AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
flt ferme ses portes...
pour tout savoir, rendez-vous ici. :eyes2: :eyes2:
-40%
Le deal à ne pas rater :
Tefal Ingenio Emotion – Batterie de cuisine 10 pièces (induction, ...
59.99 € 99.99 €
Voir le deal

Partagez
 

 it's the moment of truth and the moment to lie, the moment to fight, to fight. ● KSEN.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Auteur
Message


Invité
Invité


it's the moment of truth and the moment to lie, the moment to fight, to fight. ● KSEN. Empty
Message(#) Sujet: it's the moment of truth and the moment to lie, the moment to fight, to fight. ● KSEN. it's the moment of truth and the moment to lie, the moment to fight, to fight. ● KSEN. EmptyMer 24 Juil - 19:43




carlotta kseniya saïanova
You don't really want to mess with me tonight
PRÉNOM(S) ET NOM: mon prénom de base c'est Carlotta. mais je ne le supporte vraiment pas. ça ne ressemble à rien comme nom ! alors quand on m'en a donné la possibilité, j'en ai changé. on m'appelle Kseniya maintenant. Bien compliqué à écrire, juste pour embêter les gens. Saïanova, ce sont mes racines russes. rien de plus simple.  SURNOMS: ksen. j'en ai pas besoin d'un autre. m'appelle pas si t'aime pas. ÂGE: vingt deux piges. NATIONALITÉ: russo-américaine. ORIENTATION SEXUELLE: hétéro, même si je sais apprécié la beauté d'une femme. STATUT CIVIL: célibataire, même si j'ai de drôles d'envies pour l'instant ... EMPLOI/ÉTUDES: j'enchaine les petits boulots, sans trouver ma voie. il parait que j'ai un problème avec l'autorité depuis quelques temps. SITUATION FINANCIÈRE: on roule pas sur l'or, mais on fait avec ce qu'on a.  AVATAR: La trop peu vue Nastya Shmakova. CRÉDIT: tumblr. street pea, apparemment !

   ~ À QUOI RESSEMBLAIT TA VIE AU LYCÉE?
Ma vie au lycée ? Je n'y suis pas aller. Jamais. Je n'allais pas en cours. J'apprenais de mon père et de ma mère, de ce qu'il savait. De ce que mon frère m'a appris avant sa mort. Et puis de l'école de la vie. J'ai appris mes leçons dans la rue, en me promenant et en voyant le monde, les mains dans les poches et le regard dans le vide. Pas de musique, pas de belles paroles, pas de gens autour, pas de compagnie. Juste des espoirs, des rêves, des souvenirs brisés et une envie folle de changer de monde. De faire revenir les gens, de faire renaître le passé et de croire très fort en l'avenir. L'espoir d'une vie, l'envie d'un espoir. Ma période "lycée" ce fût pur moi l'apprentissage de l'avis, sans mon frère, avec juste les rêves de mes parents, un deuil à faire et une soeur à protéger. Alors non le lycée, ça a jamais été mon truc. Seulement ce qu'on peut en voir à la télévision.

   ~ ES-TU HEUREUX PRÉSENTEMENT?
Heureuse ? Suis je heureuse ... En voilà une question. Je ne sais que répondre. J'ai perdu la moitié de mon coeur en vingt deux ans de vie, j'ai souffert, j'ai une cicatrice dans le dos qui me rappelle chaque jour le passé. Je ne sais pas si c'est vraiment ça être heureux. J'ai tout perdu. Il ne reste que deux personnes qui me sont chères, et rien que pour elle je pourrais vous dire oui. Si mon bonheur peut les rendre heureuses, je le simulerai. Mais ce serait mentir. Je suppose que la réponse est donc non. Je fais encore des crises d'angoisses, j'espère encore que tout va changer. Donc oui et non. J'ai connu pire, mais je ne suis pas "heureuse".

   ~ OÙ TE VOIS-TU DANS DIX ANS?
Dix ans, c'est bien long. Je ne sais même pas où j'en serais demain ! Sûrement toujours ici, à éplucher les annonces de petits boulots, à veiller sur ma soeur. A me tracasser pour tout et rien, à espérer que tout aille bien. Mais je ne fais plus trop confiance à ce genre de truc. Il y a toujours un mais. Et j'avance plutôt en me demandant quel sera le prochain "mais" qui se mettra sur mon chemin et m'empêchera d'avancer encore. Comme chaque fois. On se reverra dans dix ans, et on verra ce que ça donne. Je suis pas devin moi et je sais pas du tout où je finirais.
Pour la répartition des groupes

Ce questionnaire servira à déterminer à quel groupe vous appartiendrez. Vos réponses aux questions à développement influenceront également la décision, mais si vous croyez que le groupe choisi ne correspond pas à votre personnage, n'hésitez pas à le signaler au staff, il est possible de revoir cette décision ensemble. Pour indiquez votre réponse, il suffit de la mettre en italique ou de barrer celles qui ne correspondent pas.
Spoiler:



