~ À QUOI RESSEMBLAIT TA VIE AU LYCÉE?
c'est assez flou, parce qu'en fait je crois que j'ai passé plus de temps le cul sur le sable à regarder la mer, que assis sur une chaise de cours. mais les rares fois ou j'y étais c'était assez calme personne ou presque me connaissait enfin sauf la meuf de la vie scolaire qui devait connaitre le numéro de téléphone de la maison par coeur tellement elle passait sa vie à appeler. mais attention faut pas croire que je séchais pour montrer un quelconque forme de rébellion envers mes parents ou autre, c'est juste que rester enfermé dans une salle de cours toutes la journée, ça m’intéresse pas. je préfère voir le monde, apprendre à connaitre les choses par moi même que par une personne qui parce qu'elle a je ne sais quel diplôme ce crois apte à t'enseigner les choses de la vie.  

   ~ ES-TU HEUREUX PRÉSENTEMENT?
la maintenant, tout de suite ? je suis heureux et malheureux. heureux parce que je viens de traverser l'atlantique avec qui je me sens le mieux sur cette terre (et fier parce que je sais pas trop par quel miracle j'ai réussis à lui faire bouger son cul) et malheureux enfin on peut pas dire malheureux, plutôt emmerdé parce que j'laisse ma famille derrière moi. j'me sens déjà suffisamment coupable envers eux pour avoir foiré une première fois, cette fois ci je veux pas les décevoir. que le petit merdeux qui accessoirement est mon frère le veuille ou pas je les rendrait fiers, mes parents. en ce qui concerne mes amis, je suis pas très nostalgique, venir ici c'est un nouveau départ, donc des nouvelles rencontres.

   ~ OÙ TE VOIS-TU DANS DIX ANS?
ew elle est dure cette question, jsuis même pas sur de pouvoir assuré ma survie pour les mois à venir alors les années c'est me demander un peu beaucoup, par contre dans l'absolut j'peux te répondre que j'aimerai être avec celui j'aime, je me fiche que ça fasse niais j'veux connaitre l'bonheur qui fait peur. et puis j'veux que dans dix ans je peigne encore, tant pis si ça me reporte pas d'argent je veux faire ce que j'ai envie.

PRÉNOM ET/OU PSEUDO: dreamontrees. romane pour tout l'monde je préfère  ÂGE: 14 ans. PAYS: france. PRÉSENCE: euh le plus possible genre six jours sur sept j'pense. COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM? idk j'me souviens plus ça date maintenant  .  AUTRE CHOSE À AJOUTER? eeeuh j'étais lennon ?  

