PRÉNOM(S) ET NOM: andrea jolene, des prénoms de vielles, merci papa, merci maman. et puis oswald, ça sonne pas trop mal, heureusement. c'est surtout tout ce qu'il me reste de mon père. SURNOMS: andy comme le petit garçon de toystory et c'est pas négociable. ÂGE: vingt ans. NATIONALITÉ: canadienne (+ des origines franco-polonaises). ORIENTATION SEXUELLE: hétérosexuelle. STATUT CIVIL: en partenariat domestique avec bernie II, son cochon d'inde. EMPLOI/ÉTUDES: étudiante en langues étrangères. SITUATION FINANCIÈRE: le déficit financier, ça la connait.  AVATAR: freya mavor  . CRÉDIT: tumblr.

   ~ À QUOI RESSEMBLAIT TA VIE AU LYCÉE?
elle était pas populaire andy. elle faisait pas partie de ces filles parfaites, à l'allure de barbies, qui derrière leurs attitudes d'enfant sage et leurs jupettes de cheerleaders, étaient de véritables garces. elle était pas non la dernière des plouc. disons qu'elle passait inaperçu et cela lui allait très bien comme cela. elle avait son petit groupe d'amis, c'est tout ce qu'il lui fallait. pour ce qui était des notes, andy n'était pas la dernière de la classe mais aurait pu bien mieux faire si elle avait privéligié ses études plutôt que ses sorties. andy ne regrette pas ses années lycées mais si cela était à refaire, elle ne dirait pas non.

   ~ ES-TU HEUREUX PRÉSENTEMENT?
elle sait qu'il faudrait qu'elle soit heureuse. elle est en bonne santé, tout comme ses proches. elle sait qu'elle n'a pas le droit d'être malheureuse alors que tout va bien dans sa vie, contrairement à d'autres, à qui on a tout prit ou qui on out perdu. mais, pour être heureuse, comblée, andy a du mal. alors, elle fait semblant.

   ~ OÙ TE VOIS-TU DANS DIX ANS?
andy vit au jour ou le jour et ne pense pas trop à l'avenir. mais à choisir, elle aimerait avoir voyagé et découvert le monde avant ses trente ans. à cet âge-là, on se marie, on devient parent. on a plus temps de vivre complètement alors andy espère pouvoir profiter de sa jeunesse avant d'arriver à la case trentenaire. peut-être sera-t-elle mariée, maman, comblée ? elle aimerait dire, avec kieran mais elle sait très bien que c'est impossible.

PRÉNOM ET/OU PSEUDO: marcel.  lou. ÂGE: quatorze ans, je suis une jeunette, je sais, mais ne vous fiez pas à cela.   PAYS: la fraaance bleu blanc rouge, c'est moi françois le français. PRÉSENCE: un peu tous les jours, je pense.   COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM? bazzart un jour, bazzart toujours.  AUTRE CHOSE À AJOUTER?  .

+ bernie, ma mère, mes frangins et moi. « joyeux anniversaire andy ! » c'était ton septième anniversaire. sept ans que tu avais vu le jour, sept ans que tu devais supporter ton frère qui te prenait pour un punching-ball et ta soeur, pour une poupée grandeur nature. c'était aussi le premier, que tu passais sans ton père. les cadeaux s'enchaînent, tu auras droit à une énième barbie de la part de ta mère, qui n'aura décidemment jamais compris, que tu détestais cela. tes grands-parents, absents car trop occupés sur leur bâteau de croisière (la vie de retraités leur réussissaient plutôt bien, en fin de compte), t'envoyèrent des vêtements venant des derniers pays qu'ils avaient visités. génial. heureusement, il restait mila et jj, tes frangins. ils étaient arrivés, avec cette petite boîte toute trouée, tout sourire. « attention, ne secoue surtout pas. » te prévient ta soeur, avant de te tendre le présent, que tu t'entrepris de prendre avec toute la délicatesse possible. « doux jésus ! » s'écria ta génitrice, juste après que l'animal passe la tête au-dessus du morceau de carton. « il s'appelle bernie. »

