moment, même si je sais qu'il va probablement en rallumer une autre dans quelques instants. Pas grave, je ne pense pas à tout ça sur le coup. Je pense juste au fait que je suis en pétard contre le gros con devant moi. « Rentres-toi dans la tête que j'suis pas une petite dealeuse de merde, sinon la prochaine fois, j'te la fais bouffer ta clope, imbécile. » Je devrais peut-être remercier le ciel de ne pas m'être faite casser un bras, mais en même temps j'en ai rien à foutre. Mon épisode de rage vient de s'estomper, et je retourne m'asseoir près de Victor sans même regarder le géant un peu plus loin.

Je pose mes mains sur mes cuisses et souris gentiment, comme si rien n'était arrivé. « Pardon pour l'interruption Victor, tu peux continuer. » Je me tiens droite sur mon banc et lance un dernier regard noir en direction de Heath avant de retourner rapidement mon attention sur Victor. De toute façon, l'autre, c'est pas comme si je m'intéresse à son existence. Je ne comprends même pas ce qu'il fait là, sa nécessité dans la business mis-à-part casser des gueules. Parce que lorsqu'on le voit, on remarque rapidement qu'il peut pas faire grand chose mis à part les « travaux manuels ». Dénué d'émotions outre peut-être le désir - quoique je ne sais même pas s'il désire vraiment les femmes ou ce sont simplement des putes qu'il baise sans se poser de questions - Heath est juste un amas de muscles dont un homme sain d'esprit s'approcherait pas. Victor, lui, c'est le « gros morceau » , celui qui dirige tout d'une main de fer. Il a le cerveau, pas les poings. Il sait certainement se battre et pourrait amocher quelqu'un, mais c'est pas sa force. C'est un businessman, si on peut dire. Enfin, c'est comme ça que je le vois. Je pense pas trop me tromper, pourtant, quand je les regarde tous les deux, Victor bien calme et Heath incapable de tenir en place deux petites secondes. Je croise les jambes. « Je pourrais avoir un verre d'eau s'il te plaît, Victor? J'ai un peu mal à la gorge. » Je plonge mon regard bleu dans le sien, mes main restant immobiles sur mes cuisses. Une légère brise me chatouille le dos, jurant avec la chaleur extérieure frôlant la canicule.


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Dernière édition par Aubree S. Kershaw le Mer 11 Sep - 18:12, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: (sawatzky x 2) + (aubree) = on sait jamais vraiment à quoi s'attendre. (sawatzky x 2) + (aubree) = on sait jamais vraiment à quoi s'attendre. EmptyLun 19 Aoû - 18:13


Douce plaisanterie, tendre amusement. Telle une fleur, tu te fais piquée à l'abeille qu'est Heath. Il sourit de ses dents sales, la malice sur le bout de la langue, et toi, armée de tes pétales, tu danses contre le vent, incapable de faire quoique ce soit. Ou capable de tout, peut-être. La chose a si pu d'importance, au final, à mes yeux. Tu as beau être une reine, Aubree, tu n'es pas la reine de mon monde  ; il n'y en a pas, de reine, dans mon monde. Qu'un roi, simple et précis, et quelque chose d'être d'indescriptible que tu ne connaîtras jamais. Immobile, j'observe votre danse maladroite ; les pas d'Heath sont rudes et incertains, alors que les tiens, plus justes, manquent de précision pourtant. Tu tente quelque chose ; de t'imposer peut-être, de paraître forte, qui sait. Mon regard reste froid, pourtant. Silencieux, j'applique toujours soigneusement une couche de crème solaire sur mes tatouages. J'observe le jeu qui prend forme, le combat des gladiateurs. Tes traits sont rouges, ma tendre Aubree ; aurais-tu mal à la gorge, ma chérie ? Ou alors est-ce toute cette fumée qui a raison de toi ? Il faudra t'y faire, ma belle. Les Sawatzky ne sont pas des saints;  l'âme déjà sombre, ils la plongent au plus profond à l'aide de tabac, pour garnir le tout. Oh, ne t'inquiètes pas, ma douce ;  ceci est mon seul défaut. Ou du moins, le seul que je puisse accepter. Il y en a des milliers, après tout. L'humanité reste une saleté.

Caresse contre sa joue ; je crois qu'Heath l'aurait espéré autrement, mais cela n'empêche pas le fait qu'un sourire prend forme sur mes lèvres, en entendant la claque. Mes prunelles se plongent dans ceux de mon frère, alors que tu répliques de ta voix haute portante. « Rentres-toi dans la tête que j'suis pas une petite dealeuse de merde, sinon la prochaine fois, j'te la fais bouffer ta clope, imbécile. » Tu ne le sais peut-être pas, Aubree, mais Heath n'est pas qu'un imbécile. Après tout, la chose serait si lamentable. Non,  il est bien plus que ça. Après tout, c'est un Sawatzky ; il cache bien son jeu, voilà tout. Il y a une conversation silencieux, là, sous ton nez, alors que tu sembles bien fière de ton coup. Prunelles au fond des siennes, nous parlons, silencieusement, un petit moment. Elle est bien, n'est-ce pas, Heath ? Un bon caractère ; elle se laissera pas faire. Il grimace, légèrement, la joue certaine en feu. L'orgueil est touché, mais nous avons notre confirmation. Il hoche de la tête ; mes prunelles reviennent sur toi.

