Fuck what they think + albane

   ~ À QUOI RESSEMBLAIT TA VIE AU LYCÉE?
Le lycée était une attraction pour toi, tu entendais bien t'éclater. Tu ne croyais toujours pas en l'amour et même, tu le fuyais Tu n'avais pas vraiment d'amis, tu n'avais que des gens qui t'accompagnaient. Tu paraissais sûre de toi, forte, sans peur, mais les gens ne savaient pas que tu était fragile, qu'au fond tu avais peur de t'attacher, d'avoir mal. Non personne ne te connaît vraiment. Tu sortais faire la fête, à boire, à te droguer, tu n'avais aucun scrupules, tu t'en foutais.

   ~ ES-TU HEUREUX PRÉSENTEMENT?
Depuis ton arrivée à White Oak Station, tu te sens épanouie, plus enthousiasme. Cette fausse identité que tu t'es forgée auprès de ton frère, ne semble pas te déranger, tu semble vivre ton quotidien au jour le jour. Tu profites des moments passés avec lui tout en continuant à t'élever professionnellement. Rien ne semble t'atteindre, pourtant le bonheur est éphémère. Tu as toujours été quelqu'un d’autodestructeur dans l'âme, tu ne seras jamais véritablement heureuse, tu le sais mais tu fais comme si tu l'ignorais. Tu crains qu'il ne découvre la vérité mais tu affiches un sourire de façade constamment. Tu es seule sans lui, tu n'as personne d'autre et ça t'effraie grandement.

   ~ OÙ TE VOIS-TU DANS DIX ANS?
Ambitieuse, tu espères avoir franchir les échelons de ta hiérarchie et te retrouver au sommet d'une grande société multinationale. Tu es quelqu'un de déterminée, tu sens que tu peux y parvenir. Une famille ? Pourquoi pas, il est encore trop tôt pour le dire. En y réfléchissant, tu n'as jamais vraiment connu ce que le mot famille représentait. Tout cela t'es étranger alors tu ne préfères pas y penser.

PRÉNOM ET/OU PSEUDO: chouchou-beignet. ÂGE: 21 ans. PAYS: France. PRÉSENCE: Régulièrement. COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM? Par ma sœur qui était inscrite. PERSONNAGE INVENTÉ OU SCÉNARIO? Scénario. AUTRE CHOSE À AJOUTER? BANZAÏ. Pour info, ma présentation est à la deuxième personne du singulier mais mes rps sont à la première personne  

I. CHAPITRE ; it's the beginning

Tu es née à Seattle, d'une mère instable psychologiquement et d'un père drogué irresponsable. Ils formaient un couple perturbé, incapable d'assumer un enfant, constamment en train de se montrer violent l'un envers l'autre. Tu a été rejeté de cette famille, tu étais encore un bébé lorsque ta mère a décidé de te confier à ta tante. Tu ne sais pourquoi mais tu as toujours eut l’impression que tu marchais à contre-sens. Tu as toujours été un peu spéciale c'est vrai. Personne ne peut vraiment savoir ce que tu penses, personne ne te connaît vraiment. Toi même tu ne sais pas totalement qui tu es. Six ans après, alors que tu n'étais qu'une enfant, ta mère est revenue. Quelque chose avait changé chez elle, elle semblait clean et stable. Tu es retournée vivre avec elle. Mais déjà ta mère savait que tu allais être spéciale, qu'elle allait en baver avec toi. Elle te pensais sage, respectable, réservée jusqu'à l'âge de 15 ans. Tu ne parlais pas avant, tu ne disais jamais rien, comme pour faire comprendre que ça n'allait pas, que tu voulais qu'on te regarde. Mais personne ne s'en est inquiété. Tu cachais bien ton jeu derrière ton allure de petite fille sage. Tu sortais tous les soirs. Tu sortais pour boire, tu dansais, tu rencontrais tout un tas de gens. Là, on te regardait, avec ton look fait pour provoquer et ton visage d'ange, tes yeux bleus et la façon que tu avais de séduire. Tu n'avais pas besoin de faire grand chose, juste un regard, juste un sourire, et le monde était à tes pieds. Tu n'as jamais voulu croire en l'amour, tu trouves ça inutile, tu trouves que ça fait mal pour pas grand chose à la fin, tu en as peur, parce qu'au fond de toi, tu voudrais le donner à quelqu'un, tu a peur de ton besoin d'amour. Mais tu caches tout, tu ne veux pas. Tu commences la drogue, par défi. Rien ne te fait peur, tu n'as pas peur d'être défoncée. Tu fais la fête, tu te fais draguer, tu perds ta virginité dans les bras d'un inconnu, mais ça t'est égal. Ta mère n'est au courant de rien, elle continue de te voir comme une fille parfaite. Mais un jour tu en as assez de tout cacher. Tu as 15 ans et tu en as marre de ce jeu de cache-cache. Le jeu ne continue pas bien longtemps, tu fais une overdose de tout ce que tu peux ingurgiter et on t'envoie à l'hôpital. Là, ta mère te regarde. Elle ne te voie plus comme une petite perfection, comme une petite fille sage et fragile. Là, tu existes. Tu sors de l'hôpital et ta mère ne dit rien, malgré ça, elle ne te croit pas capable de te droguer. Elle pense que tu t'es fait avoir par quelqu'un, que tu as accepté un verre d'un inconnu et que c'est là ton erreur. Elle ne sait rien de toi. Tu ne dis rien mais tu changes petit à petit. Tu là détestes en fait. Ta mère sombre petit à petit, elle ne fait plus rien dans la maison, elle ne se lève plus le matin, elle ne fait rien. Toi tu peux sortir quand tu veux, tu peux fumer quand tu veux, devant elle même, elle s'en fout. Elle ne te voit pas vraiment. Tu es si attirante aux yeux des autres et si invisible à ses yeux. Tu continues à faire la fête, à boire, à te droguer, tu n'as aucun scrupules, tu t'en fous. Tu entres au lycée et c'est une attraction pour toi, tu entends bien t'éclater. Tu ne crois toujours pas en l'amour et même, tu le fuis. Tu n'as pas vraiment d'amis, pas pour le moment, tu n'as que des gens qui t'accompagnent. Tu parais sûre de toi, forte, sans peur, mais les gens ne savent pas que tu es fragile, qu'au fond tu as peur de t'attacher, d'avoir mal. Non personne ne te connaît vraiment.