« mamaaaan ! » « quoi encore ? » des pas s'approchent, ta mère entre, découvre ton frère affalé sur le sol et toi, visiblement en colère. « elle m'a frappé là où ça fait mal ! » s'écria jj, plié de douleur. « il a tué bernie ! » « c'était pas une raison pour essayer de me castrer, et c'est pas vrai, j'ai rien fait ! » « menteur, je t'ai même vu le jeter à la poubelle ! maman, c'est un assassin ! » la pauvre mère de famille lâche un soupir, aide son fils à se relever avant de déclarer « jonathan, tu iras acheter un nouveau bernie à ta soeur et toi, andrea, tu n'as pas à frapper ton frère. voilà, maintenant, tout le monde est content, je peux repartir. » la porte se referme, ton frère te foudra du regard. « t'es chiante, andy. il sert à rien, en plus, ton bernie. » « t'avais qu'à pas me l'offrir, gros débile. » « répète un peu pour voir ? » « gros débile. » une sourire malicieux se dessine sur tes lèvres et tu disparais avant que ton frère ne puisse t'attraper.

+ lizzie.  « bon, mcguire, ce serait sympa que tu te magnes les fesses, on va être en retard et j'aimerais bien réussir à arriver à l'heure, le premier jour, pour une fois. histoire de changer. » tu jettes un énième coup d'oeil à ta montre, lâche un soupir, pendant que ta meilleure amie est encore en pyjama, sa brosse à dent coincée entre les lèvres. « j'suis prête, regarde, dans deux minutes ! » traduction, tu peux te brosser, on arrivera à la bourre, comme toujours. « de toute manière, c'est pas comme si tu voulais aller en cours, si ? » tu lèves les yeux au ciel, ce qu'elle pouvait être chiante parfois malgré cela, elle restait ta meilleure amie. lizzie et toi, vous vous connaissiez depuis la maternelle. et même si entre vous, cela avait commencé par un coup de hochet plus ou moins accidentel, suivi d'une crise de larmes, vous êtes inséparables, depuis le temps des couches. « ça y est, j'suis prête ! let's goooo !  » [...] « j'y crois pas, on est pas dans la même classe ! »« ah les censurécensurécensurécensuré, je vais les censuré. ça sert à quoi d'aller en cours, si j'peux pas discuter tranquille avec toi ? » « c'est bien la peine d'avoir voulu être à l'heure. »

lizzie et toi, vous avez tout connu, ensemble. premiers jours à l'école, première heure de colle, premier joint. tout, sauf le premier amour. lizzie, elle tombait amoureuse, très vite et tombait tout court, tout aussi rapidemment, quand elle se faisait larguer, ce qui arrivait au moins une fois par mois. elle enchaînait les petits-amis, pendant que toi, tu n'avais personne à part bernie. et puis un jour, il a passé le pas de ta porte. kieran. c'était le cousin de lizzie mais aussi un ami de ton frère, jj, un membre de son groupe de musique, le chanteur. c'était pas un coup de foudre. mais presque.

+ lui. « salut andy, jj est là ? » « non, il est pas encore rentré. fais ce que tu veux en attendant, t'es chez toi. » il s'apprêtait à se laisser tomber sur le canapé quand il remarqua que tu avais peut être besoin d'aide. « tu fais quoi ? » il se penche vers toi, tu lèves les yeux, quelque peu mal-à-l'aise. tu évitais ses prunelles émeraudes, qui avaient le don de te rendre toute chose et répondit, d'une voix que tu voulais sereine. « figure-toi que ton pote jj est un connard fini qui s'est amusé à mélanger mes partitions avec mes cours. » « partitions ? je savais pas que tu jouais d'un instrument. » il s'assoit à tes côtés et t'aide à séparer les feuilles de papiers. « de la harpe. mais c'est pas assez "rock" pour jj, j'pourrais pas rentrer dans votre groupe. » « dommage. »