Un sourire prend place sur mes lèvres, infime et pourtant, bien présent. « Pardon pour l'interruption Victor, tu peux continuer. » D'un mouvement lent, je referme le tube  de crème solaire. Mes prunelles s'éloignent des tiennes, un instant, avant d'y revenir,  s'y plantant sérieusement. Le temps de la rigolade est terminée, maintenant. Tout devient sérieux. « Oh, ne t'inquiètes pas pour cela, j'ai l'habitude. » Heath est toujours là, Aubree. Il ne semble qu'un pantin, qu'un idiot de plus dans la foule, ayant eu le gros poste de par son lien avec moi, mais c'est tout autre. Oui, nos sommes frères. Et alors ? Je n'ai jamais réellement eu le lien familial, pas depuis la mort de la mère, et ce qui est arrivé, avec le père. Cet esprit là, il n'a jamais habitué mon coeur. Non, Heath est l'ombre, le rire qui prend la gorge, en vous poignardant dans le dos. Heath est l'idiot, le sourire niais et les paroles salaces, mais mes oreilles, à la fois, et mes yeux. Il voit, malicieusement, et entend, bien évidemment, ce que les autres essaient tant bien que mal de me cacher. Heath est votre pire ennemi, si vous espérez une quelconque relation d'affaire, avec moi. Il vous tuera si vous faites un faux pas. « Je pourrais avoir un verre d'eau s'il te plaît, Victor? J'ai un peu mal à la gorge. » Crispation, sur mes traits. Que crois-tu faire, Aubree ? Les choses n'en sont pas là ; certes, ta présence est attirante, les projets, multiples, mais le premier pas n'est pas encore fait. Calme toi un peu, ma belle ; rien ne sert de courir. La musique n'est pas encore entamée. « Bien évidemment. » Ma voix est calme, trop calme, alors que je me redresse pour aller chercher un verre, à l'intérieur. Il rejoint la table, à côté de toi, vide de tout liquide. « Pour l'eau, et bien, je crois que tu sais où la trouver. Sourire moqueur, presque cruel. Je ne suis pas ton serviteur, Aubree. Ne me demande pas des choses que je ne souhaite pas faire, car le résultat ne sera pas des plus appréciables. Dans mon dos, j'entends le rire gras d'Heath.

Sourire sur les lèvres, démon dans le coeur. Je t'observe tranquillement, avant de prendre ma bouteille d'eau, l'ouvrant et m'abreuvant, avant de commencer la vraie discussion. « Que crois-tu pouvoir faire, Aubree ? Que crois-tu que tu vas faire, pour nous ? » Il n'y a pas de moi, dans un pareil cas. Pas depuis qu'Heath est là. C'est quelque chose que tu dois comprendre, douce fleur. Nous sommes deux, et nous serons toujours deux. Tu devras t'y faire. « Il ne faudrait pas que tu agisses, et tu te trompes sur ta véritable place, n'est-ce pas ? » Léger sourire, plein de promesses cruelles et plus douces, pour certaines. La bouteille toujours ouverte entre les mains, je te la tends, finalement, doucement.
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Message(#) Sujet: Re: (sawatzky x 2) + (aubree) = on sait jamais vraiment à quoi s'attendre. (sawatzky x 2) + (aubree) = on sait jamais vraiment à quoi s'attendre. EmptyVen 23 Aoû - 22:06




Sa main sur ma joue. Je me contrôle. C’est une femme, que j’essaie de me dire, rien qu’une petite femme fragile qui se pense trop forte.  Son caractère est fort, mais c’est bien la seule chose. Physiquement, elle ne ferait pas le poids, même Vic ne ferait pas le poids. Alors je me contiens, je me contiens pour ne pas la briser en deux, ne pas l’asseoir de force et lui faire bouffer la clope qu’elle m’a arraché. Elle me prend pour un imbécile et y croit. Elle y croit sans savoir que ça tourne à 100 km à l’heure dans mon esprit. Un amas de muscle, certes, mais le cerveau aussi est un muscle... Elle s’imagine capable d’en prendre, de connaître les douleurs et le mal du monde, j’imagine, mais elle n’aie que la victime des bourreaux.
Une putain de princesse qui finira kidnappée par le gros méchant loup, le dragon et la putain de tortue géante.  Et qui sera forcé d’aller la chercher ? Moi. Heath Sawatzky. Le putain de faux héro.. Mais cette petite salope, si tu la sauves, elle t’engueule. Le genre à te balancer « je suis capable de me débrouiller toute seule » et qui ne le fait pas.
C’te petite... Merde impossible à supportée, elle m’attire. Saloperie.

Son regard sombre et menaçant sur moi, c’est de l’huile sur le feu de la tension entre nous. Mon regard en est mêler. Entre l’envie de l’agressée, de lui faire comprendre qu’on ne frappe pas un Sawatzky et l’envie de la soumettre, de la poser sur ses genoux rien que pour moi. Quelle le veuille, qu’elle me veuille. Qu’elle me regarde et voit le désir qu’elle a pour moi et que j’ai pour elle.
Je ne couine pas, ne bronche pas et pourtant, te découpe peu à peu du regard. Tu dois la sentir  la lame froide sur ton dos alors que tu te sépares de moi après ton blitz contre l’autorité que je suis. Je ne suis pas Victor, mais j’ai de l’autorité. Je suis son armée et je diriges les minions aussi. Et si tu n’est pas une petite dealeuse de merde, tu es un minions. Un des miens, peut-être même. Tes prochaines gifles, tu peux les garder pour toi les prochaine fois, salope.
La prochaine fois, Victor, ne sera peut-être pas là pour me retenir...