PRÉNOM ET/OU PSEUDO: Amaryllis x) ÂGE: 97 ans mouhaha PAYS: Belgique ! PRÉSENCE: 5/7 en général. COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM? ouille longue histoire ! On va dire google x) AUTRE CHOSE À AJOUTER? hein que le chocolat c'est bon ?:eyes: 


Dernière édition par C. Kseniya Saïanova le Sam 27 Juil - 18:26, édité 4 fois
Revenir en haut Aller en bas


Invité
Invité


it's the moment of truth and the moment to lie, the moment to fight, to fight. ● KSEN. Empty
Message(#) Sujet: Re: it's the moment of truth and the moment to lie, the moment to fight, to fight. ● KSEN. it's the moment of truth and the moment to lie, the moment to fight, to fight. ● KSEN. EmptyMer 24 Juil - 19:44


Looking tight, Feeling nice
It's a fuck fight. I can tell, I just know, That it's going down.
Les contes commencent toujours par « il était une fois » et se terminent par « ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants ». C’est ce que mon père me disait. De sa voix profonde, dans la langue rude et gutturale qu’était son russe natal. Et il ajoutait ensuite, les yeux brûlant d’une flamme bleue que jamais rien ne pouvait éteindre ; ce que les conteurs oublient souvent de noter, ce sont tout les « mais » qui parsèment l’histoire et la rendent si passionnante. Il remettait ses cheveux blonds en place en y passant sa main et puis me regardait, plus doux. Il me souriait, m’embrassait sur le front et me disait de repartir jouer. Je comprenais pas vraiment, mais je sautai de ses genoux et j’allais chercher mes jouets. Je ne discutais jamais. Parce que je n’arrivais pas à saisir le sens exact de ses paroles. Pour moi, c’était juste une phrase de mon père, celle qu’il répétait pour se donner un air de vieux sage. Comment aurai-je pu comprendre la dureté de la vie, alors que je n’avais que trois ans ? J’en étais tout bonnement incapable. Et ça ne me dérangeait pas. Je l’écoutais juste, encore et encore, jusqu’à la connaître par cœur. Jusqu’à graver ce souvenir dans ma mémoire pour toujours et ne jamais l’oublier. Jusqu’à pouvoir le répéter sans même réfléchir. Jusqu’à l’avoir en tête dés que quelqu’un prononçait le mot « mais ». Ca ne virait certes pas à l’obsession mais je la gardais juste dans un coin de ma tête, au cas ou j’en aurais à m’en resservir plus tard. J’aimais mon père. Et il était, à cette époque, mon héros pour la vie.

J’avais bien remarqué que quelque chose le préoccupait, mais je n’avais aucune idée du quoi ni du pourquoi. Je le voyais juste errer dans la maison, un cigare entre les lèvres et un voile brumeux dans les yeux. Il réfléchissait, restait silencieux. Il ne s’animait qu’au moment du repas, quand nous lui racontions nos journées pleines d’aventures infantiles et de rêves insensés. Il nous aimait réellement. Et je suis persuadé que, quelques qu’aient été ses raisons de partir, il en avait une bonne, pour nous protéger de quelque chose. Je n’ai jamais su quoi, mais j’en suis sûre. Peut-être que j’idolâtre juste encore l’homme que j’aimais tant, mon héros à moi, mais j’en suis convaincue. Il ne nous aurait jamais forcés à partir, sinon. Jamais forcés à prendre nos valises, nos affaires et partir dans un pays si différents du nôtre, si différent. Ici il faisait trop chaud, il y avait trop de gens, trop d’activités, trop de tout. Je n’ai jamais aimé le Pakistan. Jamais. Ce n’était pas chez moi. Ma maison restera toujours dans les flashs que j’ai de la Russie, de notre manoir aux lourdes portes de bois et aux vitraux pleins de dessins.

Pourquoi le Pakistan au lieu d’un autre ? Aucune idée. Il voulait sûrement choisir un lieu où on ne nous retrouverai pas. Qui irait chercher une famille de russes à Karachi, au Pakistan ? Personne de sain d’esprit. Mais il y avait trop de gens, aussi. Même en le voulant, on n’aurait pu nous voir. On détonnait certes avec le type local. Pâles, les cheveux sombres contrastant avec la blancheur de nos peaux, grand et mince. Mon père avec ses yeux bleus et ses cheveux blonds. Mais on était ensemble et rien d’autres ne comptait. Je faisais en sorte d’être discrète, de ne causer aucun soucis à mes parents où à mon grand frère. Ils étaient tout les trois si doux, si sociables. Ma petite sœur empruntait le même chemin. De deux ans ma cadette, elle grandissait vite et paraissait tout aussi douce et gentille. Moi en grandissant, je ressentais une envie de bouger immense. Une envie de sortir, de courir, de jouer. Alors que ma sœur pouvait rester des heures à écouter nos parents parler de voyages et d’histoires sur le monde, je les laissais me les raconter, tout en sautillant sur ma chaise, remplie d’un trop plein d’énergie qui me donnait envie de sauter. Mon frère était à l’école, là où ni ma sœur ni moi n’avons eu la chance d’aller, ma dite petite sœur apprenait ses leçons, données par mes parents. Je ne me sentais pas vraiment seule. Je me demandais plutôt pourquoi j’étais comme ça. On m’a dit qu’on se sentait tous différent à un moment donné, mais pourquoi est-ce que je ressentais ça aussi fort, tout le temps ? C’était passablement désagréable. Mais je faisais avec. Je n’attirais pas les ennuis, jamais. Mais j’avais besoin de bouger.