tu l'observes. entouré de ces trois jolies cheerleaders, il semblait prendre son pied. vos regards se croisent, il te lance un clin d'oeil. ton poing se referme, la colère monte en toi, toute comme la jalousie. « allô mcfly ? andy ? helloo ? ici lizzie qui te parle ? hého ! » la main de liz qui s'agite devant tes yeux te ramène à la réalité, tu te retournes vers elle et termine ton verre, cul-sec. « tu mattais quoi, là ? » le regard de la demoiselle se pose sur ce que tu fixais quelques instants plus tôt et un léger sourire se dessine sur tes lèvres. « tu mattais qui, plutôt.. pourquoi tu vas pas lui parler ? » « lizzie, j'ai pas envie. » « menteuse. » « fait pas chier, il en a rien foutre de ma gueule, pas besoin d'aller le voir. point barre. » et tu t'éloignes de ta meilleure amie, sans un mot de plus. « ohlala, ce qu'elle peut être fatigante parfois.. » pendant que tu quittes la maison où se déroulait "la fête du siècle", celle de kieran, qui plus est. ce dernier était parti rejoindre lizzie, délaissant les trois blondes qui lui tenaient jusque ici compagnie. « elle est partie où, andy ? » demanda-t-il, d'un ton légerment inquiet. « partie, elle était fatiguée. tu devrais lui dire, kiki, elle attend que ça. » il hôcha la tête avant de suivre tes pas et te rejoindre à l'extérieur. les bras croisés sur ta poitrine, tu marchais d'un pas rapide, espérant pouvoir arriver chez toi avant de mourir de froid. un voix s'éleva, brisant le silence. tu te retournes, surprise de voir kieran arriver en courant près de toi. « qu'est-ce que tu fais là ? t'es entrain de rater ta propre fête, c'est un con, je trouve. » « fallait que je te parle. » « de quoi ? de tes nouvelles copines les cheerleaders ? merci mais ça ira, je ferais sans. » tu t'apprêtes à tourner les talons mais kieran attrape ton poignet, t'empêchant de faire quoique ce soit. « elle a raison liz, t'es fatigante, parfois. » et sur ces mots, il t'embrassa.

+ bernie II. « andy ? andy, ouvre, c'est liz. je t'ai appelé pleins de fois, pourquoi tu réponds pas ? allez, ouvre, s'il te plaît. faut qu'on parle. » tu quittes ton canapé et avance d'un pas lent jusqu'à la porte d'entrée de ton appartement. « oh putain. » « quoi ? » « bernie a ressuscité ? » demande-t-elle, en pointant du doigt la petite boule de poil posée sur ton épaule. « j'te présente bernie deuxième du nom. bernie II, voilà liz. » tu la laisses entrer, elle te suit, quelque peu désemparée par ton état et ta mine déplorable, tout comme celle de on appartement qui était devenu un champ de bataille, en seulement quarante-huit. « bon, andy, qu'est-ce qui se passe là ? jt'ai jamais vu comme ça. « il m'a quitté. » une boule se forme dans ta gorge. « kieran m'a quitté. il est parti. jj aussi. » « quoi ? mais pourquoi ? » « j'en sais rien. ce que je sais, c'est que ce sont juste des putains d'égoïstes. »

vous avez un nouveau message. « andy ? c'est jj ! tu décroches jamais quand il le faut, c'es chiant.. tu vas jamais le croire, les gars et moi, on est à new-york ! tu vas halluciné. mais on a été répéré par une maison de disques, une maison de disques putain ! quoi ? ouais deux secondes, j'arrive. j'te rappelle dès que je peux, embrasse fort maman et mila pour moi. je vous aime. »

« andy, viens voir ! y'a ton frère et kieran sur YouTube ! tu t'approches de lizzie et son ordinateur portable, le cœur ayant tout juste loupé un battement. c'était bien eux, sur l'écran. jj, à la batterie et kieran, derrière le micro. ils étaient sur scène et visiblement heureux comme jamais. ton cœur se serra, à la vue de ses images. tu leur en voulais, pour être partis du jour au lendemain, sans laisser d'explications. tu étais en colère, parce que tu n'avais quasiment jamais de nouvelles. mais en voyant cette vidéo, tu ne pouvais pas t'empêcher d'être fière et heureuse pour eux. ils vivaient leurs rêves, après tout.

+ lui, le retour. « andy, un capucinno et un croissant pour la jeune femme, s'il te plaît. » mila, ta sœur aînée, venait d'ouvrir un petit café, en plein centre de white oak. tu étais tellement heureuse pour elle, tout lui souriait. elle avait trouvé l'homme de sa vie, qui venait de la demander en mariage et maintenant, elle avait atteint son but. quand elle t'avait proposé de venir l'aider, tu n'avais pas pu dire non. il fallait bien que tu trouves un moyen de payer ton loyer et tes factures, alors autant avoir ta sœur pour patronne. « salut andy. cette voix te fait sursauter. tu lèves les yeux, tout en sachant parfaitement à qui tu avais à faire. kieran. il ôte ses lunettes de soleil, tout sourire. « je suis content de te voir [...] elle est à quelle heure, ta pause ? j'aimerais te parler. « on a rien à se dire, kieran. va-t-en, je veux pas te voir. » lâches-tu, la voix tremblante. il ne bouge pas alors, c'est toi qui quitta le petit café la première. tu n'étais visiblement pas prête à ça, pas à le revoir, un an et demi plus tard.