Mon regard se tourne vers Victor et je sais ce qu’il dit sans le prononcer, son opinion de la petite. Je ne peux qu’être d’accord, de toute façon. La brule en elle est aussi profonde que le rougeâtre des flammes. Elle ne comprend pas ce que je suis et en même temps, me provoque. Elle connaît les complications sans les comprendre. Elle s’en fout, peut-être, l’impulsive.
Je ne grogne pas et me rassoit sans la quitter des yeux désormais. Je vois son potentiel et j’allume ma nouvelle cigarette à  même la flemme de son égo.

Elle est magnifique, la conasse...

Lentement, je pose mon bâton de cancer sur le cendrier alors que Vic te répond. Je me prépare, je sais, je connais le sérieux à double tranchant de mon frère. J’alourdis peut-être même l’ambiance à ma façon, croisant les mains devant moi, après avoir passer les doigts dans mes cheveux blonds pour les rejeter à l’arrière et mieux t’observer presque gravement. J’aurais ris de ta gifle dans un autre contexte. Sans mon frère.
Ils m’amusent un peu ses deux là, la lionne qui grogne et le lion, le roi de la jungle qui lui répond d’un rugissement puissant pour mieux la remettre là où elle aurait dû resté : à sa place de dealeuse de merde. Tout cela me fait rire et m’amuse. Je suis là pour voir son visage et l’apprendre par coeur. Car si je dois me débarrasser d’elle un jour, je dois savoir qui elle est.
Victor prend une gorgée de sa bouteille d’eau et ça ne m’amuse que d’avantage.
Il est là, avec ce que tu désires, tout ce que tu désires. Moi et l’eau. L’eau et un emplois. Ta liberté et la clé de ta cage.

Le léger sourire s’installe de façon permanente sur mon visage. Ne suis-je pas plus beau de cette façon de toute façon ? Souriant de stupidité et heureux de vivre, tout simplement. Mon regard se porte sur elle ne nouveau et ne la lâche plus, faisant tourner la cigarette récupérée entre mes doigts...
C’est à Victor de parler et de prendre la décision.

Je ne suis qu’un spectateur, en apparence... Et j’assiste à ton spectacle, à ton corps, à tes seins et ton visage sans même me cacher, rien que pour t’embêter encore d’avantage...
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Message(#) Sujet: Re: (sawatzky x 2) + (aubree) = on sait jamais vraiment à quoi s'attendre. (sawatzky x 2) + (aubree) = on sait jamais vraiment à quoi s'attendre. EmptySam 24 Aoû - 5:50

disturbed
Ma demande est dérangeante. Seulement à son rictus, on le voit. Il tente peut-être de le cacher, mais si c’est ce qu’il essaie de faire c’est un lamentable échec. J’observe Victor se lever pour aller me chercher un verre vide. Juste à sa démarche on peut remarquer qu’il est un dominant, loin de ces civiles ordinaires qui se fondent dans la masse. Pourtant, je ne peux pas les juger, j’ai tellement essayé de faire comme eux, d’être comme eux. Je déglutis à la pensée désagréable, et je sens le regard de Heath sur moi, plus désagréable que jamais, ainsi que le bruit du briquet qui allume une nouvelle cigarette, pour remplacer celle que je lui ai enlevé sous l’impulsion. Un véritable silence de mort règne sur le bateau, on n’entend que le bruit des vagues sur le lac paisible, puis les pas de Victor qui revient enfin. Mon regard se pose sur lui et je roule les yeux lorsqu’il me dit de me servir moi-même. Je me contente de sourire, faussement amusée, même si le rire de Heath derrière moi m’enrage, sans raison particulière. Je me retiens de réagir, j’imagine qu’il est temps d’être plus sage. Après tout, ce n’est pas en jouant les garces que je vais gagner sa confiance. Et surtout ma place. Parce que je dois me l’admettre, même si au plus profond de moi, ça me frustre, je n’ai pas fait mes preuves. Je ne suis absolument rien, ici, pour eux. Je pourrais à la limite être une petite dealeuse, lamentable tâche que je ne ferais pas, même si on m’y forçait. La fameuse question se pose finalement, justement, à propos de mes « compétences ». Je me cale contre le dossier de ma chaise, croisant les jambes juste assez pour montrer un peu plus de peau pour Heath, juste pour le plaisir de le provoquer un peu. Je sais qu’il regarde de toute façon. Il regarde toujours, alors pourquoi ne pas s’amuser un peu? Victor continue son discours, léger sourire aux lèvres. Je ne sais pas quoi répondre, alors je reste muette. Il me tend sa bouteille d’eau, et je murmure un léger « Merci. » avant de verser le liquide translucide dans mon verre, déposant la bouteille fermée sur la table. Je prends une longue gorgée d’eau, je cherche une réponse. Je connais plutôt bien la réponse, je crois bien qu’il sait lui aussi. Il doit m’avoir déjà vue à l’œuvre par le passé. Je souris et dépose mon verre, finalement. Il est peut-être temps de montrer mes « capacités » .