A mes douze ans, j’ai décidé de bouger. Je commençais à sortir de la maison quand je voulais, ne rentrant que pour l’heure du repas ou au moment où on me demandait d’être là. Mais j’avais besoin d’assouvir mon envie de liberté. C’est plus ou moins à cette époque que j’ai développé mon problème avec l’autorité. J’avais besoin de bouger, et répondait souvent à mon père ou à ma mère au lieu de m’incliner devant eux comme je le faisais auparavant. J’évitais les disputes, mais je refusais de me laisser faire pour autant. Je n’en étais pas encore à faire le mur, et je respectais leurs punitions, mais quand elles étaient finies, je m’empressai de repartir. La seule qui aurait pu me retenir restait Nastya. J’étais proche d’elle, plus que de n’importe qui, et il suffisait qu’elle m’appelle pour que je fasse demi tour aussitôt. Ca marchait avec mon frère aussi, mais Luka avait moins d’impact sur moi. Je l’aimais vraiment, comme j’aimais toute ma famille. Et sa perte fût l’une des plus dures que j’ai eu à supporter.

J’avais quatorze ans. Je l’ai appris en rentrant d’une de mes balades habituelles, dans cette ville que j’avais appris à connaître comme ma poche. Depuis deux ans que je la parcourais de fond en comble, passant mon temps à éviter les gangs et les gens peu fréquentables, trouvant des cachettes et des endroits où disparaître. Je ne parlais pas aux gens. Je connaissais juste leur ville. Ce qui finit par porter ses fruits. Mais soit. On en est pas encore là. Je rentrais donc quand j’ai appris la nouvelle. L’attentat sur l’école, les morts, celle de mon frère. Sur le coup j’y ai pas cru. Je refusais d’y croire. Je me souvenais encore au matin, quand il était partit pour l’école comme tout les jours, tout sourire. Il souriait toujours mon frère. Un sourire doux et chaleureux. Qui stoppait mes larmes quand j’étais petite, qui m’obligeait à lui sourire en retour. Brillant comme un soleil et doux comme une brise d’été. Luka. Luka était mort. Plus j’avançais vers notre maison, plus j’entendais les murmures des gens autour de mois. Les paroles de condoléances, les voisins qui parlaient. Qui racontait des souvenirs de lui. Qui employait le passé pour conjuguer leur verbe. Je refusais de pleurer. Au contraire, je levais la tête et rentrais. Cependant ce jour là, je perdis un bout de mon cœur sur la route qui menait à la maison.

J’arrivai, poussai la porte doucement et rentrai dans la maison. J’y trouvais mes parents, apparemment déjà au courant, avant d’aller voir ma petite sœur. Lui annoncer la nouvelle fût aussi affreux que de l’apprendre moi-même. Mon cœur allait exploser, les pensées tournaient dans ma tête comme un ouragan et je serrais ma sœur à l’en étouffer, comme une bouée de sauvetage. Je retins mes larmes un maximum, laissant sûrement échapper un sanglot ou deux mais me forçant à rester calme. Ils auraient tout les trois besoins d’une épaule, de quelqu’un de solide pour les empêcher de tomber. On aimait tous Luka. Et la vie sans lui s’annonçait bien plus dure que ce à quoi on aurait pu s’attendre. Je regrettais mon frère. Après avoir aidé ma sœur, je partis un moment. Je voulais bien être l’épaule de tout le monde, mais j’avais d’avoir besoin de pleurer pour mon frère. Je partis seule dans les rues, grimpant le plus haut possible et me terrai là un long moment. Triant mes pensées, réfléchissant à ce que j’allais faire, à l’avenir qui se dessinait devant nous. Ce jour là, je changeais définitivement de nom. Ca faisait un bon moment que je ne supportait plus mon prénom, je me demandai même si je l’ai aimé un jour, et plusieurs années que tout le monde m’appelait Kseniya au lieu de Carlotta. Mais il était temps que ça devienne officiel. J’allais changer. Veiller sur ma famille. Il fallait que ce soit fait. Et ce fût arrangé le lendemain. Oublier Carlotta, merci bien.