II. CHAPITRE ; we learn it every day

A l'âge de seize ans, en fouillant dans quelques affaires tu es tombée sur un extrait de naissance. La venue au monde d'un petit garçon, de deux an ton aîné. Tu a demandé des explications à ta génitrice, tu étais furieuse, tu voulais absolument savoir, rongé par la curiosité. Ta mère t'as donné tout ce qu'elle savait sur sa première progéniture, le peu qu'elle savait du moins. Il ne veut pas entendre parler de ta mère, ni de toi. Tu n'existes pas à ses yeux. Tu a très mal vécu la nouvelle. Tu savais qu’il se passait quelque chose en toi de pas très net. A l’intérieur de toi, se rongeaient des envies malsaines. Tu souffrais de la maniaco-dépression. Tu passais à des phases maniaques, enchaînant manipulation et impulsivité. Tu mentais, tu faisais tout ce qui te passait par la tête sans pour autant te soucier que tu faisais du mal à ceux qui t'aimais. Après quoi, tu regrettais. A la maison tu ne parlais plus, tu t’enfermais dans ta chambre et n’ouvrais pas les rideaux. Tu te faisais une nouvelle nuit en restant dans l’obscurité. Et puis à tes dix-sept ans, tu t’aie injecté une quantité de drogue massive. Tu voulais mettre fin à tes jours, te barrer de ce trou à rats. Tu as raté ton coup, on a parvenu à te sauver. Ta mère est rentrée dans ta chambre à temps. Tu ne voulais pas. Ta mère et ta tante ont sacrifié âme et temps pour savoir ce que tu avais. Psychiatres, neurologues, médecins, psychologues, infirmiers, tu es passée par tous les professionnels possibles. Le combat a duré trois ans pour avoir un vrai diagnostic. Tu étais atteinte du trouble de l’attention, plus communément dit bi-polaire. Les raisons de cette maladie ? Tu ne le sais pas. Ta mère pense que c’est parce que tu as grandie dans une famille instable. Connerie. Elle essayait de communiquer avec toi. De te parler de ton frère. L'envie de le retrouver grandissait en toi, c'était devenu presque une obsession.

III. CHAPITRE ; the life continues

Maintenant pour lutter contre cette maladie mentale, tu prends du lithium à une dose bien précise. Sans ça tu n’arrive pas à contrôler tes pulsions et ce mal épuise ta vie. Depuis trois ans, ton traitement te permet d’être normale… ou presque. Tu n'as plus envie de te droguer. Tu as pris ta vie en main.  Il y a huit mois, tu as quitté Seattle pour venir t'installer à White Oak Station dans le but de retrouver ton frère, Iwan. Tu es bien décidée à faire parti de sa vie. Tu as pris tes responsabilités et tu as trouvé un job dans l'administration, un petit appartement au centre ville. Tu sembles quelqu'un de plus raisonnable. Tu es rentrée dans la vie d'adulte et pour le moment, tu t'en sors plutôt bien. Depuis six mois, tu as réussi ce que tu voulais. Tu es rentrée dans la vie de ton frère, mais il ne te considère pas comme une sœur puisque tu lui as caché ta véritable identité. Il est infirmier, alors pour établir un premier contact, tu t'es volontairement blessée, une petite entorse au poignet pour te retrouver aux urgences et te présenter à lui comme une simple inconnue. Au final, vous êtes rapidement devenus amis. Il n'a aucune idée que tu es sa sœur et tu ne comptes pas lui dire tout de suite. Tu as peur de sa réaction, qu'il te rejette. Tu as besoin de lui dans ta vie, il est devenu ton pilier. Sans lui, tu ne sais pas ce que tu deviendrais...