Les jambes décroisées, je me lève, doucement, puis m’approche de Victor. Lentement, comme un chat. Mes mains s’appuient sur ses bras et je me penche vers lui. Les gestes sont calculés, la vue aussi, histoire de laisser place à l’imagination. Je prends un air faussement offusquée. « Je croyais que tu te rappellerais un peu plus de moi, Victor. » Je me redresse lentement et replace ma robe avant de regarder à nouveau celui qui est assis devant moi. « Je commence à en avoir un peu marre de jouer les citoyennes normales. J’ai envie d’un peu d’action. » J’ai presque l’air de le supplier, mais mon sourire dédramatise mes paroles. Il est quand même vrai que j’ai l’impression de tourner en rond, et que la routine est devenue encore plus pénible avec les évènements récents. Je chasse ces mauvaises pensées de ma mémoire, et regarde tour à tour les deux frères Sawatzky. Mon regard s’arrête sur Heath.

Le sourire aux lèvres, la cigarette tantôt entre ses doigts, et parfois à faire des nuages gris de fumée emplie de poison. Je ne sais même pas s’il sait que je le regarde. Il est peut-trop plongé dans mon décolleté inexistant, l’idée d’une quelconque réflexion me semble impossible. Je me demande quelle serait sa réaction si je m’approchais de lui aussi comme avec son frère. Aurait-il l’audace de toucher? Je le giflerais probablement, encore une fois et je risquerais probablement ma vie. Pourtant, je n’aurais pas le choix, il faudrait bien montrer qu’il n’a pas le droit de toucher, même si au fond, bien au fond de moi, ça ne me déplairait pas tant que ça. Même qu’il pourrait bien faire ce qu’il voudrait, je ne me plaindrais probablement pas. Je souris légèrement avant de rougir, mal à l’aise d’avoir de telles pensées. Je n’ose pas imaginer que quelqu’un soit au courant. Ce serait probablement un désastre. J’ai les mains un peu moites, je retourne m’asseoir, dégageant de mon esprit les images qui me viennent en tête qui pourraient certainement amuser Victor qui se tient face à moi. Parce que lui aussi, il doit se dire que mis-à-part les putes, aucune femme saine d’esprit ne fantasmerait sur son frère.

Peut-être qu’il est là, mon problème. Peut-être que je ne suis pas totalement saine d’esprit. Après tout, ce n’est pas une histoire que s’inventent les gamines, de ne jamais au grand jamais se laisser avoir et baiser avec des trous de cul? Seulement, il semblerait qu’il n’y ait que ça, des trous de cul. C’est peut-être parce que j’en ai plus envie d’avoir d’illusions, en fait, que je coucherais avec lui. Au moins je saurais à quoi m’attendre, j’aurais pas de surprise puisque je serais déjà au courant que c’est un connard. Enfin, c’est ce que j’essaie de me faire croire. Il y a simplement pas d’explication logique.
Je me concentre sur les paroles de Victor, je tente d’oublier mes histoires stupides, je croise les jambes et les décroise quelques instants plus tard. Je suis très intéressée par la discussion, le problème n’est pas là. Je repousse mes cheveux vers l’arrière, le soleil frappe mes épaules nues, une invitation future aux coups de soleil, mais j’en ai l’habitude. Une brise ramène l’odeur de la cigarette vers moi. C’est le désavantage de se trouver sur un bateau; il y a toujours du vent. Je prends le verre d’eau et bois un peu, puis le dépose ensuite sur la table. J’ai une envie soudaine que ce petit rendez-vous se termine rapidement, pour déguerpir et éviter les regards incessants. J’essaie d’en faire abstraction encore, reprenant sur moi-même, et je me cale dans ma chaise, glissant mes mains sur les appuie-bras. Continuons de parler affaires, après tout, c’est pour ça que l’on est là, du moins je crois.


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Dernière édition par Aubree S. Kershaw le Mer 11 Sep - 18:14, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: (sawatzky x 2) + (aubree) = on sait jamais vraiment à quoi s'attendre. (sawatzky x 2) + (aubree) = on sait jamais vraiment à quoi s'attendre. EmptyDim 1 Sep - 1:41


Le temps se suspend ; rien n'avance, tout recule. Ne vois-tu pas, au haut de la pointe de tes pieds, mes sourcils froncés. Ne vois-tu pas, pauvre idiote que tu sembles être en cet instant, l'estime qui, doucement, tel un coin d'eau sous la canicule, prend la mort brusquement ? Tu es pitoyable, Aubree. à vouloir monter sur la marche suivante, tu ne fais que te prendre les pieds, et puis tomber. Tu ne fais que danser, et puis me marcher sur les pieds. Ne vois-tu pas, ma douce, ma belle, que je suis en train de grimacer ? Tes courbes, tes seins, ils peuvent bien traverser la mer, la guerre, je n'en ai rien à faire. Tu peux bien, si tu veux, aller te faire prendre par mon frère, ce n'est pas de mes affaires. J'en ai rien, au fond, à faire. Mais tu danses, petite conne, un sourire sur les lèvres, perchée sur le bout de tes petits pieds, et  tu oses croire, avec stupidité c'est certain, que ton jeu pourra être en ta faveur. Ouvre les yeux, ma douce, tu descends. Le décompte s'entame brusquement, et tu tombes par en avant. Tu déboules lamentablement. Pauvre conne. Ne vois-tu pas ? Ouvre les yeux; ce n'est pas un jeu. Cesse d'être enfant, il est temps. Cesse de jouer, nous voilà grand maintenant. Où te crois-tu donc, Aubree ? Il n'y a pas de points, ici, à gagner. Que des points à perdre, et une réputation à ruiner. Alors danse, sur tes petites jambes, continue comme ça, tes pas vers moi, que je vois. Que je vois, qu'au fond, tu n'es qu'un corps, qu'un bout de viande, malgré tes jolis mots et tes cris qui ne volent pas haut.