Je m’occupais ensuite de ma famille. Je veillais sur ma sœur, aidait mes parents du mieux possible. Je ne m’accordai que deux heures par jour, pour partir en vadrouille et redevenir moi-même, l’espace d’un instant. Je récoltai des informations sur la mort de mon frère aussi. L’élément le plus perturbant étant Hassan. Vivant dans la maison voisine de la notre depuis toujours je crois, je ne lui avais pas souvent parlé, et il ne m’avait jamais réellement intéressé. Et pourtant, j’en savais beaucoup sur lui, par ma sœur qui elle craquait pour lui, pas très discrètement. Ce qui m’embêtait, c’est qu’il était sur les lieux le jour du meurtre de mon frère. Je sais pas ce qu’il foutait là, mais on m’avait dit qu’il y était. Et il n’avait rien fait pour empêcher tout ça. Pour ça, je lui en voulais. On était ses voisins ! Il savait bien que Luka ne ferait pas de mal à une mouche. Alors pourquoi l’avoir laissé se faire tuer ? Je en me l’expliquai pas. Et ça ne faisait qu’alimenter la rancune que je pouvais avoir en moi.

Après ça, la vie allait. Je ne dirais pas bien, mais tout le monde s’en remettait. Je restai moi-même, en un peu plus sombre peut-être. Plus le temps passait et moins ils avaient besoin de moi pour vivre. Alors je suis retourner dans la rue, disparaissant au coin d’une ruelle, pour réapparaître derrière un bâtiment plus loin. J’adorais jouer avec le danger et à cache-cache. Même si je ne me mêlais jamais aux gangs et les laissais bien en paix. Ca ne m’empêchait pas de savoir où étaient leur QG, ni de savoir où trouver telle personne. C’était devenu un jeu, qui m’obligeait à me concentrer et à penser à autre chose que la peine qui embrumait mon cœur. Et parfois mon cerveau. Certain moment, tout devenait trop fort et je bloquai dans une rue, prenant une ou deux minutes pour reprendre mon souffle avant de repartir. Je ne sais pas d’où ça vient. Mais ça reste, de temps en temps.

Et la situation dura, dura, dura et dura encore. Pendant des années ce fût ainsi. Des journées qui se suivaient sans se ressembler, et pourtant d’apparences toujours semblables. Je me levais, passait du temps avec ma famille et disparaissait, jusqu’au soir où je rentrais pour être avec les miens. Rien de bien tordu, rien de bien grave.

Mais comme j’ai commencé par ça, je vais vous le rappeler ; il y a toujours un mais. Il nous fallait autre chose dans notre vie, on se serait presque ennuyés, tiens ! J’avais vingt et un an, proche des vingt deux. Encore jeune non ? Ca faisait huit ans que Luka était mort. Je m’en étais plus ou moins remise, si on enlève le bout de mon cœur qui ne se résolvait pas à renaître. Je vivais avec et basta. Mais bien sur, rien ne pouvait se passer comme prévu, décidément. Comme la dernière fois, je rentrai à la maison. Les gens ne parlaient pas cette fois, ils ne savaient pas encore. Mais je trouvais mes parents à la maison, rentrés et ne trouvant pas Nastya. Je fronçai les sourcils et fût prise d’un mauvais pressentiment. Je courus en sortant de la maison, interrogeant tout le monde, demandant qui avait vu ma sœur. Quand enfin je me rendis compte que personne ne savait rien, je trouvai ça vraiment louche. Nastya ne pouvait pas disparaître comme ça !

Je ne compris qu’en entendant le rire gras et pathétique d’un homme qui partait quelque part. Ce rire, je l’avais déjà entendu, lors de mes excursions, trop souvent nocturnes. Mais … Pourquoi est-ce qu’un gang aurait enlevé ma petite sœur ? Ca n’avait pas de sens ! N’ayant pas d’autre piste cependant, je partis par là, passant aux endroits que je connaissais, invisible, cherchant des traces de ma petite sœur. Ou d’Hassan. Seul lien entre les gangs et ma sœur que je voyais. Ce n’était plus un secret qu’il traînait avec des gens louches. Et si il était responsable de l’enlèvement de ma sœur, je ne pourrais jamais le lui pardonner. J’avais déjà du mal à le regarder en face après le coup avec Luka, pas question que je tolère deux trahisons.

