~ À QUOI RESSEMBLAIT TA VIE AU LYCÉE?
Assis sur un banc en face du Lycée, le jeune Maël regarde les portes de l’établissement s’ouvrir et se fermer. Il attend patiemment tout en jetant des coups d’œil sur sa montre. Finalement, deux jeunes femmes poussèrent les portes du Lycée tout en riant. Un sourire s’afficha sur le visage du jeune homme. Les deux demoiselles se mirent à courir dans sa direction et il les prit dans ses bras, l’une après l’autre. Koda et Lizzie sont ses amies. Les petites sœurs qu’il n’a jamais eues. Il a d’autres amis, c’est vrai, mais avec elles tous est différents. Elles représentent ses années Lycée. Elles sont tous pour lui.

   ~ ES-TU HEUREUX PRÉSENTEMENT?
Maël a beaucoup de mal avec la définition du bonheur. Il a longtemps pensé que tout le monde était heureux et que tout allait bien pour tout le monde. Et puis il a vu sa meilleure amie perdre pied et désormais il croit bien moins au bonheur. Il serait heureux s’il avait un autre boulot, un diplôme aussi et puis Koda dans sa vie. Pas comme amie, mais comme sa petite amie. Maël à l’impression d’avoir raté quelque chose dans sa vie et il a encore besoin de faire quelques changements pour se sentir heureux.

   ~ OÙ TE VOIS-TU DANS DIX ANS?
Dans dix ans ? C’est long dix ans. Il peut se passer tout un tas de choses en dix ans. Maël aura peut être enfin trouvé une femme pour lui faire oublier Koda. Il sera en couple, peut être même papa. Le jeune homme voudrait avoir sa propre famille, pas tout de suite, mais dans dix ans c’est un bon timing. Il aura sans aucun doute finit par reprendre ses études pour faire un métier qui lui plaît vraiment et qui paie mieux que barman.

PRÉNOM ET/OU PSEUDO: estelle. ÂGE: 20 ans et toutes mes dents. PAYS: France. PRÉSENCE: 5/7j en général. COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM? j'étais là avant, j'ai eu des soucis, mais j'ai décider de revenir (a)  PERSONNAGE INVENTÉ OU SCÉNARIO? scénario de Koda  . AUTRE CHOSE À AJOUTER?  .

« Hé. J’peux jouer avec toi ? »

Le petit garçon de cinq ans lève les yeux vers la voix qui vient de s’adresser à lui. Une jolie petite blonde. Il la connaît plutôt bien cette petite fille, elle est sa voisine, mais également la fille de la meilleure amie de sa maman. Elle s’appelle Luna-Jynn, mais lui il préfère l’appeler Luna. C’est plus simple. Aujourd’hui elle porte une jolie petite robe rouge et cela le fait sourire. Il aime bien cette fille.

« Si tu veux. »
- On joue à la poupée, alors !
- Non, c’est nulle les poupées. »

Les deux enfants se connaissent depuis toujours. Pour Maël, elle est un peu comme la petite sœur qu’il n’a jamais eue. Bon. Des fois, ils ne sont pas d’accords, comme aujourd’hui. Parce qu’elle est une fille et que parfois Maël trouve les filles assez nulles. Après tout, elle joue à la poupée toute la journée et elle se prend pour une maman. C’est nul. Mais c’est une gentille fille et elle veut bien jouer au ballon avec lui de temps en temps. Alors oui, il l’aime bien.

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« Maël tu pourrais dire à ton abrutit de copain de nous foutre la paix.
- Si t’évitais de le chercher ça irais mieux Lizzie. »

Le Lycée. Cette belle époque où tout va bien dans notre vie. Enfin… Plus ou moins. Maël est un gamin assez populaire, les filles lui tournent autour et il a une bande de copain avec qui il fait les quatre cents coups. Mais avant tout, il a ses deux jolies filles dans sa vie. Luna-Jynn, qu’il appelle Koda depuis des années désormais et la petite dernière Lizzie. Tous les trois sont devenus inséparables. Parfois, Maël se demande pourquoi il passe toutes ses journées avec deux filles plus jeunes que lui, mais il n’arrive pas à se séparer d’elles. Il les aime même s’il ne leurs dit pratiquement jamais. Maël sait parfaitement que Lizzie en pince pour lui. Elle ne cesse de se coller à lui. Elle tente parfois de lui prendre la main, elle lui sourit toujours et puis elle cherche toujours son attention. Elle en pince pour lui, mais lui non. Maël ne voit que Koda et là depuis quelques années déjà. Elle est discrète et renfermée, mais il l’aime comme cela. Parfois il se fait du souci pour elle, parce qu’elle mange très peu et semble souvent déprimée, mais dans ce genre de moment il se contente d’être là pour elle. Il la prend dans ses bras et elle se serre contre lui. Tous les deux ils se comprennent.

