~ À QUOI RESSEMBLAIT TA VIE AU LYCÉE?
Ma vie au lycée fut une véritable catastrophe contrairement à aujourd'hui. J'étais je genre de tête de classe complètement coincée qui avait toujours de bonnes notes et que les autres détesté. J'était le bouc émissaire, mais j'ai survécu parce que je savais pourquoi je faisait ça, c’était pour m'assurer un futur digne de ce nom dans lequel je serai à l'aise et dans lequel je ferait ce que j'ai toujours rêvé de faire. Mes parents étaient du genre papa et maman poule qui étaient fière de moi, car dans la fratrie que nous formions j'étais l'aînée celle qui montre l'exemple.  Au lycée, je n'avais aucune amie et je n'ai jamais eu de petit ami mais ça ne m'a pas manqué les garçons .. je m'en fichais pas mal à cette époque.  

   ~ ES-TU HEUREUX PRÉSENTEMENT?
A l'heure d'aujourd'hui je suis plus heureuse que jamais, je suis enceinte d'une petite fille. Je fais le métier que j'ai toujours souhaité faire personne ne me juge dorénavant, mes camarades de classe me regarde différemment surtout ceux qui sont à la rue. Pour ma part je ne souhaite plus entendre parler d'aucun d'entre eux dans ma nouvelle vie, personne ne doit gâcher le plaisir que j'ai. Mes parents sont toujours fières de moi et mes deux petites sœurs travaillent encore rêvant d'un bel avenir .. ou pas. Enfin voilà j'ai décidé d'aller de l'avant et ne plus ressasser le passé comme autrefois.

   ~ OÙ TE VOIS-TU DANS DIX ANS?
Dans dix ans ? Il est dur de décider sachant que j'ai tout ce que j'ai toujours désiré si ce n'est un mari. Dans dix ans je me vois mariée à un homme et de nouveau enceinte d'une petite fille. Je serai toujours médecin mais plus dans le même hôpital. Je m'imagine vivre avec ma famille dans une grande et belle maison qui me changerai du loft que j'occupe en ce moment. Je resterai à White Oak et mes deux sœurs vivront à mes côtés avec leurs familles respectives.

PRÉNOM ET/OU PSEUDO: Casy ÂGE: 15 ans. PAYS: France. PRÉSENCE: 5 jours sur 7. COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM? Par Top site  PERSONNAGE INVENTÉ OU SCÉNARIO? inventé de toutes piéces AUTRE CHOSE À AJOUTER? Rien mon colonel  

Nous sommes le 1 novembre 1986 dans un petit hôpital dans le nord de Boston . La sage-femme tient le bébé dans ses bras elle disparaît pour nettoyer la jolie petite fille et revient cinq petites minutes plus tard "Comment-allez vous l'appeler ?". La jeune femme allongée dans le lit hésite un long moment avant de dire "Gloria". La sage-femme note le nom et voilà l'histoire de ma naissance. L'histoire que ma mère me raconte à chacun de mes anniversaires et bien entendu j'ai le droit au détail de ma première nuit, de mon premier rire, de ma première fois sur le pot et un tas de choses tellement intéressantes. Enfin bon tout ça c'est bien beau mais vous ne savez rien de moi, alors reprenons au début.

Une enfance et une adolescente difficiles, avant je n'aurais jamais abordé le sujet, je l'aurais surtout évité. Mais maintenant que je suis grande que j'ai même largement la majorité, je rassemble le peu de courage que j'ai et je me lance, je me livre enfin après des années de silence, je sors enfin de l'hombre pour me dévoiler presque entièrement. A l'âge de 5 ans mes parents traversaient une très mauvaise période ils étaient à la limite de divorcer. J'étais l’aînée de la fratrie, je devais montrer l'exemple être forte et réconforter mes deux petites sœurs. C'est ce que je faisais mais en cachette j'avais d'énormes crises de boulimie, et cela a duré environ deux ans. A l'âge de sept ans je pesais le double de toutes les filles de mon âge. Et ce fut le début de mon calvaire, les insultes fusaient et je souffrais en silence en tentant de le cacher à mes parents. J'ai même du arrêter la danse car mon surpoids m'en empêcher . Finalement en en parlant à mes parents je me suis reprise en main et quatre ans plus tard j'avais retrouvé un poids convenable et je m'étais promis de parler à quelqu'un en cas de problème, c'est aussi de là qu'est née ma grande complicité avec mes deux petites sœurs.

Au lycée ce fut rebelote, j'étais la tête de la classe et beaucoup s'en prenaient ) moi pour une raison X ou Y. j'avoue que j''essayais à tout prix de ne pas écouter ce qu'ils disaient dans mon dos mais les informations venaient à moi par un moyen ou un autre je souffrait atrocement mais là encore je fus muette comme une carpe ne souhaitant ni affoler mes parents ni causer des problèmes à mes sœurs je ne voulais pas qu'elle vivent la même chose que moi.

Mon nom est Gloria MacCalister, oui ou vous avez bien lu MacCAlister  l'ancien maire de Boston. Je suis le fruit de ce jeune couple Jonathan et Maria MacCalister qui s'étaient dis oui trois ans avant ici même dans une petite église de Boston.  Lorsque je suis née, personne ne se doutait que mes parents allaient,cinq ans plus tard, mettre au monde une fille répondant au nom d'Avalone et trois ans après cette jeune fille, clore la famille MacCalisrer avec Alessandra la petite dernière. Il faut croire qu'une fois la machine à bébé en route ils n'ont pas trouvé le bouton arrêt. Mais je n'ai (presque) jamais eu à me plaindre, nous avons tellement peu d'écart que toutes les trois nous nous entendons plutôt bien. Pour ma part j'ai une relation presque fusionnelle avec Avalone.

Ma vie n'a jamais été facile,mais je n'ai jamais baissé les bras et  j'ai toujours travaillé comme il fallait, je n'ai redoublé aucune classe et ce n'est pas pour autant que j'en ai sauté. Je suis une élève appliquée. Les professeurs n'ont jamais eu à se plaindre de moi.

La seule passe facile  de ma vie fut cet emménagement ici. Un nouvel état, une nouvelle ville, de nouvelles connaissances, une nouvelle équipe de collègues une nouvelle vie en somme. Je reste forte même si ma famille me manque, je sais que c'est le meilleur choix pour moi d'aller dans un nouvel état dans lequel personne ne me connais. Et puis pour le bébé que j'abrite c'est bien mieux. Je ne vous ai pas parlé de cette merveille que j'abrite sous mon ventre, c'est une petite fille, le nom reste secret jusqu'aux jour-J, ça va bientôt faire 8 mois, elle est prévue pour début octobre, le père est au courant, il a fuit ses responsabilités en apprenant la nouvelle et je n'ai jamais cherché à le retrouver, il ne le mérite pas. Mon salaire de médecin me suffit à faire vivre nos deux bouches et puis mes parents m'envoient un peu d'argent tous les mois pour boucler les fins difficiles quand il y 'en a..