Mais ce que je vis me surpris plus encore. Ma sœur passa dans une rue adjacente, suivie par … Qui parle du loup. Je mis un moment à comprendre, ne réagissant qu’en voyant leurs poursuivants. Je n’avais pas le temps de réfléchir, alors j’ai suivi mon instinct. J’ai foncé, les ai dépassés. Arrivée dans une ruelle par le fond, j’entendis des bruits de course et courai plus vite. Je devais atteindre le bout avant qu’il ne passe. J’arrivai tout juste et tendit la main, réussissant je ne sais comment à l’attraper et le tirer jusqu’à moi. Je posai mon autre main sur sa bouche. Sentant ses lèvres s’ouvrirent et bouger contre ma peau, je lui dis de se taire. Sûrement un peu sèchement. Peut-être même avec un « ta gueule ». Allez savoir. Je ne m’arrête pas aux détails moi. Nous avons attendu que ses poursuivants passent et je l’ai relâché. La première phrase qu’il me dit fût « il faut faire quelque chose, ils vont l’avoir. ». Comme si je ne le savais pas. Mais je n’avais pas de doute. Nastya courait vite et je lui avait dit où se cacher. J’entraînai Hassan à ma suite, partant dans la ville. Je pris le chemin le plus discret, même si ce n’était pas le plus rapide. Personne ne devait pouvoir nous suivre. Jetant parfois des regards par-dessus mon épaule pour m’assurer qu’il me suivait, je continuais d’avancer vers la planque où, je l’espérais de tout mon cœur, nous retrouverions ma petite sœur.

Nous y arrivâmes enfin et je ne m’apaisai qu’en sentant le corps léger et fin de Nastya contre le mien. Elle allait bien. J’avais beaucoup de questions à lui poser, mais je ne pouvais pas oublier la présence du garçon derrière. Aussi je le dégageai rapidement. Dit comme ça, ça fait très négatif, mais j’étais pressée qu’il parte. Et même si il avait l’air d’avoir sauver ma sœur, je refusai de lui faire confiance pour rien, encore moins sans savoir la vérité. Je voulais interroger Nastya d’abord. Alors que je lui disais qu’il nous le devait bien, sortant une remarque que je gardai sur le cœur depuis la mort de Luka, je vis son regard changer. Il paraissait mal à l’aise. Ce qui me fît un peu douté. Mais je refusai de le laisser m’avoir comme ça. Il fît demi tour et s’apprêtai à partir. Je ne réfléchis pas vraiment à mon geste lorsque je le retins. Pourquoi je l’ai fais ? Peut-être pour cette lueur de doute qu’il avait réussit à m’amener à l’esprit. « Fais gaffe, Al-Katib. » Très mélodramatique. Mais j’étais sincère. Sur le coup, en tout cas. Il avait apparemment sauvé ma sœur, non ? Je l’avais sauvé pour ça, et je refusai qu’il se fasse tuer pour rien.

Nastya ajouta son petit mot, qui me convainquit qu’il l’avait sauvé. Je ne regrettai pas de l’avoir sauvé, si c’était vraiment le cas. Je le regardai partir ensuite, et me retournai ensuite vers ma petite sœur, lui souriant, quand la détonation eut lieu. Tout s’écroula, la douleur naquit dans mon dos et s’étendit dans tout mon corps, faisant accélérer mon cœur et embrumant mon cerveau. Et je perdis conscience, ma dernière pensée étant ma sœur, m’accrochant à elle pour la protéger. Toujours la protéger.

Je me réveillai à l’hôpital, un bandage enroulé autour de ma taille, pour tenir le pansement qui recouvrait le bas de mon dos. Youpi. Ce n’était qu’une blessure en plus. Je tournai la tête, observant les locaux et tout ce qu’il y avait autour. Ma sœur en premier. D’autres gens ensuite. J’y vu Hassan et quelque part, je fus rassurée qu’il soit là. Je m’en serai voulu si il était mort après être venu dans la planque avec nous. Je savais que Nast s’en serait voulue toute sa vie aussi. Mais il était vivant. Tant mieux. Je replongeai dans mon observation, avant de retomber, assommée par les médicaments. Les souvenirs des quelques jours qu’on a passé à l’hôpital sont assez flous. Je me souviens de la couleur blanche des draps, du goût des médicaments, de ma sœur à coté, tu touché constant du bandage sur ma peau. De la douleur dans mon cœur quand j’appris la mort de mes parents. Je mis un moment à l’enregistrer, mais ensuite je l’entendis se briser. Je n’avais plus personne. Seule Nastya, ma petite sœur que je devais protéger. Qu’allait-il encore arriver maintenant ?

