~ À QUOI RESSEMBLAIT TA VIE AU LYCÉE?
Le lycée était la période où je me suis le plus amusé et la période où j'ai le plus eu des emmerdes ( pardon pour le mot !). Je n'ai jamais aimé étudier, moi je préférais m'amuser, faire la fête et profiter. J'avais par contre de bons résultats dans une manière : le sport, parce que le foot était quelque chose qui m'aidais à penser à autre chose, me libérer.

   ~ ES-TU HEUREUX PRÉSENTEMENT?
Pas vraiment, ma soeur est dans le comas et je reste h24 à ses côtés, je reçois quand même la visite de mes amis, qui illuminent mes journées, mais je ne peux pas dire que je suis heureux, parce je ne peux pas l'être en voyant ma soeur dans cet état là

   ~ OÙ TE VOIS-TU DANS DIX ANS?
J'aimerais me voir posé, avec ma soeur en bonne santé, ça serait le principal mais dans le meilleur des cas, avoir une femme à mes côtés et pourquoi pas des enfants, ouais, je sais, c'est quelque chose d'assez banal, mais j'aurais juste besoin de ça pour être heureux

Avez-vous décidé un prénom pour ce beau bébé ? demanda la sage-femme, un carnet à la main. Graeme ! dit la jeune femme d'une vingtaine d'années. Ali, c'est ma mère, une femme plutôt fine avec une coupe un peu à la garçonne. Ah, je vois que j'arrive après la bataille ! dit mon père en refermant la porte après être entré dans la chambre, ma mère lui fit un grand sourire et il l'embrassa tendrement avant de regarder ce beau bébé que j'étais. Notre Sean est va être un bon gars, j'en suis sur ! Ma mère baissa la yeux, rougissant. Hum ... notre Sean s'appelle Graeme ...
Je suis né dans un petit village à limitrophe à Vancouver le vingt et un mille neuf cent quatre-vingt cinq et y ai vécu jusqu'à mes cinq ans parce que mes parents ont décidé de déménager à white oak station. J'ai eu une enfance plutôt heureuse et n'ai plus été seul à l'âge de huit ans, puisque ma soeur Lysa est née, un vrai petit coeur que j'ai toujours adoré et protégé !

Puis, vint le lycée, période où je faisais tout sauf travailler et mes parents faisaient souvent allusion à mon avenir, mais je n'y faisais pas attention, mais aimais le lycée pour trois choses : le foot, les potes et les filles. Après le lycée, j'ai arrêté mes études et ai été engagé dans un garage

Graeme, s'il te plait, laisse moi venir vivre avec toi, je ne supporte plus les parents, ils ... ils veulent que je soient une petite fille parfaite, qui va travailler dans le droit et ... et que je me marie avec un magistrat et qu'on de parfait petits enfants et gnagnagnagna ! Dis oui, pitié, dis oui ! Elle m'avais tout déballé, comme ça, d'un trait alors que je venais à peine de lui ouvrir la porte, un matin à huit heure. Je passai ma main dans mes cheveux, soufflai et la regardai, elle était là, les mains croisées, me suppliant du regard, ce qui me fis rire. Bon, allez, viens, mais attention, je fais ça, parce que je sais que tu veux devenir une a singer et que tu as du talent, mais je te préviens, on partage les tâches ! Son visage s'éclaircit elle me sauta dans les bras. Merci, merci, merci, t'es le meilleur et quand je serais une grande star, tu seras la première personne que je citerais dans mes discours !

Bonjour, chambre 234 s'il vous plait ! dis-je à la standardiste de l'hôpital de white oak, elle fit des gestes bizarre avant de m'indiquer la chambre où avait été hospitalisée ma soeur. Je ne savais pas ce qu'il s'était passé, mais à entendre la voix de mon père au téléphone, ça ne prévoyait rien d'anodin. J'entrai alors dans la chambre et entendis juste mon père me dire qu'elle était dans le comas après un accident de voiture ou elle était passagère et après tout ça, mon ouïe se referma et je fixai ce petit bout de femme couchée dans une chemise trop large avec pleins de fils pendant sur ses petits bras. Finalement, six mois après, l'hôpital m'autorisa à prendre ma soeur chez moi, malgré qu'elle soit toujours dans le coma, je savais que ça serait aussi dur, de l'avoir chez moi, mais je voulais m'occuper d'elle et être là ... parce que dans un sens je me sentais coupable.

Voilà maintenant un an et demi qu'elle est chez moi et un an et demi que tout les matins, à peine levé je vais embrasser son front, espérant qu'elle se réveille dans la journée. J'ai la chance d'avoir nos amis près de nous, qui passent souvent pour prendre des nouvelles, il y a aussi Jamie, une journaliste que j'avais rencontré un jour où je passais à l'hôpital ... Et je dois avouer que sa présence ne me laisse pas indifférent, mais disons que niveau relations amoureuse, c'était le néant et ça depuis un an et demi ...