Tes doigts, délicatement féminins, se posent contre les accotoirs de ma chaise. Tes prunelles, de feu, tentent de se poser aux creux des miens. Pauvre idiote, il n'y a pas d'oxygène, ici. Il va mourir, ton feu. Tu vas mourir, ma belle, et moi, je vais rire. Je vais rire, de te voir pouvoir. C'est pour cela, oui, le fin sourire, tout petit, sur le bout de mes lèvres. Ce petit rictus, là, alors que ta poitrine s'affiche, et ton estime, à mes yeux, meurt. Pauvre idiote. Tu ne comprends rien. Je ne suis pas comme cet idiot, tu sais, celui qui s'est fait flinguer. Tes seins, j'en ai rien à faire. Tu serais déjà dans un lit, nue, seule, en train de pleurer, si je m'y étais intéressé. Ne vois-tu pas, petite blonde, la noirceur au fond de mes prunelles ? Crois-tu, naïvement, que l'éclat du soleil qui y fait écho est l'éveil d'un quelconque plaisir ? Crois-tu réellement, Aubree, que ton corps change quoique ce soit à la situation. Certes, il reste un avantage pour le travail, mais ici, ce n'est que nous. Ici, ce sont les adultes qui parlent. Alors, cesse de jouer à l'enfant. Range tes seins. Sors ta cervelle. « Je croyais que tu te rappellerais un peu plus de moi, Victor. » Le rictus grandit, un peu, là, sur mes lèvres. Je me permets un ricanement, tout bas, alors que tu replaces les pans de ta robe sur ta peau, après t'être redressée. Ta voix s'élève de nouveau, elle semble presque boudeuse. Sur mes bras, le poil s'élève. C'en est désagréable, si seulement tu savais. « Je commence à en avoir un peu marre de jouer les citoyennes normales. J’ai envie d’un peu d’action. » Oh, tu veux jouer, alors ? Réellement ? Mes sourcils se froncent. Tes mots ne sont pas faits pour cette conversation. Nous ne jouons pas, Aubree.

Les mots, ils sont là, sur les bords de mes lèvres. Je ne les prononce pas, pourtant. J'attends sagement les derniers éléments. Sage, tu observes Heath. Il t'observe, ou plutôt, il se noie au creux de ton décolleté. Une grimace déforme mes traits. Je ne suis pas là pour assister à de pareils jeux d'enfants. Tu ne les vois pas, non, mes prunelles obscures, alors que tu vas de nouveau prendre place à ta place. Tu as le regard vague, hanté par des pensées déplacées. Oh, tu es perdue, ma belle ? Ne t'inquiètes pas. Je te le montrerais, moi, le vrai sentier. Je prendrais tes bras, durement, je laisserais tes pieds traîner contre le sol, à te tirer, pour t'y mener. Peu m'importe qu'au final, tu sois blessée. Il ne fallait pas t'éloigner.

Mes doigts, poignants, s'agrippent aux rebords de ma chaise alors que je me redresse lentement, en silence. Mes prunelles n'ont pas quittés tes traits, mais tu ne sembles pas t'en rendre compte. Tu es perdue au travers d'un autre monde, vaguant comme le bateau, là, sur les vagues légèrement. « Il semblerait bien qu'il y ait un petit problème, ici . » Mon ton est calme, presque impérieux. Mes yeux, sans appel, attendent de capturer ton attention. Mais tu n'entends rien. Tu ne captes aucun de mes mots. Tu bois, là, doucement, sans entendre le moindre son venant de moi. Mes sourcils ne font que se froncer encore plus. Ma rage ne fait qu'augmenter, lentement, au creux de mes veines. Oh, sale...

Brusquement, mes doigts se posent sur les appuis-bras de ton siège. Tu sursautes, fort, et un sourire prend place, là, sur mes lèvres. Je t'observe alors que, doucement, je penche mon corps vers toi. Mon souffle effleure ta joue et se pose près de ton oreille. « Tu m'écoutes, cette fois-ci ? Ou alors, tes rêveries sont plus intéressants ? Je pourrais facilement me passer de toi, Aubree, te replacer. Après tout, des blondes au décolleté plongeant qui dévisageant mon frère. Je peux en trouver à tous les coins de rue, des filles comme ça. » Ma voix n'est qu'un long et pénible murmure menaçant. Je me recule légèrement, sourire sur les lèvres, malaisant, pour t'observer. « C'est bien pour cela que je te demande de faire plus. De me montrer que tu es capable de faire plus. » La menace est là, planante dans les airs.

Je finis par me redresser, et prendre une cigarette, dans le paquet d'Heath. Je te jette un regard, une fois le feu ayant pris fin. « Alors, je recommence. Que sais-tu faire, Aubree ? Car ce n'est pas parce que je te propose un poste au sein de mon entreprise que tu l'as d'or et déjà. Il me faut des preuves, ma belle. » La fumée, douce, se glisse hors de mes lèvres. Je prends de nouveau place sur mon siège.  