Et bien ce qui arriva fût presque trop étrange. Une mission humanitaire américaine était venue nous chercher, pour nous ramener sur les terres d’Amérique. Je n’avais qu’une vague idée de comment c’était là-bas. Mais ça ne pouvait pas être pire qu’ici. Rien ne pouvait être pire qu’ici. Alors on est partit dans l’avion qui devait nous amener vers une nouvelle vie. Assise près de la fenêtre, je ne trouvai pas le sommeil. Nastya dormait profondément, mais je n’y arrivai pas. Devant mes yeux, aux creux des nuages rendus sombres par la nuit tombée, je revoyais les visages de mon frère, de ma mère, de mon père et de ses histoires. Notre vieille maison en Russie, celle au Pakistan. Tout les souvenirs de nos aventures. Du temps où la vie n’était pas plus compliqué qu’un sourire et un goûter à quatre heure. Quand le sommeil vint enfin, je refusai de me laisser avoir, trop absorbée dans mes souvenirs. « Tu dors pas ? » Je ne pris même pas la peine de bouger. Je reconnaissais sa voix, bien sur. Mais je ne voulais pas parler. « Pas envie. » Pas envie de parler, pas envie de dormir, pas envie d’expliquer, pas envie de penser, pas envie de sombrer. Le nuages me lassèrent, et je regardai les motifs sur le siège devant moi. Je le voyais du coin de l’œil, qui faisait pareil. A quoi pensait-il lui ? Je ne savais pas qui avait survécut de son côté. Et après tout, je m’en fichais. « Je suis désolé pour ton frère. » Fou moi la paix, Al-Katib. Je ne le dis pas, mais je l’aurai voulu. Trop tard pour les excuses. « Tu n’y es pour rien. » Une phrase passe partout. Maintenant lâche moi. Laisse moi déprimer en paix. « Mais tu m’en veux quand même. » « Tu étais là ! Tu aurais pu faire quelque chose ! » C’était sortit tout seul. Je ne voulais pas de ses excuses, je ne voulais pas de ses raisons. Huit ans de rancune, ça ressort facilement. Je baissai le ton en voyant une hôtesse me lancer un regard noir, et en voyant Nastya soupirer. Je ne voulais pas la réveiller, elle. « J’avais quinze ans, j’avais peur qu’ils s'en prennent à ma famille et je pensais pas qu'ils allaient le tuer. » Pourquoi se trouver des excuses, au juste ? Je ne voulais pas lui pardonner. Je comprenais, mais je ne voulais pas. Un soupire m’échappe. « Je sais ça. Je l'ai toujours su. Mais il faut bien trouver des coupables. » Je n’aime pas quand on me dit que j’ai tort. Et encore moins quand je le sais moi-même. Si je refuse de me l’avouer, c’est pour une bonne raison non ? Alors laisse moi en paix. « Ce sont eux les coupables, et ils sont morts. C'est la vengeance du ciel. L'ordre est rétabli. » Il avait raison. Je savais qu’il avait raison. Lentement, mon cœur se calma. Je n’oubliai ni ma rancune ni ma douleur. Mais il avait raison.

Et au fond de moi, je savais que j’allais lui pardonner. Je me tournai vers lui, cherchant … Quelque chose dans son regard. « Mais nous sommes seuls Hassan, nous n'avons plus rien à cause d'eux. » Cette phrase que j’avais sûr le cœur, sans me résoudre à la dire à voix haute. Seuls. Tout seuls. « On nous a nous. Puis on est ensemble. » Il souriait en me disant ça. Et il avait l’air sûr de lui. L’était-il ? Aucune idée. Mais ça m’a rassuré. Sur le moment, je me suis dit que ça irait. On était trois. C’était mieux que un. « Tu as raison. » Maintenant laisse moi ruminer en paix. Je me suis retournée vers la fenêtre, retournant à mes préoccupations. On était pas seules. Ca irait.

Nous sommes arrivés en Amérique et les jours sont passés, vite devenus semaines et puis mois. J’ai jamais trouvé de vrai travail. Je passe de serveuse, à photographe stagiaire, puis à secrétaire, passant par aide dans une friterie et plein d’autres choses. En arrivant ici, mon problème avec l’autorité s’est développé. J’obéissais avant parce que c’était mes parents mais là … Pas moyen. Je finissais toujours par me faire virer, ou démissionner parce que je m’ennuyais trop. Bien ennuyant. Mais ça me faisait gagner un peu d’argent, pour aider Nastya à payer le loyer de notre appartement, et pour pouvoir vivre convenablement. Nous guérissions lentement de nos blessures réciproques et je me faisais à ma vie. Même si rien ne pourrait me faire oublier. Rien ne faisait partir mes crises d’angoisses qui me tombaient dessus de temps en temps. Rien n’effacerait le passé.

J’ai laissé sa chance à Hassan. Après que Nastya m’ait raconté leur aventure, je lui ai laissé sa chance de s’expliquer. Je lui ai pardonné. Et on est devenus amis. Meilleurs amis. Je savais bien que Nast craquait toujours pour lui, ce qui m’amusait entre autre. Je profitais juste d’avoir quelqu’un pour m’aider. Besoin de penser à autre chose et de vivre une nouvelle vie. J’avais besoin d’eux deux pour ça, je m’en rendais bien compte. Alors je les gardais dans ma vie. Jusqu’à … C’était dimanche. J’ai pas tout compris. J’essaie de pas y penser, de l’oublier. J’étais avec Hassan. Je ne sais pas comment je me suis retrouvée dans ses bras. Je ne suis pas une grande amatrice de câlins, en règle général. Je les garde pour les mauvais moments. Toujours est-il que j’étais dans ses bras, quand on s’est embrassés. Sans raison, sans savoir comment. Et je me suis enfuit après. Je ne pouvais pas faire ça. C’était pas … Bien. Le visage de Nastya quand elle me parlait d’Hassan me revenait en tête, me rendant coupable. Une fois rentrée, je ne pouvais pas lui en parler. Ni lui avouer que j’avais aimer ça. Surtout pas ça.