Ses yeux bleu électriques étaient posés sur le corps presque inerte de la petite fille. Seul sa poitrine se soulevait de manière calme. Le souffle court comme s'il venait de courir un marathon, la voix rauque pareille à Tiago lorsqu'il se réveillait après avoir fumé clopes sur clopes.
Il se lança. « Bon pour commencer, fait pas genre qu'tu m'entends pas, je sais que tu dors pas. » Le visage de la petite fille qui paraissait si fermé, si hermétique au moindre événement, se fendit d'un adorable sourire. Cependant rien d'autre ne trahit sa tentative de paraître endormie. Ses yeux clos le restèrent et elle bougea pas d'un millimètre. Ismael savait qu'elle était à présent réellement disposée à l'écouter.
« J'pars. Je m'excuse Lula. Je sais je suis la pire personne du monde de te faire ça, mais j'me dis que ou que je sois, à tes côtés ou ailleurs rien n'changera. Le passer reste inchangeable. Alors j'préfère partir et essayé de faire un truc bien, je sais pas encore quoi. Mais je me souviens quand à ton anniversaire t'avais fais l'vœu que j'sois heureux, tu te foutais que se soit ici ou à l'autre bout de la planète, même dans les étoiles tiens ! Tu t'en foutais, ce qui t'importais c'était mon bonheur j'ai jamais compris pourquoi d’ailleurs mais je t'en suis tellement reconnaissant. On dit que les vœux ne se réalisent pas quand on les dit à voix haute. C'est que des conneries, tu m'entends ? Si tu veux quelque chose il faut que tu le dises à tout le monde. Crie-le, écrit-le, dessine-le fait en sorte que tout le monde soit au courant je te jure c'est tellement mieux que de le garder pour soit. La preuve ce soir là tu tu t'es approché de mon oreille et tu m'la dit ce vœu que t'avais fais en soufflant tes neufs bougies, celle qu'on avait galéré à trouver avec Cam. Aujourd'hui je te fais la promesse que ce vœu s'réalisera, j'me casse d'ici pour construire un truc. Je sais bien que ce sera pas super solide, même bancal à mort, mais je serais avec Tiago alors je me dis que ce sera jamais vraiment horrible. » La voix du garçons s'éraille. Il voudrait continuer, rajouter quelque chose sur l'homme qui le maintiens en vie. Mais il ne peut pas. Il ne peut pas décrire le bonheur que lui procure Tiago, alors qu'elle par sa faute, elle ne pourra peut être jamais connaître la sensation grisante d'être dans les bras de la personne qu'on aime, de pouvoir rassuré à coup d'mots doux murmurés dans le cou.
Alors que le jeune se perdais déjà dans les souvenirs de ses nuits, moments, instants avec lui. La petite fille s'appuya avec difficulté sur ses bras, elle se redressa du mieux qu'elle pu pour attraper l'une des feuilles roulée qui jonchaient la petite étagère au dessus de son lit.
Il ne se rendit pas compte que la petite fille venait de déposer cette feuille sur ses genoux. Il s'en voudra de n'avoir rien remarqué de cet effort sur humain pour elle. Mais encore une fois le passer reste le passer rien ça n'sert à rien de vouloir le changer. Lorsque qu'il reprit connexion avec la réalité, la petite avait reprit sa position, ses yeux aussi bleu que ceux de son frère, elle le regardait. Le garçon déplia la feuille sans faire attention à l'inscription. Le dessin était magnifique, plein de couleur. Il respirait, l'amour, la joie. Le garçon sourit. « Promis je lui donnerai. » Il se leva, embrassa la fille, et partit.




« Remballe le mioche, c'est pas passer tes journées ici qui fera vendre tes toiles. » Il le sait, il sait que s'poser le cul par terre à peindre la connerie humaine ne lui rapportera pas une thune, mais il s'en fout. Comme il s'est presque toujours foutu de tout. « Ça va Rich, on peut pas dire que tu sois un modèle en ce qui concerne la réussite dans la vie et puis si t'as une galerie à me proposer j'suis preneur tu sais. » Le garçon ne comprends pas l’intérêt que lui porte cet homme. Ni pourquoi il la tout de suite accepté quand une nuit il est arrivé arrivé avec toutes ses affaire tel un gamin pourri gâté qui se fait virer pour la première fois de chez papa et maman. Cependant il lui en est très reconnaissant, d'être en quelque sorte là pour lui. « Fait gaffe à comment tu m'parles, parce qu'en attendant que t'ai fini de faire ta diva et que tu retournes vivre chez ton mec, c'est chez moi que tu crèches. » Son mec... Non, non et encore non. « C'est pas mon mec. » Le vieux le regarde en souriant. « T'fous pas de ma gueule petit, ça se voit comme le nez au milieu de la figure ou le fait que va être sacrément en retard pour voir ton frère » Le visage du garçon s'assombrit, il ne voulait pas voir l'enfoiré qui portait le même nom que lui, ni même expliquer ses sentiments au clochard assis à côté de lui et pourtant il devait faire les deux. « C'est mon amoureux, pas mon mec. » Il répondit d'une voix calme mais au fond de lui il aurait bien aimé pouvoir dire au monde entier que le mec qui vit à quelques pas de là est son amoureux et son mec. Le garçon se leva et il commença à avancer dans le dédale de rues que formait White Oak Station. À dire vrai il se foutait pas mal d'être en retard, ce qui l'embête le plus est d'être en tord face à son frère.