Les choses ont changé, depuis sa mort, tu sais.
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Message(#) Sujet: Re: (sawatzky x 2) + (aubree) = on sait jamais vraiment à quoi s'attendre. (sawatzky x 2) + (aubree) = on sait jamais vraiment à quoi s'attendre. EmptyMer 11 Sep - 5:16




Elle fait exprès, d’exposer sa poitrine, de se pencher un peu vers moi et de découvrir un peu de peau. Elle veut que je la regarde, elle aime que je la regarde, même si, parfois, elle dit le contraire et grogne quand je la touche, mais au fond, elle aime l’attention que je lui porte. « Fuis-moi je te suis, suis-moi je te fuis. » Petite coquine. Je le vois dans ces gestes, dans sa façon d’être aguichante sans trop l’être à la fois. Elle m’observe et je vois même le trouble sur ses traits, la fine rougeur imperceptible, le crispement de ses doigts et le moite discret de ses paumes. J’ai vu ses réactions souvent, maintenant. Les femmes m’apprécient, c’est plus fort qu’elles...
Je fais comme si j’avais rien vu, mais je sais, je vois, je connais la réaction des femmes à mon égard. Dans ma tête, c’est déjà un peu trop le carnage, princesse. J’imagine ta peau sous mes doigts et ta façon de m’appeler et d’en vouloir plus que le simple toucher de mes digitales sur ta peau.

Seulement, mon esprit est là, fixé sur ce qui se produit, sur Victor. Tu devrais resté concentré, aussi, princesse, plutôt que de me draguer et de m’imaginé au dessus de ta carcasse frémissante de plaisir. Victor sait bien, aussi. Les putes sont des femmes, aussi. Comme toi, des femmes qui m’aiment, comme toi.
Elles sont juste plus directe et comme je n’ai pas à les draguer pour les avoir, je n’ai pas le même comportement avec elle qu’avec Aubree. Je suis doux et direct à la fois avec elles alors qu’avec les princesses, je devrais jouer de séduction avec toi et j’ai pas envie. Je suis pas un trou de cul, je suis juste maladroit avec les femmes...

Tu te poses, tranquille, profitant du soleil, bronzant comme Victor l’avait presque prédit avant que tu passes nous voir. Un bref soupir s’échappe de mes lèvres, soufflant la fumée pâlichonne entre une fois avant d’éteindre le mégot dans un cendrier. J’hésite, fixe mon paquet avant de le prendre entre mes doigts. Pas question de prendre une nouvelle cigarette, seulement, j’ai besoin d’un jouet. J’ai besoin de quelque chose pour jouer. Pour occuper mon esprit, car cette discussion, si je sais que je dois y assister, elle ne me concerne qu’à moitié. Je veux savoir la suite, de toute façon. Je veux savoir ce qui lui arrivera, à la petite. Si je la croiserai encore, SI Je pourrai l’embêter encore et encore.

Alors que j’ouvre mon paquet de cigarette et entreprend de plier les coins à répétition, Victor se lève. Je la sens, la colère en lui, dans ses muscles tendus et ses gestes. Il ne le montre pas, mais moi, je connais mon frère plus que les autres. Ils ont peut-être couché ensemble, en fait. Lui et Aubree... Ça m’étonnerait pas, tien, se serait pas la première à fantasmer sur lui d’abord, et sur moi ensuite, puis sur nous deux. Jamais je coucherais avec une fille en même temps que mon frère, cela dit. Pas de threesome en famille, désolé Aubree, c’est une règle fondamentale de ma vie.
Elle sursaute, je ris un peu. Victor se penche sur elle et je dois me concentrer pour comprendre ce qu’il te dit ensuite. Une histoire de décolleté et de blonde remplaçable. Il a pas tord, cela dit. Seulement voila. J’ai pas envie qu’elle soit remplacer celle là. Je peux influencer mon frère un minimum cela dit, il y a des limites à mon pouvoir. Victor fait toujours ce qu’il veut, au final. C’est sa décision, au final...

Et juste comme je repose mon paquet, Victor se serre. Les Sawatzky prenne toujours tout ce qu’ils veulent, de toute façon...
Je m’en fous un peu de mes cigarettes de toute façon...

« ‘Préfères que j’vous laisse tout seul peut-être ? ... Peut-être qu’elle sera plus concentré...»
Moqueur, je la provoque, mon regard encré dans le sien, tiède et tentateur à la fois...

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Message(#) Sujet: Re: (sawatzky x 2) + (aubree) = on sait jamais vraiment à quoi s'attendre. (sawatzky x 2) + (aubree) = on sait jamais vraiment à quoi s'attendre. EmptyMer 11 Sep - 19:14