Y a des jours où j’ai horreur des secrets. Mais genre vraiment.


Dernière édition par C. Kseniya Saïanova le Sam 27 Juil - 18:15, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Abigail Woods

Abigail Woods
down by the river

inscription : 22/01/2012
messages : 9646
points : 0
pseudo : sarah (twisted lips)
avatar : sasha pieterse.
autres comptes : micah.
crédit : © BALACLAVA.
âge : 19 ans.
statut civil : célibataire.
quartier : fairmount district.
occupation : étudiante en architecture et design intérieur.

it's the moment of truth and the moment to lie, the moment to fight, to fight. ● KSEN. Empty
Message(#) Sujet: Re: it's the moment of truth and the moment to lie, the moment to fight, to fight. ● KSEN. it's the moment of truth and the moment to lie, the moment to fight, to fight. ● KSEN. EmptyMer 24 Juil - 19:47

très bon choix de scénario, d'avatar et de pseudo, bref de tout. :mdr: 
j'espère que tu vas te plaire parmi nous et bon courage pour ta fiche! :hug2: puis le staff est là pour toi s'il y a quoi que ce soit. :eyes:
Revenir en haut Aller en bas


Invité
Invité


it's the moment of truth and the moment to lie, the moment to fight, to fight. ● KSEN. Empty
Message(#) Sujet: Re: it's the moment of truth and the moment to lie, the moment to fight, to fight. ● KSEN. it's the moment of truth and the moment to lie, the moment to fight, to fight. ● KSEN. EmptyMer 24 Juil - 19:49

    Merci beaucoup ! xD J'ai trop craqué sur le scena :faint: 

    Merci donc ! J'ai pas de doute, le fo à l'air génial :eyes: 
Revenir en haut Aller en bas
Eliza Cardwell

Eliza Cardwell

inscription : 16/03/2013
messages : 4194
points : 224
pseudo : charney (rose)
avatar : melissa benoist.
crédit : charney (ava).
âge : vingt-cinq ans.
statut civil : célibataire.
quartier : dans un petit appartement, sur downtown area.
occupation : étudiante en droit, spécialisation en crime familiaux. barmaid au old pub.

it's the moment of truth and the moment to lie, the moment to fight, to fight. ● KSEN. Empty
Message(#) Sujet: Re: it's the moment of truth and the moment to lie, the moment to fight, to fight. ● KSEN. it's the moment of truth and the moment to lie, the moment to fight, to fight. ● KSEN. EmptyMer 24 Juil - 20:30

Bienvenue parmi nous ! :faint:
Bonne chance pour la fichette !
Revenir en haut Aller en bas
http://eternal-lust.tumblr.com/


Invité
Invité


it's the moment of truth and the moment to lie, the moment to fight, to fight. ● KSEN. Empty
Message(#) Sujet: Re: it's the moment of truth and the moment to lie, the moment to fight, to fight. ● KSEN. it's the moment of truth and the moment to lie, the moment to fight, to fight. ● KSEN. EmptyMer 24 Juil - 23:56

MERCI DE TENTER MON SCENAAAAAAAAAA :omg2: :omg2: :omg2: 
Je suis trop contente la, alors si t'as des questions ou autre je suis la :cute: Apres j'adore ton pseudo, ton vava, ton titre (30 seconds to MAAAAARS :omg1: ), bref, tout ! :**: 
jotem tu sais ça ? on va gérer :omg2: 
for you:
Revenir en haut Aller en bas


Invité
Invité


it's the moment of truth and the moment to lie, the moment to fight, to fight. ● KSEN. Empty
Message(#) Sujet: Re: it's the moment of truth and the moment to lie, the moment to fight, to fight. ● KSEN. it's the moment of truth and the moment to lie, the moment to fight, to fight. ● KSEN. EmptyJeu 25 Juil - 0:00

    Drew; merci beaucoup ! :eyes: 

    Hassan; :bave: J'ai trop fondu pour ton scena trop magnifique ! J'essaierai de pas te décevoir >.< :omg2: :omg2: :luv: 
Revenir en haut Aller en bas


Invité
Invité


it's the moment of truth and the moment to lie, the moment to fight, to fight. ● KSEN. Empty
Message(#) Sujet: Re: it's the moment of truth and the moment to lie, the moment to fight, to fight. ● KSEN. it's the moment of truth and the moment to lie, the moment to fight, to fight. ● KSEN. EmptyJeu 25 Juil - 0:02

t'es déjà trop bien partie pour me décevoir :heart: merci pour le scena aussi :omg1: 
Revenir en haut Aller en bas