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Maël a fait la fête hier soir et en descendant prendre le petit déjeuner dans la cuisine familial ce matin là, il a un peu de mal à ouvrir les yeux. Il a mal à la tête, mais il remarque tout de suite les larmes sur le visage de sa mère. Le jeune homme fronce les sourcils et s’approche d’elle, plus inquiet que jamais.

« Mon chéri tu devrais t’asseoir.
- Qu’est-ce qui se passe maman ?
- C’est Koda, mon grand. Lit le journal de se matin. »

L’espace d’un instant, Maël cru que Koda était décéder. Pour la première fois de sa vie, il a vraiment pris peur pour un de ses proches. Mais ce n’était pas cela. C’était pire… Le père de sa meilleure amie vient d’être mis en prison pour abus sexuels sur sa propre fille. Cet homme à abuser de Koda pendant des années et Maël n’as rien vu. Il sent alors une vague de haine l’envahir, mais également une vague de honte. Il n’a rien vu, absolument rien vu. Il a passé toutes ses journées avec elle et il n’avait rien vu. Koda allait mal et il n’a pas été là pour elle. Maël se déteste pour cela. Sans réfléchir, il lâche le journal et se précipite à l’extérieur. Il court jusqu’à la maison de Koda et aperçois son amie assise sous le porche.

« Koda… »

Il n’arrive pas à dire autre chose. La jolie blonde relève un regard humide vers lui et se précipite dans ses bras. Pendant des heures ils resteront comme cela, l’un contre l’autre, sans rien dire. A ce moment précis, Maël se promet une seule chose, de toujours être là pour elle. Quoiqu’il arrive.

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Lizzie est partie. Elle s’en est prise à Koda et elle a finit par fuir la ville. Maël ne comprends pas sa réaction. Il sait qu’elle voulait un peu d’attention de sa part, mais il faisait de son mieux pour ne pas lui donner d’espoir. Il aimait bien Lizzie, mais celle qu’il aime depuis toujours c’est Koda. Et elle avait besoin de lui pour se reconstruire. Le départ de Lizzie a tout chamboulé à nouveau. Mais ils s’accrochent ensemble. Ils tentent de survivre dans son monde quelque peu bizarre et trop grand pour eux.

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« Maël Hastings. Qu’est-ce que tu viens faire ici ? »

Le jeune homme ne répond pas à cette question. Il reste assis face à cet homme qu’il déteste depuis des années. Il n’a qu’une seule envie. Le frapper. Maël à une tête d’ange et tout le monde le lui dit, mais dans le fond il est un jeune homme têtu et impulsif. Très impulsif. Il se bat souvent et aujourd’hui il a envie de se battre. Assis à cette table, au milieu de cette prison, il croise les bras sur son torse. Il voulait juste affronter le regard du père de Koda. Il veut lui faire payer les années de souffrance de sa meilleure amie également. Sans rien dire de plus, Maël se lève et d’un bond se retrouve de l’autre côté de la table. En quelques secondes, il passe Monsieur Harper à tabac. Il frappe sans arrêter. Tout ce qu’il veut c’est lui faire du mal. Beaucoup de mal. Il aurait même envie de le tuer. Mais très vite les gardes viennent séparer les deux hommes.

« Ca c’est pour tout le mal que vous lui avez fait. C*nnard. »

Maël ne parlera jamais de cette visite à Koda et il n’as pas l’intention d’y retourner. Il a pu déverser sa colère et c’est tout ce qu’il voulait.

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Koda c’est endormie dans le lit de Maël… Depuis quelques temps, ils sont vraiment de plus en plus proches tous les deux. Il sait que Koda ne fait plus confiance aux hommes. D’ailleurs, elle les approches rarement. Il a l’impression qu’elle ne s’en remettra jamais. Il se fait constamment du souci pour elle, c’est plus fort que lui. Il aimerait plus avec elle, mais il n’ose pas faire le premier pas. Il a trop peur de la perdre. Alors il se contente de la regarder dormir, lorsqu’elle s’effondre de fatigue comme ce soir. Lentement il passe sa main dans les cheveux de la jeune femme et viens déposer un baiser sur sa joue avant de s’allonger à ses côtés. Koda est la seule chose qu’il n’arrive pas à obtenir dans sa vie. Pourtant elle est constamment là, à côté de lui. Mais il a toujours l’impression qu’elle s’éloigne dès qu’il fait un pas en avant.

« Je t’aime… »