silence is golden
Si mon verre n'était pas déjà déposé sur la table, le contenu se serait certainement déversé sur moi. J'ai d'ailleurs entendu le rire de Heath. J'ai rien dit, ça n'en valait pas le coup de toute manière et ça n’aurait que jeté de l’huile sur le feu. Et ça, c’est pas le moment. Victor a posé ses mains sur mes appuie-bras et j'ai sursauté. Je ne m'attendais pas à ça. Son souffle frôle mon oreille et je sens le mouvement de ses lèvres alors qu'il me parle. La sensation me fait frémir, mais ce n'est pas exactement ce que l'on pourrait appeler du désir. Mon coeur tambourine dans ma poitrine lors de son discours. Je baisse les yeux alors qu'il me parle de son frère et des putes qui pourraient bien me remplacer. J'ai envie de répliquer et me défendre, mais je laisse tomber. Je ferai ça plus tard, lorsque je serai en territoire neutre, s’il y en a seulement un. Pour l'instant, je tente de me convaincre que jouer la carte de la petite fille sage serait une bonne option, moins risquée du moins. Je soupire, presque rassurée lorsqu'il s'éloigne un peu, mais son sourire me fait rester sur mes gardes. Je connais un peu ce sourire et je sais qu'il n'augure souvent rien de bon.  Il en a pas fini avec moi. Il m'observe, pas comme Heath. Non, Victor est nettement plus désagréable. On ne sait jamais ce qui va se passer dans les deux cas, bien sûr, mais lui, il a tout le contrôle.
Il me demande de faire plus. De lui prouver mes capacités. Je ferme les yeux lentement et j’essaie de garder mon calme. Il fait toujours ça, rabaisser les autres pour se remonter, pourquoi ça changerait aujourd’hui. Je ne dois pas faire attention... Trop tard.

Il s'éloigne et va piquer une cigarette à son frère. Je le regarde l'allumer, la clope qui peu à peu commence à se consumer. Je regarde Victor, puis Heath. Deux opposés. Mon regard se replace sur Victor lorsqu'il se remet à parler. De toute façon, c'est toujours lui qui parle. Il me prend décidément pour une idiote quelconque. Il faut dire qu'à premier lieu, on y croirait. C'est ce qui rend les choses tellement plus faciles dans le business. J'hésite à me lever, me mettre face à lui, mais sa cigarette me tient loin. Soudainement Heath parle. Mon regard se rive au sien et un frisson me parcourt l'échine. Son commentaire me donne envie de l'étrangler mais j'ai aussi envie de lui dire de ne pas bouger de là. Je me lève et reste donc à une légère distance des deux frères, incertaine, puis je plonge mon regard bleu dans celui de Victor. « Je suis persuasive. Tu vas te dire que c'est quelconque, mais mon "décolleté plongeant" comme tu dis, a déjà fait signer des contrats bidons de plusieurs centaines de milliers de dollars pour vider des comptes en banque. » Je marque une pause, je ne quitte plus Victor des yeux. « Faut croire que les gros portefeuilles aiment les petites filles naïves. »  Je termine avec sarcasme, même si au fond c'est un peu pour me protéger que je dis ça. C'était un peu comme jouer les putes ce que je faisais, sans le sexe du moins. Je ne baise pas moi. Je baise avec personne.  À le regarder, je pense que je dois continuer ma liste, donc je poursuis. Après tout, extorquer de l'argent, c'est bien, mais il n'y a pas que ça que je sache faire. « J'ai recruté des petits cons aussi. Et je leur ai réglé leur compte aussi, quand ils n’étaient pas gentils. T'es pas le seul qui manie bien le flingue, Victor. » Mon regard s'assombrit et j'insiste sur mes derniers mots, lesquels je n'ai pas pensé avant de dire. Je baisse les yeux, réalisant que je viens de risquer un emploi et peut-être même ma propre vie pour un stupide souvenir que je n'ai pas encore digéré.

Je m'assois sur ma chaise, lentement mais surtout incertaine, et glisse mes doigts dans mes cheveux, retenant mon visage avec ma paume. « Je m'excuse, c'était déplacé. » Je me redresse, mes mains se posent sur mes cuisses et je regarde Victor à nouveau. Je n'aurais jamais cru être aussi désespérée un jour. « Je suis prête à faire n'importe quoi. Tant que ce n'est pas de la vente ou de la prostitution. » Mon regard se pose sur le plancher du bateau. J'attends un verdict, et je suis terrifiée d'entendre la réponse tout au fond de moi. Mon orgueil en prend un coup, je me sens beaucoup moins assurée qu’au début de notre entretient. En fait, je me sens toute petite, et comme une véritable moins que rien, comme il l’a insinué tout à l’heure. Je prends une gorgée d’eau et j’ai l’impression d’attendre qu’on m’annonce la peine de mort. Une mèche de cheveux glisse sur mon visage devant mes yeux mais je n’ose même pas la toucher, alors je la laisse voguer là, chatouillant ma peau. Je regarde Victor, toujours muette. Comme j’aurais dû fermer ma gueule.


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Message(#) Sujet: Re: (sawatzky x 2) + (aubree) = on sait jamais vraiment à quoi s'attendre. (sawatzky x 2) + (aubree) = on sait jamais vraiment à quoi s'attendre. EmptyMar 8 Oct - 20:15


Heureusement, il y a la nicotine ; cette douce salope qui se glisse au creux de mes entrailles pour me caresser tendrement et puis s'évader. Celle qui prend la tension, trop forte, qui habite chacun de mes pores et qui les apaise un minimum, du moins. Le sais-tu, Aubree ? Que tu es comme une gamine, supportable et pourtant si bornée, fixée sur des opinions dont je n'ai rien à faire. Je m'en fiche, de tes courbes et de tes jolies yeux. Il n'y a aucune trace d'excitation, en moi, alors que tu fais plonger ton décolleté, alors que tu dévoiles tes cuisses, blanches et fraîches. Je n'en ai rien à faire ; car je suis un homme, pas le plus fort, certes, mais le plus sérieux peut-être, lorsqu'il en vient à devoir parler affaire. Si je ne cède pas à des cuisses, à tes seins, n'importe qui pourrait faire de même. Il suffit d'un peu d'intelligence. Ne prends pas les hommes pour des objets, ils pourraient en venir à faire de même, avec ton pauvre petit corps de poupée, et puis te briser. Si tu savais ce qu'on pourrait faire de toi, Aubree. Il y a tant de choses, là maintenant, que nous pourrions faire. Et ton comportement ne cesse de nous donner envie, de faire naître des idées, là, au creux de nos pensées, tant tu sembles dépourvue de la moindre once d'intelligence, en cet instant.