Invité
Invité


it's the moment of truth and the moment to lie, the moment to fight, to fight. ● KSEN. Empty
Message(#) Sujet: Re: it's the moment of truth and the moment to lie, the moment to fight, to fight. ● KSEN. it's the moment of truth and the moment to lie, the moment to fight, to fight. ● KSEN. EmptyJeu 25 Juil - 0:09

    Je ferais de mon mieux :omg1: 
Revenir en haut Aller en bas


Invité
Invité


it's the moment of truth and the moment to lie, the moment to fight, to fight. ● KSEN. Empty
Message(#) Sujet: Re: it's the moment of truth and the moment to lie, the moment to fight, to fight. ● KSEN. it's the moment of truth and the moment to lie, the moment to fight, to fight. ● KSEN. EmptyJeu 25 Juil - 11:01

Bienvenue !
Revenir en haut Aller en bas


Invité
Invité


it's the moment of truth and the moment to lie, the moment to fight, to fight. ● KSEN. Empty
Message(#) Sujet: Re: it's the moment of truth and the moment to lie, the moment to fight, to fight. ● KSEN. it's the moment of truth and the moment to lie, the moment to fight, to fight. ● KSEN. EmptyJeu 25 Juil - 18:31

Bienvenue mademoiselle! Bonne chance pour ta fiche! (:
Revenir en haut Aller en bas
Azel Novak

Azel Novak
lost souls in revelry

inscription : 24/06/2013
messages : 8363
points : 39
pseudo : vercors. (chloé)
avatar : cora keegan.
autres comptes : biddy la jolie.
crédit : ultraviolences, the vamps.
âge : vingt-trois ans.
statut civil : célibataire, mais son cœur bat de plus en plus fort pour son premier amour.
quartier : fairmount district.
occupation : couturière à hazelnut.

it's the moment of truth and the moment to lie, the moment to fight, to fight. ● KSEN. Empty
Message(#) Sujet: Re: it's the moment of truth and the moment to lie, the moment to fight, to fight. ● KSEN. it's the moment of truth and the moment to lie, the moment to fight, to fight. ● KSEN. EmptyJeu 25 Juil - 19:59

très bon choix de scéna :eyes: et bienvenue sur FLT. :heart4: :omg1:
Revenir en haut Aller en bas


Invité
Invité


it's the moment of truth and the moment to lie, the moment to fight, to fight. ● KSEN. Empty
Message(#) Sujet: Re: it's the moment of truth and the moment to lie, the moment to fight, to fight. ● KSEN. it's the moment of truth and the moment to lie, the moment to fight, to fight. ● KSEN. EmptyJeu 25 Juil - 22:04

    Merci à vous trois ! :eyes: 
Revenir en haut Aller en bas


Invité
Invité


it's the moment of truth and the moment to lie, the moment to fight, to fight. ● KSEN. Empty
Message(#) Sujet: Re: it's the moment of truth and the moment to lie, the moment to fight, to fight. ● KSEN. it's the moment of truth and the moment to lie, the moment to fight, to fight. ● KSEN. EmptySam 27 Juil - 19:15

Félicitations, tu es officiellement validé(e)!
j'adore tout ce que tu as écris, c'est exactement l’idée que je me faisais de Carlotta, t'es la best et merci d'avoir prit mon scena :omg2: vous gérez les sœurs :omg2: 

Selon le questionnaire, tu te retrouves dans le groupe Seize the day.
Tu peux désormais te rendre dans la catégorie Gestion du personnage, où tu pourras faire toutes les demandes nécessaires et créer ta fiche de liens. Ensuite, tu peux aussi aller créer un ou plusieurs scénarios ici.

Bref, tout le staff te souhaite la bienvenue sur Feels Like Tonight!
Revenir en haut Aller en bas


Invité
Invité


it's the moment of truth and the moment to lie, the moment to fight, to fight. ● KSEN. Empty
Message(#) Sujet: Re: it's the moment of truth and the moment to lie, the moment to fight, to fight. ● KSEN. it's the moment of truth and the moment to lie, the moment to fight, to fight. ● KSEN. EmptySam 27 Juil - 19:16

    Merci beaucoup ! :eyes: 
Revenir en haut Aller en bas


Contenu sponsorisé


it's the moment of truth and the moment to lie, the moment to fight, to fight. ● KSEN. Empty
Message(#) Sujet: Re: it's the moment of truth and the moment to lie, the moment to fight, to fight. ● KSEN. it's the moment of truth and the moment to lie, the moment to fight, to fight. ● KSEN. Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
it's the moment of truth and the moment to lie, the moment to fight, to fight. ● KSEN.
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» Victoria ♦ The only way to be happy is to fight. Fight for your dreams, fight for the ones you love.
» #0259 + The things we lost in the fire (Ksen)

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
FEELS LIKE TONIGHT. :: ARCHIVES :: LAST KISS GOODBYE-
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser