Ses gémissements m’encourageaient à accélérer mes allers retours, je pris un certain rythme savourant chacune des sensations.  Je sentis les mains de Tori remonter le long de mon dos avant de redescendre pour planter ses ongles sur mes fesses.  Elle me laissa la pénétrer un peu plus profondément et m’encouragea à accélérer le mouvement ce que je n’hésitais pas à faire. Mes coups de bassins se faisaient plus sec alors que mes grognements étaient beaucoup plus sourds. J’y allais sans retenu, je connaissais bien Tori et je savais que qu’elle aimait ça tout autant que moi. Bien que la situation puisse paraître particulière j’avais l’impression que c’était comme avant. Comme si rien ne s’était passé entre nous… j’étais toujours autant attiré par elle et elle me faisait toujours autant bander.

 « Tori.. » lâchais-je entre deux soupires avant de ralentir un peu le mouvement. Nos regards se croisèrent, brûlant d’envie. Je me retirais doucement déposant un baiser sur ses lèvres avant de l’inciter à prendre le dessus, j’adorais cette position pour pouvoir l’observer prendre son pied en lui laissant le contrôle du mouvement de ses hanches. De plus, je pouvais l’observer toute entière et admirer son corps qui était loin de me laisser indifférent. C’était comme une drogue pour moi, j’avais besoin d’elle et j’avais besoin de cette sensation de bien-être qu’elle arrivait à me procurer, je voulais tout consumer d’un coup et d’un autre côté j’avais envie que ça dure éternellement.

Je n’en pouvais plus, je la sentais se frotter contre mon membre en érection et je n’avais qu’une envie et c’était de retourner en elle. Mon regard était presque suppliant, enfin elle se redressa légèrement avant de positionner ma verge et de s’enfoncer doucement sur celle-ci. Un soupira quitta mes lèvres et j’empoignais ses hanches. Fermant les yeux un court instant je profitais de toutes les sensations qui envahissaient mon corps. Cette fille me rendait dingue, elle était là à me chevaucher tout en se caressant la poitrine et en gémissant de plaisir et la vue était incroyablement excitante. Je la laissais poursuivre quelques instants à son rythme avant de l’attirer contre moi scellant à nouveau nos lèvres ensemble.

Mes mains se glissèrent le long de ses cuisses jusqu’à ses fesses que j’agrippais pour pouvoir lui imposer mon rythme qui se voulait beaucoup plus rapide et beaucoup plus sec. Ses gémissements se faisant de plus en plus fort m’encouragèrent à accélérer me faisant soupirer à mon tour. Je sentais que je n’allais plus tenir très longtemps et j’embrassais une nouvelle fois ses lèvres avant de jouir en elle et de soupirer son surnom contre ses lèvres. Dire qu’une simple rencontre à l’hôpital qui se voulait être définitive nous avait mené à son lit. Je ne pus m’empêcher de me demander une fraction de seconde si on était pas plutôt en train de vivre une baise d’adieu? J’ignorais qu’est-ce qui nous attendais pour la suite mais pour le moment je voulais simplement m’accrocher à ce petit instant de bonheur que l’on venait de vivre ensemble.

Ce genre de petits moments intime qu’on avait l’habitude d’avoir m’avait terriblement manqué. J’avais oublié à quel point les choses pouvaient être intense avec Tori et j’adorais ça. Elle atteint l’orgasme à son tour dans un long gémissement qui me fit frissonner de tout mon corps. J’étais à bout de souffle mais je ne pouvais décrire le bien-être qui m’envahissait à cet instant. Je sentis ses lèvres venir se poser dans mon cou et je ne pus réprimer un petit sourire en coin. Le bout de mes doigts vint effleurer son dos alors que notre rythme cardiaque revenait tranquillement à la normale. Je n’avais plus envie de bouger, je voulais juste que ce moment dure éternellement mais je savais que bientôt il nous faudrait faire face à la réalité, mais pas pour ce soir.

Ce soir si elle le voulait bien je resterais ici et demain lorsqu’on aurait les idées plus claire on pourrait peut-être en discuter.  « Est-ce que… je pourrais emprunter ta douche? » finis-je par demander après quelques minutes de quiétudes. Je n’avais pas envie de bouger mais il le fallait. Je baissais le regard vers elle comme cherchant une approbation du regard avant qu’elle ne se mette à côté pour me laisser me relever.  « Tu veux m’accompagner? » ajoutais-je tout de suite après m’être levé du lit.