Sois gentille, Aubree  ; va apprendre tes leçons, avant de jouer à la grande fille.
Ça serait déjà une bonne chose de faite.

La vapeur crade de ma cigarette s'évade entre mes lèvres, alors que je lève les yeux au ciel. Les nuages commencent à prendre forme, doucement, sans jamais cesser leur course. Il va bientôt falloir partir. La conversation arrive à sa fin, il me semble bien. Et puis, il me semble avoir des rendez-vous bien plus importants, aujourd'hui. Bien plus important que toi, oui. Tu es tout en bas, Aubree, tout en bas de l'échelle de mes préoccupations. « ‘Préfères que j’vous laisse tout seul peut-être ? ... Peut-être qu’elle sera plus concentré...» Un rire creux s'évade de mes lèvres, alors que la voix d'Heath s'élève, dans les airs. Il y a cette étincelle de bonheur, même, au fond de mes yeux, alors que je l'observe. « non, elle devra bien s'y faire, à ta présence. » Le rire résonne encore un certain moment, au travers de mes lèvres, sombre et lugubre, certainement. Il caresse le temps et toi, tu t'élèves. Tu prends place, sur tes maigres jambes de femme, et puis tu m'observes. Sais-tu seulement à quel point je me retiens pour ne pas rouler des paupières, à cet instant ? Il semble sans importance, à mes yeux. Qu'une fillette cherchant un peu d'attention, certainement.  « Je suis persuasive. Tu vas te dire que c'est quelconque, mais mon "décolleté plongeant" comme tu dis, a déjà fait signer des contrats bidons de plusieurs centaines de milliers de dollars pour vider des comptes en banque. » Et tu commences. Tu commence à parler, encore, sans réellement avoir écouter. Tu dis ne pas vouloir être pute et pourtant, tes mots sont gorgés d'une vulgarité dégoulinante, qui glisse le long de mon corps et s'affaisse dans ma merde, littéralement. La voilà, la place de tes mots ; au creux de ma foutue merde. « Faut croire que les gros portefeuilles aiment les petites filles naïves. » Un sourire en coin prend place sur mes lèvres, alors que des mots puent le sarcasme, quelque chose de dégoûtant, venant de toi. Quelque chose de crade, aussi amer. « J'ai recruté des petits cons aussi. Et je leur ai réglé leur compte aussi, quand ils n’étaient pas gentils. T'es pas le seul qui manie bien le flingue, Victor. » Haussement de sourcil ; est-ce une menace, là, dans tes mots ? Serais-tu stupide à un tel point ? Le souvenir de cet ami se glisse au creux de ma mémoire et un rictus s'agrandit, au coin de mes lèvres, alors que je t'observe. Tu ne fais que tomber, ma belle. Tu tombes, comme une saleté que l'on jette aux poubelles, et tu craches encore, pourtant. Tu craches de ta puanteur partout, tout autour. Petite sotte. Pauvre petite conne.

Tu le vois, n'est-ce pas. Mais oui, évidemment que tu le vois. Ta stupidité, elle est partout autour de toi ; c'en est presque étrange que tu ne te sois pas noyée, en fait, tant elle est immense. « Je m'excuse, c'était déplacé. »  Un rire me prend, mon corps quitte mon siège.  « Déplacé, hm ? Tes mots sont bien petits, soudainement. » Quelques pas, là, vers toi. Tu te redresse, bien droite, sur ton banc, pour faire la fière, la forte. Tu trembles, pourtant. Comme une feuille. Tu es la petite fille aux allumettes, soudainement. « Je suis prête à faire n'importe quoi. Tant que ce n'est pas de la vente ou de la prostitution. » Il est un peu plus fort, mon rire, alors qu'il traverse mes lèvres. Mes doigts, crispés sur ma cigarette, l'écrasent à ras la table, si près de ton joli minois. « Les gros portefeuilles aiment les petites naïves, certes, et ils savent parfaitement comment les faire disparaître dans la nature dans le moindre problème. Ne sois pas trop confiance en toi, ma belle; une balle, ça traverse si bien l'air pour s'écraser entre tes merveilleux seins. » Sourire en coin, un peu crispé, un peu laid, certainement. Un soupir me prend alors que je passe une main dans mes cheveux, et puis que je fais un pas vers la barre, pour ramener le bateau au large. « Tu auras ta chance, mais tu commenceras tout en bas. À la première erreur, tu le regretteras. » Le moteur du bateau s'enclenche, les vagues se créent, et soudain, on s'en va.

C'est fini, cette fois. J'en ai eu assez de tes seins, de ta gueule et de ton arrogance, pour aujourd'hui. Compte toi chanceuse ; nombreux sont ceux n'ayant pas eu droit à une suite.

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(sawatzky x 2) + (aubree) = on sait jamais vraiment à quoi s'attendre.
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