Il est assit, l'regard dans le vide un joint à la main. Le garçon s'approche de lui désireux d'en finir. Il veux fuir. Il ne sait même pas ce qu'il doit dire, il se sent comme les gamins qui servent de messagers pour d'autres. « Picasso en personne vient d'arriver ou j'me trompe ?, tu sais plus lire l'heure ou comment ça se passe ? » Il vint à l'esprit du garçon une multitudes de phrases bien cyniques qu'il pourrait balancé à son frère, mais il préfère la simplicité d'un « Ta gueule j'étais occupé. » Le gars ricane. « Occupé à quoi ? À te faire sodomiser par ta pute ? À non t'étais peut être juste en train de chialer parce qu'il est encore aller s'faire prendre par un autre. » Rage, n. f., violent accès de colère. Ses mains tremblent comme un drogué en manque, il doit se contrôler. Il porte ses mains à sa tête.  Sa vision se trouble. Il voit ses mains sur sa peau, puis sur celle d'un autre, ou d'une autre qui sait. « Tais-toi » Il murmure. « Je te jure, putain je te le jure Cam tu répètes un truc du genre, tu parles encore une fois de Tiago comme ça et cette fois c'est moi qui t'envoie à l’hôpital. » De la haine, juste de la haine, partout, dans les yeux du garçon, dans ses paroles.. Son frère répond. « Dis moi Ismael c'est manie hein ? D'envoyer les membres de ta famille à l'hosto, d’abord Lula, maintenant c'est à mon tour ? Eh bah vas-y je t'en pris jette toi sur moi, explose moi la gueule, défoule toi. Mais ça effacera rien pas l'accident, pas l'fait que ton mec te trompes.. » « PUTAIN MAIS LÂCHEZ-MOI C'EST PAS MON MEC OK. Et en ce qui concerne Lula, arrête de toujours remettre ça sur le tapis, sérieux on peut pas dire que tu sois un modèle de vertue. » « J'ai pas fais l'con sur une moto avec ma sœur de 10 ans,moi, donc j'suis pas parfait ouais, mais j'fais en sorte de mettre la vie en danger de personne à part moi. » Il n'en peut déjà plus, il peut plus d'entendre ces choses aussi horrible que vraies. « T'as raison t'sais quoi, je suis un enculé et dans tous les sens du terme, puis toi t'es génial donc je vais te laisser faudra pas que je déteigne sur parfaite petite personne. »



Ils sont là, allongé sur ce lit, assez minable qu’on s'le dise. L'un à les yeux fermés se remémorant les derniers instant passés, l'autre se redresse le plus doucement possible pour ne pas réveillé l'homme à ses côté, il se roule une clope dans le silence le plus total. À première vu ils ont pas l'air d'être les personnes les plus heureuses du monde et pourtant si vous saviez, l'effet qu'ils se font. S'ils le voulaient ils pourraient rendre le monde jaloux d'eux en vivant la plus belle histoire d'amour qu'il puisse exister, mais bien évidement ils sont beaucoup trop cons pour s'en rendre compte, beaucoup trop cons pour en profiter. Tiago, l'rêveur celui qui voulait pas ouvrir les yeux, s'rendre compte que la passion qu'ils ont vécue il y a quelques minutes et belle est bien passée dit sans pour autant changer de position. « J'aimerais que t'arrêtes de camper devant chez moi » L'autre, tire déjà sur sa dernière taffe avec lassitude, répond «  J'y peux rien si tu vis à côté d'mon lieu de travail. » C'est vrai qu'il est un peu froid, mais de toute façon il sait pas parler autrement. «  T'es chiant à toujours tout prendre mal, c'était une façon détournée de te demander d'revenir vivre ici » Parce qu'aussi bizarre que ça puisse paraître ils sont capables d'être heureux ensembles, heureux de ce bonheur qui fait peur, mais toujours pour une durée assez courte faut l'avouer. « T'es façon détournées me font chier Tiago » Il sourit à son amoureux. « Si je reviens, je risque pas d'me réveiller une nuit, d'rentrer un soir et de me rendre compte que t'es pas là tout simplement parce que t'es dans le lit d'un autre ? » Le rêveur passe les bras autour du cou du garçon inquiet et il murmure « Bien sur que non. » La vérité est moralement très importante pour l'homme . Le mensonge est presque toujours considéré comme une trahison , voire même comme un crime par la loi . Cependant , si on regarde les proverbes qui entourent la vérité , son caractère blessant et dérangeant apparaît . On peut alors se demander si l'homme recherche la vérité , comme il le prétend , où s'il lui préfère le mensonge , l'omission ou le silence .